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Weekly anb09212.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-09-2000 PART #2/6
* Burundi. Doubts over ceasefire - 19 September: President Buyoya of
Burundi says he doesn't expect a ceasefire to be signed any time soon in
his country. "There can be no ceasefire without negotiations. I have no
illusions that a formal ceasefire will be signed". 20 September: President
Buyoya is now in Kenya for talks aimed at ending his country's civil war.
Representatives of the two main rebel groups in Burundi, the FDD and the
FNL, which were among those who did not sign last month's peace accord
signed in Tanzania, are expected to attend the meeting. 20 September: MISNA
has sent the following dispatch timed at 17.08 hrs: "A short while ago in
Nairobi the three missing Tutsi delegations signed the preliminary peace
accord which had previously been signed by the others involved in the
negotiations on 28 August in Arusha, Tanzania. The three groups that signed
are: the Independent Workers Party (PIT); the Rally for Democracy and
Economic and Social Development (RADDES); and the National Alliance for Law
and Economic Development (ANADDES). For the moment there are no reports on
the outcome of the second part of the Kenyan summit, in which President
Buyoya is to meet with the leaders of the two main Hutu rebel groups, the
National Liberation Forces (FNL) and the Forces for the Defence of
Democracy (FDD)". The BBC issued a report the same day, timed at 18.53 hrs
GMT, stating: "Burundi's two main Hutu rebel groups have refused to sign
the ceasefire...The FDD and the FNL said they had had no input into the
process aimed at ending Burundi's civil war". 21 September: Reuters sent
the following report at 1.24 a.m.: "A communique issued after the meeting
-- which included the Presidents of Kenya, Uganda, Rwanda and Tanzania --
called for all sides to sign a ceasefire within 30 days. The summit further
called on them to declare an immediate suspension of hostilities pending
the conclusion of a ceasefire agreement". (ANB-BIA, Brussels, 21
September 2000)
* Burundi. Toujours pas de cessez-le-feu - 18 septembre. Un responsable
du bureau de coordination des agences humanitaires de l'Onu (OCHA) a
indiqué que les camps de regroupement de la province de Bujumbura rural ont
"tous été démantelés". Il s'agit des camps où sont regroupés de force les
paysans hutu de zones où l'armée est confrontée à des attaques des
guérillas. Le démantèlement de ces camps, éparpillés dans tout le pays, est
exigé par la guérilla hutu avant toute négociation d'un cessez-le-feu. Mais
il en resterait quelque 300 en dehors de Bujumbura rural, abritant plus de
550.000 Burundais, selon AFP. D'autre part, la rébellion exige également la
libération de plus de 11.000 prisonniers politiques. Les deux principaux
mouvements rebelles, le FDD et le FNL, se rendront le 20 septembre àNairobi
pour des discussions avec le gouvernement, mais un accord de cessez-le-feu
semble rester encore bien loin au regard des préconditions posées. Le 18
septembre, le président Buyoya a dit qu'il ne s'attendait pas à la
conclusion d'une trêve dans un proche avenir. -19 septembre. Lors de la
prochaine session de pourparlers à Arusha du 25 au 28 septembre, le
gouvernement, le Parlement et l'opposition discuteront de l'application de
24 clauses de l'accord de paix signé le 28 août, rapporte l'Agence
