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Weekly anb12142.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 14-12-2000  PART #2/6

* Burundi. Fighting resumes - 7 December: Fighting resumed on the night of 
6-7 December in Tenga, stronghold of the Burundian rebels situated around 
12km from the capital, Bujumbura. The airforce is also using heavy 
artillery in the clashes. In a radio speech on 7 December, President Pierre 
Buyoya declared that the battle is decisive and that the government troops 
will "dislodge" the anti-government forces from the town. According to our 
MISNA sources, residents of Tenga are once again fleeing the area and the 
people of Bujumbura are in a state of panic. 12 December: Around 70,000 
civilians of Tenga are reported to be without food or shelter due to the 
continued fighting. The population is in desperate need of assistance and 
it is impossible for human rights workers to enter the area. (MISNA, Italy, 
7&12 December 2000)

* Burundi. Conférence des bailleurs de fonds - Le 11 décembre, les 
bailleurs de fonds du Burundi se sont retrouvés à Paris pour une conférence 
internationale de deux jours visant à aider ce pays à sortir de sa guerre 
civile et d'une situation économique qualifiée d'"intenable" par la Banque 
mondiale. La conférence, sous le patronage du médiateur Nelson Mandela, est 
coprésidée par la Banque mondiale et le PNUD. A l'ouverture du sommet, un 
appel pressant a été lancé aux groupes armés restés en marge du processus 
de paix pour qu'ils acceptent de conclure un cessez-le-feu. Au premier 
jour, le secrétaire d'Etat belge à la Coopération a annoncé l'octroi d'une 
aide d'environ un milliard de FB (25 millions d'euros) pour soutenir des 
initiatives humanitaires et de réinsertion des populations déplacées. 
Finalement, les bailleurs de fonds ont accepté de fournir 440 millions de 
dollars d'aide au Burundi. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 décembre 2000)

* Burundi. International donor's conference - 9 December: International 
donors have announced an aid package for Burundi. The package will be 
officially unveiled at an international donors' conference in Paris on 11 
December.The EU's Development Commissioner, Paul Nielson, said the package 
was a tangible sign of the EU's solidarity with Burundi, which he said had 
made important progress towards peace in recent months. More than two 
hundred thousand people have been killed since 1993, when soldiers from the 
Tutsi minority murdered the country's first democratically elected 
president, Melchior Ndadaye, who was from the Hutu majority. 10 December: 
Nelson Mandela is due to meet President Buyoya later today. Both are now in 
Paris. 11 December: Amnesty International says the international donor 
conference needs to focus on human rights in Burundi. Nelson Mandela 
criticises rebel groups who have not signed the peace accord. He says 
rebels could not be allowed to hold the peace process to ransom and 
condemns their "cowardly attacks on civilians". 12 December: International 
donors pledge $440 million in aid to Burundi in a resounding response to a 
cash-for-peace appeal by Nelson Mandela. (ANB-BIA, Brussels, 13 December 2000)

* Cameroun. Torture - A l'occasion de la célébration du 52ème anniversaire 
de la déclaration universelle des droits de l'homme, dimanche 10 décembre, 
l'Acat-Cameroun (Action chrétienne pour l'abolition de la torture) a 
dénoncé la torture comme "pratique habituelle" au Cameroun. Après avoir 
constaté l'échec d'actions policières ayant entraîné la mort arbitraire de 
nombreux citoyens -- menées à Douala par le commandement opérationnel des 
forces de l'ordre chargé de combattre la criminalité organisée et le 
banditisme -- l'Acat parle d'exécutions sommaires de masse. Les victimes 
ont été, pour la plupart, enterrées dans des fosses communes. L'association 
cite les cas de personnes contraintes à payer de leur poche la location 
d'excavatrices pour enterrer des dizaines de cadavres en état de 
décomposition et de nombreuses familles qui, informées de la mort de leurs 
proches, se sont heurtées à l'interdiction de célébrer les obsèques. L'Acat 
a demandé la dissolution du commandement opérationnel de Douala si celui-ci 
s'obstine à ne pas garantir l'ordre public conformément au pouvoir 
judiciaire et aux lois en vigueur. – Par ailleurs, dans une récente lettre 
pastorale, les évêques du Cameroun se sont attaqués au problème de la 
corruption: "Ce qui était pratiqué jadis en cachette, se fait maintenant 
ouvertement. La corruption est devenue notre mode de vie. On a parfois 
l'impression qu'elle est institutionnalisée et qu'elle fait désormais 
partie de notre système de gouvernance", stigmatisent-ils. (D'après 
Acat-Cameroun, 12 décembre 2000)

