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Weekly anb02152.txt #5
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-02-2001 PART #2/5
* Burundi. Le CNDD demande un délai - Le mouvement rebelle, le Conseil
national pour la défense de la démocratie (CNDD) a requis un délai
supplémentaire de 24 jours pour que les négociateurs du conflit au Burundi
puissent résoudre les questions en suspens. Selon une lettre du CNDD
adressée au médiateur M. Mandela, certains problèmes, tels que la question
du cessez-le-feu, pourraient être résolus durant ce délai. "C'est le
problème principal", a dit le porte-parole du CNDD. "Nous devons expliquer
en détail comment la guerre va cesser. Tout le monde dit que la guerre
devrait s'arrêter mais personne ne dit comment on doit y mettre fin. Le
point le plus important n'est pas la question des postes institutionnels
mais la sécurité du pays. Le débat sur la sécurité implique qu'il faudra
discuter de la façon dont l'armée sera réformée et des différentes étapes
de l'application du cessez-le-feu. Aucun accord n'a été conclu à ce jour
sur ces étapes". (IRIN, Nairobi, 14 février 2001)
* Cameroun. Répression du banditisme: nouvelle méthode - Le Commandement
opérationnel (CO), une unité spéciale de l'armée camerounaise mise sur pied
par les autorités pour combattre le banditisme à Douala et dans ses
environs, a raffiné ses méthodes d'élimination des détenus. L'unité avait
suscité la réprobation de l'opinion il y a quelques mois. Le cardinal Tumi
avait réagi fermement devant le non-respect des droits de l'homme, ce qui
lui attira des attaques de la part des autorités. L'Action chrétienne
contre la torture (ACAT)/Littoral Cameroun vient de dénoncer le CO qui a
repris ses exécutions sommaires des citoyens présumés grands bandits.
Placés dans des cellules exiguës, ils sont privés d'eau et de nourriture
jusqu'à ce que la mort les emporte. Selon certaines sources, en moins de
deux semaines plus d'un centaine de cas sont déplorer. (DIA, Kinshasa, 14
février 2001)
* Cameroun. Succès de la TVA - Deux ans après la mise en place effective de
la taxe à la valeur ajoutée (TVA), en janvier 1999, les résultats sont à la
mesure des attentes des pouvoirs publics. De 6 milliards de FCFA récoltés
mensuellement de l'ancienne taxe sur le chiffre d'affaires (TCA), on est
passé à 11 milliards, puis à 15, atteignant même des pics de 20 milliards à
la fin de certains mois. La satisfaction est dont totale pour les
responsables du ministère de l'Economie et des Finances. L'expérience
camerounaise a même été citée comme un modèle de réussite par la communauté
financière internationale. Selon les stan-dards internationaux, les
ressources issues de la TVA doivent atteindre au moins les 5% des recettes
fiscales de l'Etat; mais la moyenne est dépassée au Cameroun et l'objectif
se situe désormais autour de 7%. (Paul Poha Mahop, Cameroun, 14 février 2001)
* Cap Vert. Présidentielles, premier tour - Le 11 février, les élections
présidentielles se sont déroulées dans le calme. 260.000 électeurs devaient
choisir un président de la République parmi quatre candidats à la
succession d'Antonio Mascarenhas Monteiro. Un mois après les législatives
remportées par l'ancien parti unique, le PAICV, après dix années de pouvoir
du mouvement pour la démocratie (MP), Pedro Pires (PAICV), Carlos Veiga
(MD) et deux candidats indépendants, Jorge Carlos Fonseca et David Hopffer
Almada, se disputaient les voix. Les deux principaux candidats, Veiga et
Pires, sont arrivés au coude coude à l'issue de ce premier tour et se
retrouveront au second, le 25 février. Carlos Veiga a obtenu 47,5% des
voix, Perdo Pires 45,2%. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2001)
* Congo-Brazza. Francophonie - Le Congo-Brazzaville va présenter la
candidature de son ambassadeur à Paris, Henri Lopes, au poste de secrétaire
