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Weekly anb09142.txt #6
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WEEKLY NEWS ISSUE of: 14-09-2000 PART #2/6
* Burundi. Tutsis to meet Mandela - 10 September: Representatives of the
three parties who did not sign last month's Burundi peace accord are on
their way to South Africa to meet Nelson Mandela. Burundi radio said the
three Tutsi-dominated parties wanted to see a ceasefire in place before
signing the accord. 11 September: One of Burundi's hardline Tutsi parties,
the Social Democratic Party (PSD) agree to sign the peace accord. The party
says it still has reservations but believes it is a first step towards
reconciliation in Burundi. Twelve people are killed as soldiers and rebels
clash near Bujumbura. The rebels had attacked army positions in Kanyosha
district. Local people are reported to have fled their homes as heavy
exchanges of gunfire as well as grenade and mortar explosions rattled the
area. (ANB-BIA, Brussels, 12 September 2000)
* Burundi. Moves for peace - 12 September: Burundi's Catholic Bishops
have called on all parties to the country's seven-year civil war to end
their hostilities and join the peace process. This follows a series of
attacks by Hutu rebels in Burundi since the signing of a peace accord last
month. The same day, the army and rebel groups accuse each other of
launching major offensives in the run-up to ceasefire talks later this
month. 13 September: The last three Tutsi groups in Burundi have agreed to
sign a peace agreement. "They have agreed without any reservations", says
Nelson Mandela. The three small parties are: the Independent Party of
Workers (PIT), the Union for Democracy and Economic and Social Development
(RADDES), and the National Alliance for Law and Economic Development
(ANADDE). Two leading Hutu rebel groups, the Forces for the Defence of
Democracy (FDD) and the National Liberation Forces (FNL) are the only
groups not to have agreed to sign the 28 August Arusha peace
accord. (ANB-BIA, Brussels, 14 September 2000)
* Congo (RDC). Fighting and troop buildups - 11 September: Jean-Pierre
Bemba, leader of the Congolese Liberation Movement (MLC), says his forces
seized the town of Dongo on 9 September and killed 43 soldiers loyal to
President Kabila. Dongo lies on the Ubangui River which divides Congo RDC
from the Central African Republic. It was captured by government forces on
25 July. There is no independent confirmation of Bemba's claims, but a
spokesman for Congo RDC gives the government version of fighting in the
same region, describing the enemy as "foreign forces" rather than Congolese
rebels. Fighting and accusations of troop buildup between the rebels and
the government in the northwestern Equateur province come despite
international efforts to pressure Kabila into allowing some of the planned
5,537 UN observers and troops to deploy in the government-controlled
western half of Congo. In Kinshasa, two government officials confirmed
there was heavy fighting in Equateur and blamed Rwanda and Uganda for
launching attacks against government forces. Also, MISNA reports another
outbreak of fighting, this time from Butembo in North Kivu. Initially it's
not clear who is attacking but according to Ugandan troops that control the
area under the aegis of the local rebel faction, RCD-ML, a group of
Mayi-Mayi launched an attack on the Ugandan military posts, which was,
however, repelled in just a few hours. (ANB-BIA, Brussels, 11 September 2000)
* Congo (RDC). Accrochages et combats - 6 septembre. Sur la principale
base militaire de Kinshasa des unités différentes ont échangé des tirs,
selon les autorités. D'après certaines sources, il y aurait eu 9 soldats
tués et 15 blessés lors de l'accrochage qui a éclaté le 6 septembre avant
l'aube et duré quelques heures. - Le 7 septembre, la mission d'observation
de l'Onu au Congo-Kinshasa (Monuc) a déclaré que les autorités congolaises
continuaient à conditionner la liberté du mouvement de son personnel à une
autorisation "politique". Pourtant, le 24 août dernier, le gouvernement
congolais avait annoncé l'allégement des conditions opérationnelles de la
mission. M. Morjane, représentant de l'Onu, avait déjà prévenu: "sans
liberté de mouvement, pas de déploiement" des casques bleus. -10 septembre.
Les rebelles du Mouvement de libération du Congo (MLC), dirigé par J.P.
