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Weekly anb10123.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 12-10-2000 PART # 3/6
* Congo (RDC). La "guerre" en Equateur - Le 6 octobre, le mouvement
rebelle MLC de J.P. Bemba a déclaré que les forces gouvernementales avaient
lancé des bombes sur le petit village de Konongo, dans la province de
l'Equateur (nord- ouest), heureusement sans faire de victimes. Le même
jour, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est réuni pour discuter d'une
prolongation de la mission de maintien de la paix en RDC. La mission a
signalé des difficultés pour obtenir du gouvernement l'autorisation
d'envoyer des vols sur la ville de Mbandaka, capitale de l'Equateur. - Le
10 octobre, les alliés du président Kabila (Zimbabwe, Angola, Namibie) ont
menacé Bemba d'une confrontation militaire s'il ne cessait pas de faire
avancer ses troupes vers Mbandaka. Le président zimbabwéen Mugabe a appelé
à la convocation d'urgence d'un sommet des chefs d'Etat des pays engagés
dans la guerre. Il accuse les rebelles du MLC de progresser vers Mbandaka
avec l'aide des soldats ougandais, ce que M. Bemba nie. Le 9 octobre à
Bruxelles, le médiateur du dialogue inter-congolais, Ketumile Masire, avait
déclaré qu'il était temps de relancer le dialogue dans l'intérêt de la
communauté internationale. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 octobre 2000)
* Congo (RDC). Obsèques de Mgr Kataliko - 5 octobre. Une messe de
requiem, présidée par le cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa, a été
célébrée le soir à Rome au collège Urbain. Tous les évêques du SCEAM,
réunis à Rome, ont concélébré. Dans son homélie, le cardinal Etsou a
rappelé le dernier message de Mgr Kataliko au SCEAM: "Les évêques doivent
parler, parler aux hommes politiques, aux autorités... parce que les
peuples africains souffrent et qu'on ne peut se taire". Le corps du défunt
doit être rapatrié le 6 octobre par avion. - 8 octobre. Plus de 300.000
fidèles de toutes confessions ont assisté ce dimanche à Bukavu au passage
du cortège funèbre accompagnant le cercueil de Mgr Kataliko. Deux colonnes
de fidèles de 34 km de long ont accueilli leur pasteur. A l'entrée de la
ville, tout Bukavu était là, sous la pluie battante. A partir de 18h, le
corps de Mgr Kataliko était exposé dans la cathédrale, envahie depuis le
matin par la foule. Jusqu'à mardi, jour de l'enterrement, les sept
paroisses de la ville assureront à tour de rôle la veillée du défunt. - 10
octobre. La messe de funérailles, qui a été célébrée devant une foule
immense, a été présidée par Mgr Nday, évêque de Kongolo et délégué de
conférence épiscopale, entouré de plusieurs évêques congolais et de quatre
évêques venus du Rwanda. Mgr Kataliko a été inhumé à côté de son
prédécesseur, Mgr Christophe Munzihirwa. La célébration s'est déroulée dans
la dignité, malgré une véritable provocation perpétrée la veille par les
autorités de Bukavu. Des militaires ont en effet arrêté et tabassé treize
représentants de plusieurs organisations de défense des droits de l'homme,
et saccagé les bureaux du groupe catholique Jérémie. Les prisonniers ont
été relâchés au bout de quelques heures. (ANB- BIA, de sources diverses,
11 octobre 2000)
* Côte d'Ivoire. Junta clampdown - 5 October: Thousands of immigrants are
fleeing from Côte d'Ivoire, fearful of being targeted by civil unrest if
opposition leaders are barred from the presidential elections. Immigrants
from neighbouring West African countries, and Muslims from northern Côte
d'Ivoire, are the primary support base of the main opposition candidate,
Alassane Dramane Ouattara, who is expected to be excluded from the vote.
