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Weekly anb10124.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-10-2000 PART # 4/6
* Kenya. Child killings - 5 October: The Kenyan police say they are still
holding three women in protective custody after mobs in Nairobi tried to
lynch them. Angry crowds have been searching for those responsible for the
brutal murder of three children and police say their investigations are
continuing. Today, it is calmer in Nairobi but public anger is still
bubbling beneath the surface. A police spokesman said the women being held
were not suspected of involvement in the murder of the three young girls,
aged five, six and ten years who were found separately during the past
week. Another nine-month old baby girl is reported to be missing from her
home. These incidents triggered two days of rioting in Nairobi. 6 October:
Another person has been killed amid rising public fears about child
murders. The latest victim died in the central town of Nakuru on 5
October. (BBC News, 5-6 October 2000)
* Kenya. Emeutes estudiantines - Le 9 octobre, l'université Kenyatta de
Nairobi a fermé ses portes pour une durée indéterminée, pour la deuxième
fois en quatre mois. Le campus a été le théâtre de désordres virulents. Les
étudiants ont commencé leur protestation le 5 octobre au soir, et ont
continué les deux jours suivants par des incendies, des pillages et des
destructions. La circulation sur l'importante artère Thika-Nairobi a été
bloquée par des barricades et des jets de pierres. Des blessés ont été
signalés. Diverses raisons ont été invoquées: la non-activation des
services Internet déjà payés, des suspensions et expulsions d'étudiants, le
retard dans l'élaboration de la nouvelle Constitution, et surtout la
mauvaise gestion et la corruption dans les milieux
universitaires. (Misna, Italie, 9 octobre 2000)
* Kenya. Médias - Le président Daniel Arap Moi a appelé les stations de
radio à diffuser leurs programmes en langues nationales (kiswahili et
anglais) au lieu des langues tribales, afin de renforcer l'unité nationale
dans le pays, a rapporté la presse locale le 9 octobre. Les programmes
radiodiffusés en langues tribales ont provoqué de l'animosité entre les
diverses communautés ethniques dans d'autres pays, a-t-il souligné. Il a
critiqué certains médias qui travaillent pour des intérêts tribaux, tout en
indiquant qu'il ne s'opposait pas à la diversification culturelle dans le
pays. Le Kenya compte actuellement quatre stations de radio en langues
vernaculaires, y compris le hindou et le kikuyu. (Agence burundaise de
presse, 10 octobre 2000)
* Kenya. Affrontements entre police et une secte - Le 9 octobre, de
nombreuses personnes ont été blessées, dont certaines gravement, quand la
police anti-émeute et les membres de la secte interdite Mungiki se sont
affrontés dans les quartiers pauvres d'Huruma et de Mathare dans la
banlieue nord de Nairobi. La police était arrivée pour disperser une
réunion de prière et avait ordonné à plusieurs centaines de membres de la
secte à se disperser. Ces derniers auraient refusé, obligeant les policiers
à faire usage de la force. Enragés, les membres de la secte ont alors
dévasté le collège chrétien de Bethany voisin, endommageant sur leur
passage une église, des véhicules et plusieurs salles de classe. Au moins
20 personnes ont été blessées. (PANA, 11 octobre 2000)
* Liberia. Civilians flee rebels - Thousands of civilians are fleeing the
latest fighting in northern Liberia. Rebels shelled the regional capital,
Zorzor, over the weekend and civilians have fled as far as the central town
of Gbarnga. Sources in Lofa County said the shelling had been from Yeala, a
town near Liberia's border with Guinea. (BBC News, 10 October 2000)
* Libéria. Les affrontements s'intensifient - 9 octobre. En fin de
semaine, les affrontements dans le comté de Lofa (nord du Libéria) se sont
étendus vers le sud à la ville de Zorzor, à environ 210 km au nord de