Bemba, affirment avoir repris la ville de Dongo, dans la province de
l'Equateur. Située sur le fleuve Oubangui, à plus de 900 km au nord-est de
Kinshasa, Dongo était une importante position défensive des rebelles avant
d'être prise par les troupes de Kabila en juillet. Elle aurait été reprise
après cinq jours de violents combats. - Le 11 septembre, une attaque d'un
groupe de Maï-Maï contre la ville de Butembo, occupée par les troupes
ougandaises, a fait au moins 22 morts, essentiellement parmi les
assaillants, selon l'agence Misna. (ANB-BIA, de sources diverses, 12
septembre 2000)
* Congo (RDC). A Kinshasa - Au début de la semaine, à Kinshasa, le dollar
au marché noir a franchi la barre de 90 francs congolais, au moment de la
rentrée des classes et d'une pénurie de carburant. Les prix des produits de
première nécessité risquent d'entrer dans une spirale. La flambée du dollar
est survenue au moment où les autorités ont fermé sans préavis des
comptoirs de diamant agréés, accordant dans ce domaine à la firme Idi
Diamonds une licence d'exploitation exclusive pour une période de 18 mois.
La presse annonce déjà plusieurs cas de fermetures d'entreprises. D'autre
part, la Régie de distribution d'eau a annoncé qu'une bonne partie de la
ville de Kinshasa est privée d'eau potable, à la suite d'une panne qui
affecte la moitié des motopompes de l'usine de captage et de traitement
d'eau. La Régie est confrontée à des problèmes de carence de pièces de
rechange et d'intrants chimiques à cause de la diminution de ses moyens
financiers liée à la baisse de pouvoir d'achat de ses abonnés. (DIA,
Kinshasa, 13 septembre 2000)
* Congo (RDC). Dialogue avec les rebelles? - Le président Kabila a
demandé au Parlement de transition de former une commission chargée de
prendre contact avec les rebelles. A l'ouverture d'une session du nouveau
Parlement, le ministre de la Justice, Mwenze Kongolo, a déclaré que cette
"commission spéciale pour le dialogue intercongolais" devrait être confiée
à d'anciens chefs rebelles ralliés à Kinshasa. L'un d'entre eux, Etienne
Ngangura, a demandé pardon au peuple congolais pour le mal, les injustices
et les humiliations subies depuis le début de la guerre et il a affirmé
avoir été manipulé par les dirigeants rwandais. (Le Soir, Belgique, 14
septembre 2000)
* Congo (RDC). Kivu: attaque d'un autobus - On vient d'apprendre la mort
de 14 personnes tuées dans une attaque d'un autobus faisant la ligne
Uvira-Bukavu, le mardi 12 septembre. Le bus aurait été attaqué par des
soldats banyamulenge, en représailles contre la mort d'un des leurs, tué
deux jours auparavant par des assaillants armés. (ANB-BIA, Bruxelles, 14
septembre 2000)
* Côte d'Ivoire. Ouattara: "I'm not foreign" - Opposition leader Alassane
Dramane Ouattara has hit back at attempts to exclude him from next month's
presidential elections, insisting that his ancestry is fully Ivorian.
Lawyers for Mr Ouattara say genetic tests had shown that he was the son of
an Ivorian woman -- contradicting his opponents who say that Mr Ouattara's
mother was from Burkina Faso. Mr Ouattara's citizenship has been a burning
issue for more than a year in Côte d'Ivoire. (BBC News, 13 September 2000)
* Côte d'Ivoire. Intimidations - A l'approche de l'élection
présidentielle du 22 octobre, le pouvoir militaire a relancé l'offensive
contre plusieurs candidats. Le dossier pour "détournement de fonds publics"
concernant l'ancien ministre de l'Intérieur Emile Constant Bombet, candidat
du PDCI a été rouvert la semaine dernière. Le 11 septembre, un collectif
d'avocats, mandatés par "l'Etat ivoirien", a diffusé un dossier inédit pour
démontrer l'inéligibilité d'Alassane Ouattara, dans lequel figurent
plusieurs actes administratifs établis aux Etats-Unis, où il a fait ses
études, et où il se présente comme étant de nationalité voltaïque. D'autre
part, le général Gueï, lui- même candidat à l'élection, multiplie les
intimidations et les violences à l'encontre des journalistes. Ainsi, la
semaine dernière, après la parution d'un article dans le quotidien privé Le
Jour, son auteur, M. Beugré, a été convoqué par le chef de la junte et
ensuite battu par des soldats qui l'ont menacé de revenir le chercher s'il
écrivait à nouveau un article sur le général. Par ailleurs, six colonels,
réputés proches de l'ancien président Bédié, et six caporaux, proches de M.