burundaise de presse. Seront notamment au menu des pourparlers: la future
transition au pouvoir, la nomination des représentants à la commission de
suivi, le retour des réfugiés et des dirigeants en exil, le calendrier pour
la mise en place de l'exécutif et du législatif. - 20 septembre. Réunis à
Nairobi, le gouvernement burundais et les groupes armés rebelles ont refusé
d'avoir des négociations directes. Les guérillas refusent de négocier un
cessez-le-feu avant la réalisation de leurs prélables. Le sommet, auquel
participaient les chefs d'Etat de la région, a appelé les parties à
"résoudre les problèmes et à signer un accord de cessez-le-feu dans les
trente jours". Sinon, des sanctions internationales pourront être utilisées
pour forcer les rebelles à coopérer, ont déclaré les présidents du Kenya,
du Rwanda, de Tanzanie et de l'Ouganda. Ils ont dit qu'ils se réservaient
le droit de mettre un terme au cycle de violences au Burundi. Le sommet a
par ailleurs été l'occasion pour trois petits partis tutsi de signer
l'accord de paix, qu'ils avaient refusé de signer le mois
dernier. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 septembre 2000)
* Congo (RDC). Mgr Kataliko revient à Bukavu - Le 14 septembre au soir,
l'archevêque de Bukavu, Mgr. Kataliko, est rentré inopinément chez lui
après sept mois d'exil forcé à Butembo. Venu en avion de Beni, accompagné
des évêques de Butembo, de Kasongo et de Goma, il est arrivé à l'aéroport
de Bukavu vers 18h. Les cloches ont sonné et la population a laissé éclater
sa joie dans une courte cérémonie à la cathédrale. En février dernier, Mgr
Kataliko qui s'était élevé souvent contre les répressions commises par les
armées rwandaise et ougandaise, avait été accusé par les rebelles du RCD-
Goma et l'armée du Rwanda de haine raciale et relégué à Butembo. Cet exil
forcé avait provoqué de nombreuses manifestations à Bukavu. Pendant ce
temps aussi, Mgr Kataliko a été nommé vice-président de la conférence
épiscopale congolaise. Le 15 septembre au matin, plus de 10.000 personnes
ont assisté, devant la cathédrale de Bukavu, à l'eucharistie présidée par
Mgr Kataliko. Le dimanche suivant, le 17 septembre, entre 30 et 40.000
chrétiens étaient massés devant la cathédrale pour participer à la messe
célébrée par leur évêque. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 septembre
2000) * Congo (RDC). Médias interdits - Le gouvernement congolais a
interdit huit chaînes de télévision et de radio privées. L'interdiction
prend effet immédiatement. Les chaînes censurées incluent les chaînes à
grande écoute RTKM et Antenne A, ainsi que plusieurs stations de radio
religieuses. Un communiqué du ministre de la Communication, Dominique
Sakombi, a accusé les médias interdits de n'avoir pas respecté la loi. Les
irrégularités évoquées incluent des enregistrements incomplets et le non-
règlement des taxes imposées aux médias dirigés par des étrangers, comme
Antenne A. (Le Soir, Belgique, 18 septembre 2000)
* Congo (RDC). Affrontements et déplacés - Selon la télévision congolaise
le 14 septembre, les forces gouvernementales auraient tué 93 soldats
rwandais dans des affrontements dans la province du Sud-Kivu, dans la
région de Walikale. Les soldats rwandais auraient ensuite mis le feu au
village de Malembe, tuant 41 civils, pour la plupart des femmes, des
enfants et des personnes âgées. Ces informations n'ont pu être confirmées.
