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Weekly anb02013.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 01-02-2001      PART #3/7

* Congo (RDC). Rebels criticise Kabila's peace plan  -  The main rebel 
group in the Democratic Republic of Congo has criticised President Joseph 
Kabila's recent inaugural address, saying the new leader had failed to 
acknowledge the opposition. A spokesman for the Rwandan-backed Congolese 
Rally for Democracy ((RCD), also said Mr Kabila had ignored the external 
dimensions of the Congo conflict -- especially the presence in the country 
of those who had carried out genocide in neighbouring Rwanda. But Rwanda 
itself at the same time announced a new initiative in attempts to bring 
peace to the country. Joseph Kabila was installed on 26 January, succeeding 
his assassinated father, Laurent Kabila, as president. After his 
inauguration, Mr Kabila made a televised address calling for unity and 
reconciliation. He promised to revive efforts to end the war in the north 
and east of the country and has promised "free and fair" elections.   (BBC 
News, 28 January 2001)

* Congo (RDC). Joseph Kabila intronisé  -  Le général-major Joseph Kabila, 
29 ans, a prêté le serment constitutionnel le vendredi 26 janvier à 
Kinshasa devant la Cour suprême, marquant sa prise de fonction de président 
de la République démocratique du Congo. Le soir, à la télévision, il s'est 
adressé à la nation. Il a promis "d'oeuvrer pour la paix" dans son pays et 
de "préparer des élections libres et transparentes". Il a souligné la 
nécessité d'obtenir le retrait des troupes d'agression, et s'est engagé à 
normaliser la vie politique et à fournir les conditions de l'Etat de droit. 
Au plan juridique, il a encore déclaré notamment qu'il allait faire en 
sorte que le Conseil d'ordre militaire ne s'occupe plus que de justice 
militaire. Au plan économique, il a annoncé des mesures pour libéraliser 
les marchés, autoriser la libre circulation du dollar et du franc 
congolais, et rédiger un nouveau code minier et des investissements. Au 
plan international, il a remercié chaleureusement les pays alliés, ainsi 
que les efforts des pays occidentaux, et a souhaité aussi de normaliser les 
rapports entre le Congo et la nouvelle administraion américaine. Après les 
élections, qu'il s'engage à organiser dès que possible sur l'ensemble du 
territoire, il n'a pas l'intention de s'accrocher au pouvoir, a encore dit 
le nouveau président. - Ce discours a été globalement bien accueilli. Les 
tractations diplomatiques pour mettre fin à la guerre se sont multipliées. 
L'Union européenne a envoyé à Kinshasa son envoyé spécial Aldo Ajello, qui 
a appelé au cessez-le-feu et au retrait des troupes étrangères. 
L'ambassadeur américain à invité M. Kabila à se rendre à Washington. Le 
secrétaire général de l'Onu, Kofi Annan, a annoncé qu'il convoquera le 22 
février un sommet spécial consacré à la guerre en RDC. Le gouvernement 
rwandais a annoncé être prêt à relancer les contacts avec toutes les 
parties impliquées dans la guerre. Le facilitateur du dialogue 
intercongolais, Ketumile Masire, a entamé une nouvelle tournée consacrée à 
la crise. A Kinshasa, le gouvernement a levé le couvre-feu. La population, 
soulagée, attend que le discours se concrétise. Pendant ce temps, le franc 
congolais a connu une forte remontée vis-à-vis du dollar.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 29 janvier 2001)

* Congo (RDC). President Joseph Kabila  -  26 January: The Democratic 
Republic of Congo's new President, Joseph Kabila, has promised to make 
fresh efforts to bring peace to the country and to hold free and fair 
elections. Speaking on Congolese TV from Kinshasa, he demanded the 
immediate withdrawal of the Rwandan, Ugandan and Burundian troops from 
Congolese territory. And he said he would pursue peace by military, 
political and diplomatic means. guarantee the independence, unity and 
cohesion of the Congolese people. "The army from which I originate has no 
vocation to monopolise government, but it has the responsibility to 
guarantee its stability and ensure the integrity of the national 
territory," he said, speaking in French. "Once peace has been regained and 
territorial integrity restored, I shall devote my activity to preparing 
free and transparent elections to enable the people to choose by themselves 
a leader to preside over the destiny of this country. Our country is going 
through one of the most painful crises in its history, but I believe that 
we, all of us together, will be able to overcome it." Mr Kabila was 
speaking just hours after been sworn in as president, succeeding his father 
who was murdered last week. The swearing in ceremony had been scheduled for 
26 January but was postponed to allow more time to complete legal 
preparations for his succession, for which there is no provision under 
Congolese law. 30-31 January: On 30 January, President Kabila met with 
South Africa's President and with France's President Chirac the following 
day. A French government official said the two Presidents discussed the 
implementation of the Lusaka peace accord. President Kabila is now on his 
way to the United States.   (BBC News, 26 & 31 January 2001)