Ouattara, sont toujours aux arrêts en attente d'un procès pour atteinte à
la sûreté de l'Etat. (D'après Le Monde, France, 14 septembre 2000)
* Egypte. Elections législatives - Le président Moubarak a fixé au 18
octobre le début des législatives et s'est engagé à ce qu'elles soient
"libres", a déclaré le ministre de l'information Safouat al-Chérif le 10
septembre. Celui-ci a précisé que l'élection de 444 députés, selon un
scrutin uninominal à deux tours, commencera le 18 octobre et se déroulera,
pour la première fois, en trois phases pour s'achever le 15 novembre. (La
Croix, France, 11 septembre 2000)
* Egypt. The economy is "back on track" - On 12 September, Egypt's prime
minister, Atef Obeid, assured foreign investors that the economy was "back
on track" after a downturn that he blamed on the legacy of the Asian
financial crisis, low oil prices and a slump in tourism. Mr Obeid's speech
to a Euromoney conference in Cairo was the latest effort by the government
to promote optimism in an economy that for most of this year has been
struggling with a severe liquidity crisis, the looming prospect of big loan
defaults and a crisis of confidence over outstanding government debt to the
private sector. (Financial Times, UK, 13 September 2000)
* Egypte. Morts déplacés au Caire - Les autorités ont commencé à déplacer
des milliers de tombes de la Cité des morts, le cimetière historique de la
capitale, où s'entassent des milliers de squatters. Objectif d'un projet
controversé: permettre l'élargissement de la route et déplacer, sur vingt
ans, toutes les tombes de la Cité hors de la ville pour construire de
nouveaux logements. (Libération, France, 14 septembre 2000)
* Ethiopie/Erythrée. Déploiement des casques bleus - Lors d'une réunion
tenue à New York le 8 septembre, le secrétaire général de l'Onu a informé
le Premier ministre éthiopien que la Mission de l'Onu pour le maintien de
la paix en Ethiopie et en Erythrée (MNMEE) sera mise en place en octobre.
23 observateurs ont déjà été envoyés en Ethiopie et autant en Erythrée afin
de faciliter le déploiement des 4.200 hommes de la MNMEE. Ils sont chargés
de travailler en liaison avec les civils et militaires des deux pays pour
établir des mécanismes de vérification de la cessation des hostilités et
aider à la planification de l'opération de maintien de la paix. 19 pays se
sont dits disposés à envoyer des troupes dans le cadre de la
MNMEE. (D'après PANA, 10 septembre 2000)
* Guinée. Missionnaires enlevés - Trois missionnaires italiens, deux
Xavériens et un volontaire laïc, ont été capturés par des rebelles du RUF
dans le village guinéen de Pamlap, à la frontière avec la Sierra Leone. Le
volontaire aurait réussi ensuite à s'échapper. Les rebelles ont attaqué la
localité le 6 septembre à 2h30 du matin et les missionnaires ont été
kidnappés alors qu'ils tentaient de fuir. L'un d'eux, le père Mosele, avait
déjà été enlevé par les hommes du RUF en février 1999 et libéré en avril.
Les trois missionnaires travaillent à Pamlap dans le cadre d'un projet
d'assistance aux réfugiés sierra-léonais. - Le 11 septembre, on signalait
que les deux prêtres avaient été aperçus en Sierra Leone, non loin du lieu
où ils avaient été capturés, et qu'ils semblaient en bonne
santé. (D'après Misna, 7-11 septembre 2000)
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