général de l'Organisation internationale de la francophonie, en
remplacement de Boutros Boutros Ghali, a-t-on appris le 8 février à
N'Djamena de source congolaise. M. Lopes a été Premier ministre de son
pays, longtemps fonctionnaire de l'Unesco, et "militant sous diverses
formes en faveur de la francophonie", souligne le communiqué. Boutros
Ghali, secrétaire général depuis 1997, avait déclaré le 23 janvier ne pas
exclure de présenter sa candidature à un second mandat, lors du prochain
sommet des chefs d'Etat de la Francophonie en octobre prochain Beyrouth. Le
choix de Boutros Ghali, imposé par la France en 1997, avait été contesté,
notamment par les pays d'Afrique noire. (La Libre Belgique, 9 février 2001)
* Congo-Brazza. Talks between Govt. and Opposition - A mediator said talks
between government, opposition parties and former rebels will open in
Brazzaville on 17 March, but it was unclear whether the non-government
groups had agreed to attend. Gabon's President, Omar Bongo, who is
mediating the talks, said the date and the venue had been set after he met
a Congolese delegation to discuss preparations. A planned "national
dialogue" on a new constitution and elections had been due to get under
way, with regional debates on the Constitution from 19- 31 March, followed
by a National Convention in Brazzaville in April. A group of opposition
parties has demanded that certain conditions be fulfilled before they will
take part in the talks. (CNN, 9 February 2001)
* Congo (RDC). New Mining Code - The Democratic Republic of the Congo
revealed on 8 February the outline of its new mining code and the fiscal
regime it hopes will encourage foreign investors to return to the
mineral-rich country. Political instability and conflict have forced
foreign investors to pull out and brought mining activity to a virtual
standstill. Production of copper at Gecamines, the state-owned company,
plunged by 95 per cent between 1996 and 2000 from 476,000 to less than
30,000 tonnes a year. Diamond production was left to smugglers. Andre
Lwanyi, permanent secretary of mines, told the African Mining Conference in
Cape Town that under the new code, drafted with the assistance of the World
Bank, case by case negotiation would be dropped in favour of an
across-the-board mining regime. Mining rights would be granted according to
a "transparent, uniform system on a first-come, first-served basis", Mr
Lwanyi said, and would not be taken away arbitrarily. A draft code is
expected by April. A new fiscal regime will also be introduced. "There will
be no tax exemptions but rates will be reasonable and will take into
account the profitability of the project," Mr Lwanyi said. The minister of
mines will have the power to grant mining titles and procedures to register
companies will be streamlined and will no longer require the president's
signature. The foreign exchange regime would be "fully liberalised", Mr
Lwanyi said. (Financial Times, UK, 8 February 2001)
* Congo (RCD). Committee to probe the late President's death - President
Joseph Kabila has set up a commission of inquiry to look into the
circumstances of his father's assassination last month. State television
reported on 7 February, that a presidential decree granted the new body
sweeping powers to arrest and detain suspects as well as to search and
seize property and documents related to the killing. The decree said Kabila
would choose the committee's members among civil servants and personalities
from Congo RDC and its military allies -- Zimbabwe, Angola and Namibia.
(CNN, 8 February 2001)
* Congo (RDC). Commission d'enquête - Le 7 février, le président J. Kabila
a ordonné la création d'une commission d'enquête sur l'assassinat de son
père, victime d'un attentat le 16 janvier. Les membres de cette commission
seront issus du Congo-RDC et de pays alliés: Angola, Zimbabwe et Namibie.