* Congo (RDC). Fusion des groupes rebelles?  -  Bizima Karaha, un haut 
responsable du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) basé à 
Goma, affirme que les trois groupes rebelles ont désormais une "vision 
commune" sur les questions politiques qui peuvent conduire à la formation 
d'un "front commun sous la même autorité politique et militaire". Deux 
autres groupes rebelles, le Mouvement de libération du Congo et le RCD-ML, 
ont déjà formé un seul mouvement à Kampala: le Front congolais de 
libération (FCL), sous la direction de Jean-Pierre Bemba. Les dirigeants du 
FCL ont fait savoir que de "constantes négociations" sont en cours avec 
"nos frères et nos amis du RCD-Goma". M. Karaha espère que l'unification 
"se produira dans un très proche avenir", selon le journal rwandais 
Umuseso. Selon le journal, une telle alliance constituerait un front commun 
contre le gouvernement de Joseph Kabila.   (IRIN, Nairobi, 29 janvier 2001)

* Congo (RDC). Kivu: affrontements et déplacés  -  Le 24 janvier, une 
cinquantaine de personnes, dont un grand nombre de civils, ont été tuées 
lors d'une attaque lancée par les Maï-Maï (groupes locaux d'autodéfense) 
contre les troupes ougandaises à Maboya (à mi-chemin entre Beni et 
Butembo). La plupart des habitants ont fui la ville. Le même jour, d'autres 
groupes de Maï-Maï ont attaqué l'aéroport de Rughenda à Butembo, bastion du 
contingent ougandais de la zone. L'assaut a duré près de deux heures et 
s'est soldé par la mort de plus de 20 Maï-Maï. On ne connaît pas le nombre 
de victimes du côté ougandais. – Au moins 500.000 déplacés se trouvent dans 
la zone de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, et 200.000 dans celle de Butembo, 
dans le Nord- Kivu (est du Congo) à cause de la guerre qui déchire le pays 
depuis le 2 août 1998. Des sources de la société civile précisent à 
l'agence MISNA que des estimations dignes de foi parlent même de 900.000 
personnes. En effet, dans la seule région de Bukavu, qui compte 1,5 million 
d'habitants, les déplacés recensés sont 349.000 mais presque autant ne se 
sont pas fait enregistrer – essentiellement par crainte des autorités du 
RCD-Goma (Rassemblement congolais pour la démocratie) qui contrôlent le 
Sud-Kivu avec les troupes rwandaises – et vivent dans la ville et sa 
périphérie en s'arrangeant comme ils le peuvent ou en trouvant hospitalité 
chez des parents. Ils sont aidés par les Eglises chrétiennes et leurs 
organismes tels que l'association Caritas, par d'autres communautés 
confessionnelles, par la population elle-même et par des organisations 
humanitaires dont l'Unicef (Fonds de l'Onu pour l'enfance), qui fournit le 
lait à plus de 2.000 enfants résidant dans des zones accessibles uniquement 
par voie aérienne. En ce qui concerne le territoire de Butembo, contrôlé 
par le FLC et par le RCD-Bunia grâce aux soldats de Kampala, il n'existe 
pas de données officielles mais le bilan de 200.000 personnes déplacées 
estimé par la société civile est certainement très proche de la réalité. 
Ils reçoivent l'assistance de l'Eglise catholique, d'autres structures 
locales et de quelques organisations étrangères. La situation s'aggrave 
nettement car les villes qui accueillent tous ces pauvres gens sont 
complètement privées de ravitaillements alimentaires tels que manioc, riz 
et fruits.   (Misna, Italie, 26 janvier-1février 2001)

* Congo (RDC). Joseph Kabila aux Etats-Unis  -  29 janvier. Le nouveau 
président congolais Joseph Kabila effectuera cette semaine une visite aux 
Etats-Unis et y rencontrera le président Bush, a annoncé le porte-parole du 
département d'Etat. Il arrivera à Washington le 31 janvier et le lendemain 
il participera à un "petit- déjeuner de prières" avec M. Bush, où le 
président rwandais Kagamé sera également présent. Selon des sources 
congolaises, il rencontrera notamment Condoleezza Rice, à la tête du 
Conseil de sécurité nationale, et le secrétaire d'Etat Colin Powell. Le 2 
février, il aura des contacts avec des responsables de l'Onu à New York. - 
Le 30 janvier au soir, le président Kabila a eu avec son homologue 
sud-africain Thabo Mbeki un entretien à huis clos à l'aéroport de Kinshasa, 
où ce dernier a fait escale à son retour du forum mondial de Davos. - Le 31 
janvier, lors de son voyage vers Washington, J. Kabila a fait une rapide 
escale à Paris, où il a eu un entretien avec le président français. A son 
retour des Etats-Unis, il s'arrêtera à Bruxelles pour des entretiens avec 
le Premier ministre belge et le ministre des Affaires 
étrangères.   (ANB-BIA, de sources diverses, 1er février 2001)