* Centrafrique. Opération pays mort - Organisée par les syndicats de 
fonctionnaires pour paralyser la vie économique du pays, l'opération "pays 
mort" a commencé le 11 décembre à Bangui, sous haute surveillance policière 
et militaire. La fonction publique réclame le "paiement immédiat de douze 
mois d'arriérés de salaire". Certains agents ont accumulé depuis huit ans 
trente mois de salaires impayés. (La Croix, France, 12 décembre 2000)

* Comores. Nouveau gouvernement - Le 10 décembre, le nouveau Premier 
ministre, Ahamada Madi "Bolero", 35 ans, a formé un gouvernement composé 
uniquement de partisans de la junte militaire au pouvoir, selon la liste 
publiée par décret présidentiel. Deux semaines de négociations entre le 
régime issu du coup d'Etat du 30 avril 1999 et un regroupement de petits 
partis d'opposition n'a pas abouti à l'ouverture souhaitée par certains 
partisans du colonel Azali. (Le Monde, France, 13 décembre 2000)

* Congo (RDC). Prolongation de la mission de l'Onu - Le 7 décembre, le 
secrétaire général de l'Onu Kofi Annan a rendu un rapport au Conseil de 
sécurité dans lequel il recommande la prolongation de six mois de la 
mission de l'Onu en RDC, estimant encourageants les engagements des parties 
en guerre à respecter le cessez-le-feu. Les responsables militaires de la 
RDC et leurs alliés (Angola, Zimbabwe, Namibie), ainsi que les deux 
factions rebelles et leurs alliés (Rwanda, Ouganda) ont promis, le 6 
décembre, de faire reculer leurs forces d'au moins 15 km du front pour 
permettre aux casques bleus de contrôler le fragile cessez-le-feu. M. Annan 
souhaite le déploiement d'observateurs onusiens supplémentaires pour 
s'assurer du respect des accords et laisse la porte ouverte à des troupes 
d'infanterie pour soutenir les observateurs. Le conseil de sécurité doit 
débattre sur ce rapport le 8 décembre. (AP, 8 décembre 2000)

* Congo (RDC). Dialogue intercongolais? - Le 8 décembre, au cours d'une 
rencontre avec différentes personnalités de la société congolaise, le 
président Kabila a préconisé la tenue à Libreville (Gabon) d'un forum 
national sur la démocratisation de la RDC. S'adressant à des personnalités 
politiques, de la société civile, des confessions religieuses et de 
mouvements associatifs, M. Kabila a affirmé avoir pris l'initiative de 
cette rencontre à la demande des Congolais de l'extérieur. Il a demandé aux 
personnes présentes de réfléchir sur le forum et de déposer leurs 
propositions à la commission spéciale du Parlement chargée du dialogue 
intercongolais. La plupart des anciens partis politiques n'ont pas encore 
été reconnus par le gouvernement. - Le 12 décembre, le porte-parole des 
rebelles du RCD a rejeté la proposition de Kabila, la qualifiant de 
"négation du dialogue interconglais" préconisé dans les accords de Lusaka. 
(PANA, 11-12 décembre 2000)

* Congo (RDC). Liberté de presse - A l'occasion du 52e anniversaire de la 
déclaration universelle des droits de l'homme, l'association Journaliste en 
danger (Jel) a rendu public son rapport 2000 sur la liberté de la presse en 
RDC. Voici un court extrait de ce rapport sur le danger d'exercer le métier 
de professionnel des médias en RDC: "Ce danger, les journalistes congolais 
l'ont affronté tout au long de cette année. 42 journalistes au moins ont 
été privés de leur liberté cette année pour de plus ou moins longues 
périodes: 40 à Kinshasa, Lubumbashi et Matadi; et 2 dans les territoires 
occupés de l'Est. Au Nord-Kivu, un journaliste, cameraman free-lance, 
Crispin Kandolo a été tué (...). Le plus gros scandale de cette année reste 
l'expropriation de RTKM pour des raisons politiques et le retour en force 
du culte de la personnalité dans le pur style des années du Parti-Etat. 
Près de trois heures par jour de messages et de spots de propagande ont été 
insérés dans la nouvelle grille imposée par le ministère de la 
Communication à la chaîne rebaptisée RTNC-4 ". (DIA, Kinshasa, 13 décembre 
2000)