Monrovia. Des coups de feu et des bombardements ont été signalés. Un nombre
non confirmé de personnes ont fui en direction de Gbamga, une ville située
à 150 km à l'est de Monrovia, ont indiqué des sources humanitaires. On
ignore qui était derrière cette attaque. Le Libéria a accusé la Guinée
d'abriter des dissidents, mais le bombardement pourrait provenir des forces
guinéennes. Le mois dernier, des combattants basés au Libéria et en Sierra
Leone avaient attaqué la Guinée à plusieurs reprises. - 11 octobre. Le
vice-président libérien a annoncé que l'armée libérienne avait repris le
contrôle de la localité de Zorzor, tuant plusieurs soldats guinéens et en
blessant beaucoup d'autres. Selon le ministre de l'Information, des chars
guinéens avaient escorté les insurgés libériens qui avaient attaqué
Zorzor. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 2000)
* Liberia. Taylor barred from entering USA - President Charles Taylor,
senior members of his government and close supporters and family members
have been barred from entering the United States, the White House announced
on 11 October. President Clinton said he issued the ban order because
Taylor and Liberia are suspected of helping rebels in Sierra Leone. Clinton
said he took action after receiving "no positive response" to repeated US
requests that Liberia stop trafficking in weapons and illicit diamonds
which "fuel the war in Sierra Leone". The US has asked its non-essential
diplomatic staff and private citizens in Liberia to leave the country
immediately. (CNN, 11 October 2000)
* Libya. Nigerians repatriated - Thousands of Nigerians have been
returning to Libya as part of an organised repatriation in the wake of
widespread violence directed against immigrants from sub-Saharan Africa.
Several plane loads of Nigerians have already arrived at Lagos airport. The
returnees have been giving graphic accounts of the clashes in the Libyan
capital, Tripoli, and other cities. They say that many Nigerians were
killed. The hundreds of returnees who have arrived are angry and frightened
at what has been happening in Libya in recent weeks. They said attacks
against Africans began at the beginning of September after an apparently
trivial dispute in a crowd at a football match. (BBC News, 5 October 2000)
* Libye. Les massacres de travailleurs noirs - Ces dernières semaines, la
Libye a été le théâtre de scènes de lynchage et de meurtres visant des
travailleurs immigrés d'Afrique noire. Selon des témoignages recueillis le
6 octobre par l'AFP à Lagos auprès de Nigérians expulsés, des dizaines
(notamment du Tchad, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Soudan) ont été
tués, depuis août, dans des violences racistes perpétrées par des Libyens.
3.600 Nigérians ont déjà été rapatriés depuis le 4 octobre. Le dirigeant
libyen Kadhafi, qui affiche depuis quelques années l'ambition d'être le
leader d'une Afrique solidaire, avait ouvert les portes de son pays à ses
"frères" d'Afrique noire, les invitant à s'installer en Libye. Fuyant la
misère, ils avaient répondu par milliers. Ils sont aujourd'hui un million
de Noirs pour une population de 6 millions de Libyens. - Le 9 octobre, le
colonel Kadhafi a annoncé qu'une enquête était en cours. Dans un télégramme
envoyé au président ghanéen Rawlings, il s'est dit "désolé des accrochages
qui ont eu lieu entre des frères...". Il a rejeté la responsabilité des
incidents sur des "parties ennemies", sans toutefois préciser l'identité de
ces "ennemis". (ANB-BIA, de sources diverses, 10 octobre 2000)
* Libye. Collision d'avions - Quatre personnes, dont trois Français, sont
portées disparues après la collision en Libye, le 9 octobre dans
l'après-midi, de deux avions légers, rapporte l'agence libyenne Jana. La
collision s'est produite peu après le décollage des appareils de l'aéroport
de Maatigha, près de Tripoli. Les avions participaient à un rallye aérien
humanitaire entre Paris et le Kenya, via l'Egypte et la Libye. (Le Monde,
France, 12 octobre 2000)