Several Ouattara supporters have warned of civil unrest if he is excluded,
and junta officials have countered with threats of harsh reprisals for any
violence. 6 October: The Supreme court disqualifies Alassane Ouattara from
contesting the presidential election. The court's constitutional chamber
president, Tyia Kone, says that Mr Ouattara does not fulfil the nationality
requirements for candidates. The candidacy of General Guei and four others
is cleared. This means that 14 presidential hopefuls have been disqualified
and five approved. 8 October: The United States and France have denounced
Côte d'Ivoire's decision to bar key candidates from contesting the
election. In Côte d'Ivoire, the main political parties said they were
joining forces to prevent the country's military leader from consolidating
power. 9 October: About 60 demonstrators break into Côte d'Ivoire's embassy
in Paris, breaking windows and lighting fires to protest against Alassane
Ouattara's disqualification. In Côte d'Ivoire, the State of Emergency has
been extended until 13 October. 10 October: Hundreds of people backing
General Guei and other supporting the leader of the Ivorian Labour Party,
Professor Francis Wodie, march through the streets of Abidjan to campaign
for their candidates in the 22 October presidential election. Three other
candidates endorsed by the Supreme Court to contest -- Theodore Mel of the
Union for Democrats of Côte d'Ivoire, Gustave Dioulo (independent), and
Laurent Gbagbo of the Ivorian Popular Front, were campaigning in upcountry
towns. (ANB-BIA, Brussels, 11 October 2000)
* Côte d'Ivoire. La candidature Ouattara invalidée - 6 octobre. La
candidature à l'élection présidentielle de l'ancien Premier ministre
Alassane Ouattara a été rejetée par la Cour suprême. La Cour a mis en cause
notamment le certificat de nationalité ivoirienne de M. Ouattara (évoquant
des "doutes persistants" sur ses parents) et a estimé qu'il s'était prévalu
d'une autre nationalité, évoquant sa nomination à plusieurs postes dans des
institutions internationales au titre de la Haute Volta (actuel Burkina
Faso). Emile Constant Bombet, le candidat de l'ancien parti au pouvoir (le
PDCI), ainsi que tous les autres candidats apparentés à ce parti, dont
l'ex-président Bédié, se trouvent également sur le banc des recalés. Cinq
candidatures sur treize ont été avalisées par la Cour: celles du chef de la
junte Robert Gueï, Laurent Gbagbo, Théodore Mel Eg, Nicolas Dioulo et
Francis Wodié. Les mesures préventives musclées (état d'urgence,
couvre-feu, arrestations) de la junte ont dissuadé toute velléité de
protestation et un calme plat a suivi l'annonce de la liste définitive des
hommes politiques éligibles. M. Ouattara a dénoncé une "mascarade" qui vide
le scrutin de tout sens, mais a appelé au calme. Le PDCI s'est dit "surpris
et déçu". A l'étranger, les Etats-Unis ont fustigé une "décision injuste
qui prive le peuple ivoirien de tout choix décisif" et ont suspendu leur
aide à la préparation des élections. La France a simplement déploré que "la
liberté de choix soit restreinte". - 8 octobre. Lors d'une réunion houleuse
du bureau politique du PDCI, la majorité des orateurs ont appelé à empêcher
la tenue des présidentielles le 22 octobre. - 9 octobre Laurent Gbagbo a
appelé tous les partis à se regrouper derrière sa candidature afin de
mettre fin à la dictature militaire, sans rencontrer beaucoup
d'enthousiasme. A Paris, des manifestants ont envahi l'ambassade de Côte
d'Ivoire, mettant le feu à plusieurs bureaux. La junte militaire a annoncé
un prolongement de l'état d'urgence jusqu'au 13 octobre. -9-10 octobre. Le
secrétaire général de l'Onu a "noté avec regret" que les représentants des
principales forces politiques aient été écartés de l'élection. L'Union
européenne a exprimé ces mêmes "regrets" et a suspendu son assistance
financière à l'élection présidentielle. L'ancien président Bédié a appelé
au boycottage de l'élection. D'autre part, de nouveaux affrontements
ethniques dans le sud-est du pays ont causé la mort de cinq personnes, a
rapporté la presse locale. Quatre immigrants du Burkina Faso ont eu la
gorge tranchée par des agresseurs inconnus, le vendredi 6 octobre, et une
cinquième victime est morte au cours du week-end des suites de ses
blessures. - 11 octobre. Plus de la moitié des députés du PDCI (75 sur 145)
ont annoncé leur ralliement au général Gueï, le chef de la junte au
pouvoir, appelant à voter pour lui aux présidentielles. (ANB-BIA, de
sources diverses, 12 octobre 2000)
* Ethiopie. Réélection du Premier ministre - Le 10 octobre, le Premier
ministre éthiopien Meles Zenawi a été réélu pour cinq ans par acclamation
au Parlement dominé par son parti. Le Front démocratique révolutionnaire
populaire éthiopien a remporté 479 des 547 sièges lors des élections