- D'autre part, dans la province de l'Equateur, le Mouvement de libération
du Congo (MLC) de J.P. Bemba a affirmé, le 15 septembre, que l'armée
gouvernementale avait exécuté 51 civils "parce ce qu'ils soutenaient le
MLC", à Dongo, ville reprise par le MLC le 10 septembre. J.P. Bemba a par
ailleurs annoncé qu'il rejetait l'initiative de dialogue intercongolais
proposée par le régime de Kinshasa. "Nous demandons à Kabila de dire
clairement si oui ou non il est encore engagé vis-à-vis des accords de
Lusaka", a-t-il dit à l'AFP. - Le 16 septembre, l'armée rwandaise et les
rebelles congolais ont démenti la mort de 93 soldats rwandais annoncée par
Kinshasa. "Il n'y a même pas eu de combats... Il y a bien eu quelques
accrochages dans le Nord et le Sud-Kivu". - Pendant ce temps, la situation
humanitaire en RDC continue à se détériorer. Selon le bureau de l'Onu OCHA,
le nombre de personnes déplacées est passé de 1,4 million en juin à 1,8
million à la mi-septembre, suite aux affrontements à Kisangani, à
l'intensification des hostilités au Nord et Sud-Kivu, et aux combats
actuels au nord de l'Equateur. (ANB-BIA, de sources diverses, 19
septembre 2000)
* Congo (RDC). Cobalt riches - In the war-torn Congo RDC's heartland,
George Forrest, the Belgian mining and engineering magnate, is literally
moving a mountain. In what he says is the country's largest private
investment since independence, Mr Forrest's family company, together with
America's OMG and state-owned Gecamines, will by the end of the year start
transforming a 120-metre high and kilometre-round slag heap into cobalt, a
mineral used in aeronautics and mobile phone batteries. The hill, a
byproduct of copper processing, has dominate Lubumbashi -- the capital of
southern Katanga province and now the home of Congo's new 300-seat
parliament -- since the 1920s and is a potent symbol of the region's one-
time mining greatness. (Financial Times, UK, 20 september 2000)
* Côte d'Ivoire. La France renforce sa présence militaire - Les effectifs
des forces françaises, stationnées à Port Boué, près d'Abidjan, ont été
portés de 510 à 680 hommes, avec l'envoi d'une compagnie de légionnaires et
de 40 commandos des opérations spéciales destinés à la protection de
l'ambassade. Un transport de chalands de débarquement, l'Orage, avec des
hélicoptères et des commandos à bord, a été positionné dans le golfe de
Guinée. Selon les accords de défense qui lient la France et la Côte
d'Ivoire, les forces françaises peuvent compter, en temps normal, jusqu'à
700 hommes environ. Quelque 20.000 Français demeurent en Côte d'Ivoire, où
des élections présidentielles se tiendront le 22 octobre. (Le Monde,
France, 17 septembre 2000)
* Côte d'Ivoire. Coup de force avorté - Le 18 septembre à 3 heures du
matin, la résidence du chef de la junte, le général Gueï, a été attaquée
par des assaillants non identifiés. Après des échanges de tirs qui ont duré
environ deux heures, les forces loyalistes ont eu le dessus. Deux des
gardes ont été tués et un attaquant blessé. De jeunes soldats, reprochant
au général Gueï de n'avoir pas "respecté ses engagements" en se présentant
à la présidentielle, ont revendiqué dans la nuit cette attaque, avant de
revenir sur leur déclaration. La junte a arrêté une vingtaine de soldats de
la garde présidentielle, qui seraient proches d'Alassane Ouattara, le
principal rival du général aux présidentielles. Mais le parti de M.
Ouattara a démenti toute implication dans l'attaque. Dernièrement, le
général Gueï avait repris l'offensive contre Ouattara, lançant un nouvel
assaut juridique pour démontrer son "inéligibilité". La Cour suprême doit
se prononcer, le 7 octobre au plus tard, sur la légalité de la candidature
de M. Ouattara. - Le 19 septembre, après une nuit calme, la vie a repris
normalement à Abidjan, mais un impressionnant dispositif de commandos s'est
positionné sur les points stratégiques de la ville. Le porte-parole de la
junte a annoncé qu'il détenait des preuves sur la tentative d'assassinat de
son chef. Mais l'hypothèse d'un coup monté circule aussi à Abidjan. Le
bruit court également que la présidentielle serait une nouvelle fois
reculée. - Le 20 septembre, la junte a suspendu toute activité politique
jusqu'à l'ouverture officielle de la campagne pour l'élection
présidentielle. Par ailleurs, le général Gueï a convoqué pour le 21
septembre une réunion des responsables politiques, des chefs militaires et
des diplomates du pays; les chefs traditionnels, les syndicats et les
dirigeants religieux aussi ont été invités à assister à ce qui est décrit
comme une "réunion de consultation". (ANB-BIA, de sources diverses, 20
septembre 2000)
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