* Côte d'Ivoire. Baisse de la production de cacao  -  La récolte ivoirienne 
de cacao pour la campagne 2000-2001 qui s'achève, a baissé de 300.000 
tonnes. Selon un bilan partiel, elle est estimée à 900.000 tonnes contre 
1,2 million la campagne précédente. Plusieurs facteurs expliqueraient cette 
chute: le vieillissement des plantations, les conditions climatiques 
défavorables et la baisse du pouvoir d'achat des paysans qui n'ont pu 
entretenir convenablement leurs plantations. Mais selon certains 
observateurs, le facteur humain lié aux troubles socio-politiques que 
connaît la Côte d'Ivoire depuis plus d'un an, a aussi joué. "La majorité de 
la main- d'oeuvre utilisée dans les plantations est d'origine étrangère. Le 
déplacement de ces forces ouvrières vers leurs pays d'origine ou dans des 
camps de fortune, a contribué énormément à cette chute brutale de la 
production", soutiennent-ils. (PANA, Sénégal, 25 janvier 2001)

* Côte d'Ivoire. Après le putsch  -  Le 25 janvier, la Côte d'Ivoire a 
convenu avec ses pays voisins de renforcer la sécurité aux frontières, lors 
d'une réunion à Yamoussoukro censée apaiser les tensions nées de la 
tentative de putsch du 7 janvier à Abidjan. Les ministres de l'Intérieur de 
Côte d'Ivoire, du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Togo ont 
condamné le coup de force et accepté d'agir pour "démanteler les bases 
arrières" d'éventuels éléments criminels. La Côte d'Ivoire avait 
implicitement accusé des pays voisins (le Burkina Faso et le Mali) d'avoir 
favorisé cette tentative de coup d'Etat, affirmant que certains des 
assaillants étaient venus de ces pays. Le ministre burkinabé a démenti 
toute implication de son pays et a déploré que de telles accusations aient 
été émises. Outre la sécurisation des frontières, les participants auraient 
également abordé la question de la sécurité des étrangers en Côte d'Ivoire, 
où des violences contre les immigrés ont suivi la tentative de putsch. - 
D'autre part, l'ancien maire d'Ayaman (banlieue d'Abidjan), M. Amidou 
Sylla, membre du parti d'Alassane Ouattara, a été arrêté par la 
gendarmerie. Son adjoint, Sidibe Amara, avait déjà été arrêté à la 
mi-janvier; son domicile perquisitionné avait révélé, affirme-t-on, des 
armes de guerre et des tee-shirts à l'effigie de Ouattara. Toutes ces 
interpellations ont été opérées dans le cadre de l'enquête relative au coup 
d'Etat manqué.   (ANB-BIA, de sources diverses, 26 janvier 2001)

* Egypt. Tree seen as holy, cut down  -  A tree Egypt's Christians believe 
bowed before Christ has been cut down in a tussle over land, a priest says. 
"I regret that authorities were not able to protect a 2,000-year-old tree 
that was such an important monument for us," Father Matta Kamel Hanna, 
whose church overlooks the spot near the Nile where the tree stood, told 
AP. He said farmers, fearing the government was planning to encroach on 
their land to build a protective wall, had cut down the Worshipping Tree 
earlier this month. The tree lay in sections along the main road from 
Cairo, but local farmers refused to discuss what had happened. News about 
the destruction began emerging over the weekend, when pilgrims from Cairo 
visited the site near Gebel el-Teir. Coptic tradition holds that the tree, 
a type of acacia with branches that sweep the ground, bowed in homage to 
Christ when he, Joseph and Mary passed through Egypt to escape the 
murderous King Herod. (Infobeat, 26 January 2001)

* Egypt. New exchange rate system  -  Egypt starts implementing a new 
exchange rate mechanism on 30 January for its pound, which has slid against 
the dollar since the central bank introduced more flexibility last May. The 
new "managed peg" system will allow the pound to fluctuate within a narrow 
band in relation to a rate set by the central bank. Ismail Hassan, governor 
of the central bank, denied that the mechanism would amount to fixing the 
rate and said that market forces would be the basis for setting it. The 
bank would calculate its rate "according to a weighted average of all 
transactions in the market by all players over the past three weeks", he 
added. Banks and exchange rate bureaux would be allowed to quote rates up 
to one percentage point above or below the central bank rate. The 30 
January rate was set at E£3.85 to the dollar. Mr Hassan said the bank would 
review the rate periodically and would intervene as a buyer or seller where 
necessary. The pound had slid from E£3.40 to the dollar in May last year, 
when the fixed rate was abandoned, to lows of E£4.09 to the dollar earlier 
this month. It rallied at about E£4 when the government intervened to shut 
down a number of money changing companies which it accused of speculating 
on the currency. Youssef Boutros-Ghali, the economy minister, dismissed 
fears that the new mechanism would lead to the emergence of a black market. 
He said: "We think the system will reflect true market value, so there 
should be no black market."   (Financial Times, UK, 29 January 2001)

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