La commission travaillera pendant 30 jours ou plus si les circonstances
l'exigent. Elle pourra interpeller et ordonner l'arrestation de toute
personne suspecte et avoir accès tous les documents relatifs à cet
assassinat. (Le Soir, Belgique, 9 février 2001)
* Congo RDC/Rwanda. Déclarations à Bruxelles - Le 9 février, le président
rwandais Paul Kagamé a été reçu officiellement à Bruxelles par les
autorités belges. Si le Premier ministre et le ministre des Affaires
étrangères belges se sont déclarés satisfaits des entretiens, M. Kagamé ne
s'est pas montré très disert et n'a annoncé aucun geste positif. Il a
affirmé toutefois qu'il "respectera l'accord de paix", mais "nous avons
besoin de plus de gestes de la communauté internationale", qui doit d'abord
désarmer les rebelles Interahamwe. - Le même jour à Bruxelles également,
l'opposition congolaise non armée, ainsi que les rébellions du RCD-Goma et
du FLC, ont donné une conférence de presse conjointe. Elles déclarent
"soutenir sans réserve l'accord de Lusaka, mais réaffirment ne pas
reconnaître la légitimité de M. Joseph Kabila et lui dénient le droit
d'organiser des élections. "Le pouvoir de M. Joseph Kabila ne reposant sur
aucune base juridique et politique, nous le considérons comme chef d'une
partie du dialogue intercongolais". (Le Soir et La Libre Belgique, 10
février 2001)
* Congo (RDC). Un sommet inutile? - 11 février. Le RCD-Goma a annonçé que
ses forces étaient impliquées à Shabunda (270 km à l'ouest de Bukavu) dans
de violents combats avec un groupe de quelque 5.000 Hutu. - Le 12 février,
les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des pays
belligérants au Congo ont ouvert à Lusaka une réunion préparatoire à un
sommet sur le conflit dans ce pays. Le Rwanda a cependant boycotté cette
réunion ministérielle et fait savoir qu'il ne participerait pas au sommet
des chefs d'Etat annoncé pour le lendemain. "J'accepte de participer à une
telle réunion, mais pas à Lusaka", a déclaré le président Kagamé. Kigali
entend ainsi protester contre le fait que la Zambie a laissé repartir sans
les désarmer quelque 4.000 Interahamwe qui s'étaient réfugiés sur son
territoire en décembre dernier. Le gouvernement zambien tente néanmoins
d'organiser ce sommet le 15 février. L'Afrique du Sud, qui veut aussi jouer
un rôle de médiateur, pousse à la tenue du sommet, mais a également proposé
qu'il pourrait se tenir à Pretoria. Washington a exhorté le président
Kagamé revoir sa décision et à participer au sommet. Le président Kabila a
confirmé sa participation. Par ailleurs, le gouvernement de Kinshasa a
finalement reconnu l'ancien président botswanais Ketumile Masire comme
facilitateur dans le processus de paix. -15 février. Le sommet devrait
s'ouvrir aujourd'hui à Lusaka, mais il est boycotté par les chefs d'Etat du
Rwanda et de l'Ouganda. Malgré que le président zambien ait annoncé sa
participation, M. Kagamé refuserait toujours de se rendre en Zambie. M.
Museveni se dit empêché par sa campagne électorale pour la présidentielle;
il sera remplacé par un représentant. (ANB-BIA, de sources diverses, 15
février 2001)
* Congo (RDC)....and the talking goes on... - 8 February: Former South
African president Nelson Mandela will fly to Kinshasa on 12 February to
hold talks with President Joseph Kabila of the Democratic Republic of
Congo. Mandela's aide, Zelda La Grange, said Mandela was anxious to discuss
the Burundi peace process with Kabila who was sworn in as Congo's president
after the assassination of his father, Laurent Kabila last month. Mandela
is also expected to discuss with Kabila the stillborn 1999 Lusaka Accord
designed to end fighting in Congo. 12 February: The United States urges
Rwanda's President Kagame to agree to the Zambia summit. 13 February:
President Kabila meets with Mandela and both agree that the Lusaka peace
process has to be revived to end the war. 14 February: Zambia says a summit
to revive the peace deal will go ahead on 15 February, but with Rwanda
insisting it will not attend, the talks appear doomed from the outset. "The
summit will certainly take place on 15 February and it will take place in
Lusaka", says Zambia's President Chiluba. It is announced that Uganda's
President Museveni will not attend the summit because of a "hectic
presidential campaign". The same day, a report from Uganda's New Vision
says that President Kagame of Rwanda has confirmed that he will attend the
summit. (ANB-BIA, Brussels, 15 February 2001)
* Congo (RDC. Mandat réduit de la Monuc - 13 février. Les Nations unies
voudraient réduire le mandat de leur mission au Congo (Monuc). Elles
veulent toujours envoyer 500 observateurs, dont la sécurité dépendrait
toutefois des parties en conflit. Le nombre des troupes armées de l'Onu
serait réduit à 2.900 hommes, au lieu des quelque 5.000 prévus
initialement. Leur rôle essentiel serait de garder les installations et le
matériel de l'Onu, et non pas de protéger les populations civiles. -Le 14
février, une mission d'inspection de l'Onu est arrivée à Kinshasa pour
faire le point de la préparation de la Monuc. Conduite par le général
australien Tim Ford, la mission aura des entretiens avec les autorités de
la RDC et les alliés de Kinshasa. (ANB-BIA, de sources diverses, 15 février
2001)
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