* Côte d'Ivoire. Parliamentary elections but violence continues - 6 
December: Opposition leader Alassane Ouattara's personal secretary, Babou 
Coulibaly, has been beaten to death by paramilitary police in Abidjan. 
Reports say he was beaten by gendarmes after leaving Mr Ouattara's house in 
Abidjan's Cocody district. 7 December: Reports of gunshots overnight in the 
northern town of Bondoukou where government forces were battling RDR 
activists. 8 December: Security reinforcement have been sent into the north 
as political leaders resume indirect peace talks. 9 December: EU observers 
will not monitor the parliamentary elections on 10 December. 10 December: 
Turnout is low in the parliamentary elections, with the main opposition 
party in the north boycotting the vote and southerners apparently staying 
at home of fear of violence on the streets. Voting has gone ahead amid 
tight security in Abidjan and elsewhere. 11 December: Early results show 
President Gbagbo's Ivorian Popular Front (FPI) running neck and neck with 
the former ruling Côte d'Ivoire Democratic Party. Alassana Ouattara has 
called the election invalid. 12 December: The results so far: The FPI has 
made large gains in the parliamentary elections. Mr Gbagbo's FPI has taken 
91 seats in the 225-seat assembly. The former ruling Côte d'Ivoire 
Democratic Party (PDCI) has 70. Other parties have taken 16 seats. The 
Press agency MISNA, reports that the Diocese of Man in western Côte 
d'Ivoire is overrun by fear after another attack against the religious 
personnel. It was only on 11 December, that the local Press reported the 
brutal attack carried out against the Bishop Joseph Niangoran Teky of Man 
on 12 October. Others attacks have taken place against Religious working in 
the diocese. 13 December: The PDCI says it has evidence of substantial 
irregularities which will be presented to the Electoral Commission. The 
party says although the irregularities had been found mainly in Abidjan, 
they have also been discovered elsewhere. (ANB-BIA, Brussels, 13 December 2000)

* Côte d'Ivoire. Elections législatives - 7 décembre. A trois jours des 
élections, les discussions ont repris entre le pouvoir et le RDR qui a 
décidé de boycotter les élections pour protester contre l'invalidation de 
son leader, Alassane Ouattara. Depuis plusieurs jours, les pressions 
internationales se sont multipliées pour inciter au dialogue et mettre un 
terme aux violences qui ont fait, officiellement, 23 morts et entraîné 
l'arrestation de 340 personnes. En fin d'après-midi, le porte-parole du RDR 
a déclaré que les pourparlers avec le gouvernement étaient dans l'impasse. 
D'autre part, des affrontements ont encore eu lieu dans le Nord, fief du 
RDR. Deux personnes ont été tuées à Korhogo; et dans le nord-est, les 
partisans du RDR ont saccagé le siège de l'ancien parti unique, le PDCI. - 
8 décembre. L'Union européenne a déploré la mise à l'écart de M. Ouattara 
et a vivement engagé les autorités ivoiriennes à restaurer la cohésion 
nationale. Les observateurs de l'UE ne participeront pas aux législatives. 
- 10 décembre. Elections. Contre toute attente, le scrutin s'est finalement 
déroulé dans le calme à Abidjan, où les forces de l'ordre étaient 
massivement déployées. Mais dans 29 des 32 circonscriptions des sept 
départements du nord classés "à risques", le scrutin n'a pas pu se tenir. A 
Korhogo et plusieurs autres villes, le vote a été fortement perturbé, des 
urnes ont été détruites et des responsables électoraux pourchassés. -13 
décembre. Selon les résultats définitifs publiés par la Commission 
électorale nationale, le parti du président Gbagbo, le Front populaire 
ivoirien (FPI) obtient 96 élus, contre 77 au Parti démocratique de Côte 
d'Ivoire (PDCI, l'ancien parti unique). La participation a été faible, ne 
s'élevant qu'à 33,12 %. Seuls 196 des 225 sièges de la nouvelle Assemblée 
nationale sont pourvus, 29 circonscriptions du Nord musulman ayant boycotté 
le scrutin. Aucune date n'a encore été arrêtée pour des élections 
partielles dans le nord du pays. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 décembre 
2000)


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