* Malawi. Death sentences - On 6 October, The High Court sentenced two
people to death after a week-long trial of three men accused of being
behind the serial killings of women in the southern district of Chiradzulu,
some 40 km from Blantyre. After the summing up of the case by both the
Prosecution and the Defence, the 12-member jury that included seven women,
took less than twenty minutes to reach their verdict. Judge Frank Kapanda
then sentenced the two principal accused, Thomson Fulaye Bokhobokho and his
accomplice, Liviel Jonathan, to death. The third accused was acquitted. It
is however, very doubtful if the two condemned will hang. According to the
law of the country, before a capital sentence is carried out, the President
has to sign the death warrant. President Muluzi has vowed that during his
tenure of office, he will never sign a death warrant. (Brian Ligomeka,
ANB-BIA, Malawi, 10 October 2000
* Maroc. Prison pour le capitaine Adib - Le 6 octobre, le capitaine
Mustapha Adib a été condamné en appel à deux ans et six mois de prison par
le tribunal militaire de Rabat pour avoir violé le code militaire en
parlant à un journaliste étranger, avoir dénoncé la corruption dans l'armée
et avoir outragé celle-ci. Il sera radié de l'armée. Son avocat a dénoncé
une "nouvelle parodie de justice". (Libération, France, 7 octobre 2000)
* Morocco. Ex-prisoners hold protest march - Hundreds of former political
prisoners and activists in Morocco have held a protest march outside a
former secret prison to condemn past human rights abuses. The protests were
barred from entering Tazmamart prison situated in the Atlas Mountains 500
km south- east of Rabat, which was surrounded by dozens of paramilitary
troops. The demonstrators carried candles and red roses in memory of about
30 officers who they say died at the jail in the late 1970s and 1980s. The
urged the Moroccan government to hand over their remains to their relatives
and to put on trial those responsible for the detentions, deaths and
disappearances. (BBC News, 8 October 2000)
* Maroc. "Pèlerinage" à Tazmamart - Plusieurs centaines de personnes ont
quitté, le 7 octobre au matin, les grandes villes marocaines pour se rendre
en pèlerinage dans un coin perdu du Moyen-Atlas, au bagne de Tazmamart,
symbole des années de plomb qu'a connues le Maroc, a-t-on appris auprès des
organisateurs. Ce pèlerinage d'une journée avait pour but de "préserver la
mémoire, faire la lumière sur la disparition forcée et poursuivre les
responsables de cette politique qui a prévalu durant quatre décennies". La
manifestation rassemblait d'anciens détenus, des membres des familles des
personnes mortes en détention et de représentants de plusieurs partis
politiques et d'organisations non gouvernementales, à l'extérieur de
l'enceinte de cette caserne tristement célèbre. Fait saillant: la
manifestation a été autorisée par les autorités marocaines, qui ont pendant
longtemps nié jusqu'à l'existence du bagne, et qui ont commencé à
indemniser les familles des victimes. - Le 8 octobre, une équipe de
journalistes de France 3 a été retenue par la police pour avoir filmé
l'ex-bagne de Tazmamart. Tout leur matériel a été confisqué, en particulier
les cassettes qu'ils avaient réalisé la veille. (ANB-BIA, de sources
diverses, 10 octobre 2000)
* Maroc. Lutte contre la sécheresse - Le gouvernement marocain a déjà
mobilisé 304,4 millions de dollars pour le financement d'opérations dans le
cadre du programme de lutte contre les effets de la sécheresse, a-t-on
appris de source officielle à Rabat. Ces opérations concernent notamment la
sauvegarde du cheptel, l'approvisionnement en eau potable, l'aménagement de
pistes rurales, l'approvisonnement en céréales, le traitement des dettes
des agriculteurs et la protection de la forêt. Pour la période
octobre-décembre 2000, le gouvernement a arrêté une enveloppe de 123
millions de dollars. (PANA, 11 octobre 2000)
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