générales de mai. M. Meles a insisté sur la nécessité de poursuivre le
processus de paix avec l'Erythrée et de relancer les projets de
développement interrompus pendant deux années de guerre. (AP, 10 octobre
2000)
* Erythrée/Soudan. Oeuvrer pour la paix - Le 7 octobre, le président
érythréen Afewerki a terminé une visite officielle de trois jours au
Soudan, au cours de laquelle il a eu des entretiens avec le président Omar
el-Béchir et d'autres hauts responsables. Un communiqué conjoint fait état
de la détermination des deux pays à promouvoir leurs relations de bon
voisinage et exprimé leur détermination à oeuvrer pour la résolution
pacifique des conflits et l'instauration d'une atmosphère favorable à une
coopération constructive. En 1995, le Soudan et l'Erythrée avaient rompu
leurs relations diplomatiques après s'être accusés mutuellement
d'encourager des activités rebelles d'un côté comme de l'autre de leur
frontière commune. (PANA, 8 octobre 2000)
* The Gambia. Police try pedal power - For many years now, the Gambian
Police has been battling hard to restore public confidence in its ailing
image. Allegations of corruption and inefficiency as well as bias,
harassment and intimidation are not new. In response to these concerns, the
police are trying to revive public faith in schemes like the bicycle
patrol. A pedal power fleet has recently been introduced in Banjul to
reduce the rising level of crime. Each patrol,officer is provided with a
brand new blue uniform and bicycle. In Banjul, there is a new air of
enthusiasm about the scheme. (BBC News. 9 October 2000)
* Guinée. Appel du pape - Jean-Paul II a appelé à une cessation de la
violence en Guinée et s'est dit particulièrement préoccupé par les
agressions dont sont victimes les réfugiés et les missionnaires
catholiques, a rapporté la BBC. "Nous recevons depuis quelques semaines des
informations inquiétantes faisant état d'attaques perpétrées contre les
populations locales et les réfugiés originaires du Libéria et de la Sierra
Leone, a-t-il déclaré. Je demande, au nom de Dieu, que les auteurs de tels
actes de violence y renoncent et respectent les droits de tous, en
particulier ceux des réfugiés qui vivent déjà dans une situation précaire".
Les attaques transfrontalières menées par des hommes armés venus du Libéria
et de la Sierra Leone ont fait au moins 200 morts le mois dernier. Deux
missionnaires avaient été enlevés au début du mois de septembre. (IRIN,
Abidjan, 5 octobre 2000)
* Guinée. Renforcer le système de santé - Le Fonds africain pour le
développement (FAD) a approuvé un prêt de 9,3 millions de dollars en vue du
financement de la 3e phase d'un projet de renforcement du système de santé
en Guinée. L'objectif est d'aider à l'amélioration de l'état de santé de la
population en général et de celle de la mère et l'enfant en particulier, a
indiqué le FAD le 4 octobre. Le projet vise à améliorer l'accès aux
services de santé dans les faubourgs de Conakry, de Tougue, de Gaoual et de
Koundara. (IRIN, Abidjan, 9 octobre 2000)
* Guinée-Bissau. Nouveau Conseil d'Etat - Le président de la
Guinée-Bissau, Kumba Yala, a nommé un nouveau Conseil d'Etat comprenant des
membres de tous les partis politiques représentés au Parlement ainsi que
des organisations civiles, dans l'objectif de le conseiller sur des
décisions clés. Le conseil assumerait le rôle politique de l'ancienne junte
militaire. (IRIN, Abidjan, 10 octobre 2000)
* Equatorial Guinea. Eric "the Eel" arrives in UK - Eric "the Eel"
Moussambani seems to be getting into the habit of taking his time over
things. After his record slow performance in the 100m freestyle, the
Olympic swimmer has had a bit of trouble getting to Britain for an awards
ceremony. Moussambani's journey from Equatorial Guinea -- already something
of a marathon at four days -- almost had to be abandoned when his
President, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, threatened to prevent him leaving
the country. Organisers of last night's National Television Awards, wanted
him at the Royal Albert Hall in London to receive an award but the
President had pencilled the athlete in for a ceremony of his own. The
President was so determined that his country's most famous athlete should
attend a reception for Guinea's other Olympic contenders, that he ordered
Moussambani's plane to be intercepted in Cameroon. The jet was grounded for
an hour while the British High Commissioner, George Boon, and the awards
programme director argued for the swimmer to be allowed to fly to Britain.
The 22-year-old was eventually granted a visa after Mr Boon persuaded the
President that Moussambani's appearance of last night's award's show would
increase the country's profile. (The Guardian, UK, 11 October 2000)
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