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Weekly anb09072.txt #6



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 07-09-2000      PART #2/6

* Comores. Poursuite des négociations  -  Après avoir signé, le 26 août, un 
accord de réconciliation, la "déclaration commune de Fromboli", le pouvoir 
militaire de Moroni et les indépendantistes anjouanais poursuivent leurs 
négociations. Pour la première fois en trois ans de crise, une délégation 
d'Anjouan a effectué, le 30 août, une visite à Moroni, où les deux parties 
son convenues de rétablir au plus vite les liens aériens, maritimes et 
téléphoniques. Ombre au tableau: l'OUA, qui ne reconnaît ni le régime 
militaire de Moroni sur l'île de la Grande Comore, ni celui issu de la 
sécession d'Anjouan, a rejeté la déclaration de Fromboli, estimant qu'elle 
compromet l'unité des Comores.   (D'après Le Monde, France, 2 septembre 2000)

* Comoros. Sanctions against Anjouan lifted  -  31 August: The Comorian 
government unilaterally lifts the economic embargo that has been imposed on 
the separatist island of Anjouan. Consequently, the Moroni authorities 
immediately allow the free movement of persons and goods by sea and re-open 
telephone links between the three islands in the Comorian archipelago. The 
sanctions were recommended by the Organisation of African Unity in a bid to 
end Anjouan's dissidence and to find a peaceful solution to the Comorian 
constitutional crisis. The decision to end the sanctions was taken at the 
end of a meeting between Comorian authorities and a delegation of the 
Anjouan movement, which had come "to make a follow-up of the Fomboni 
declaration." One of the participants at the meeting said that political 
realities had forced the regime of Col. Assoumani Azali, who took power on 
30 April 1999, to lift the sanctions. 6 September: The Republic of Comoros 
is to be overhauled, getting a new name, flag and Constitution.   (ANB-BIA, 
Brussels, 7 September 2000)

* Congo (RDC). Après l'attentat à Bukavu  -  31 août. Selon des sources 
locales, Mme Régime Mutijima, M. Gervais Chirhalwirwa et M. Paulin 
Bapolisi, arrêtés le 29 août à Bukavu, après l'explosion d'une bombe en 
pleine kermesse le 26, viennent d'être transférés de Goma à Kisangani, sur 
décision du RCD et de Kigali, après avoir été frappés et torturés. On 
craint pour leur vie et pour d'autres personnes menacées également 
d'arrestation. Par ailleurs, selon ces mêmes sources, il n'y aurait plus de 
doute sur l'identité des auteurs de l'attentat: ce seraient bien des 
soldats rwandais. Ceux-ci ont été vus à la kermesse peu avant l'explosion 
et certaines personnes ont été sauvées parce que ces soldats leur avaient 
dit de quitter les lieux. D'autre part, le fait que le courant électrique 
ait été coupé de 20h15 à 20h35 et encore quelques secondes après 
l'explosion de la bombe, indique que l'action était bien planifiée; la 
centrale est sous la garde permanente des soldats rwandais. Des 
observateurs sur place pensent que l'attentat s'inscrit dans une stratégie 
de guerre d'opinion contre Kabila et dans le but de faire du Kivu un 
protectorat rwandais. (Ndlr. Au 31 août, le bilan de l'attentat était de 13 
morts). (Réseau européen pour le Congo, Bruxelles, 1er septembre 2000)

* Congo (RDC) Growing instability in North Kivu  -  Numerous people were 
killed in a violent confrontation between Ugandan and Congolese forces on 
26 August near Lubero (45km south of Butembo, North Kivu, Congo RDC). The 
death toll of the fighting, however, varies according to sources: some say 
that over 30 Congolese were killed, while others say that hundreds of 
Ugandans died. The Congolese involved in the clashes were for the most part 
Mayi-Mayi. This recent episode of violence clearly confirms the growing 
instability in North Kivu, widely controlled by Ugandan troops led by Wamba 
dia Wamba, head of the RCD-ML (Congolese Rally for Democracy-Liberation 
Movement). The new escalation of violence began a few weeks ago, when Dia 
Wamba dismissed his second-in-command, Mbusa Nyamwisi, and other 
collaborators, accusing them of close relations with the Rwandan 
government, which under the umbrella of the RCD-Goma, controls South Kivu. 
Nyamwisi, who maintained close contacts with Kigali, sought support from 
the population of North Kivu, from where he originates. He, in fact, 
convinced various groups of Mayi-Mayi, in this conflict allied to the 
government of Kinshasa, to fight against the Ugandans. One of the results 
of his campaign was the violent confrontation in Lubero.   (MISNA, 1 
September 2000)

* Congo (RDC). Relecture des accords de Lusaka  -  Le 1er septembre, lors 
d'une conférence de presse à Bruxelles, le ministre congolais de 
l'Intérieur Gaëtan Kakudji a plaidé pour "une nouvelle lecture" des accords 
de Lusaka signés en 1999. Il cite notamment comme nouvelles données: les 
affrontements armés entre Ougandais et Rwandais, la demande par le Conseil 
de sécurité de leur retrait immédiat du Congo, la défection de plusieurs 
signataires de l'accord pour le compte de la rébellion. Le gouvernement 
congolais estime donc que ces faits lui permettent de faire appel à 
l'article 62 de la Convention de Vienne autorisant à se retirer d'un traité 
si des changements de circonstances essentielles transforment radicalement 
la portée des obligations. La RDC propose donc que les Etats signataires se 
retrouvent pour discuter de la question. - D'autre part, le 3 septembre à 
Dakar, le ministre congolais des Affaires étrangères, Yerodia, a encore dit 
que son gouvernement était prêt à recevoir les troupes devant composer la 
Mission d'observation de l'Onu au Congo. Le Sénégal est, avec le Maroc et 
le Pakistan, un des pays ayant proposé des troupes pour composer la 
Monuc.   (D'après La Libre Belgique, 2-4 septembre 2000)

* Congo (RDC). Two rebel groups consult in Gbadolite  -  Political and 
military leaders of the Goma faction of the Rwanda-backed Congolese Rally 
for Democracy and the Congolese Liberation Movement attend two days of 
talks in Gbadolite. The two rebel groups were holding their first 
consultation since their external backers fought in Kisangani. In a 
concluding joint communique, the two rebel groups affirmed their commitment 
to abide with the Lusaka peace agreement. They also confirmed their 
continued confidence with the facilitator of the inter- Congolese dialogue, 
Ketumile Masire, and called for the deployment of UN peacekeepers in 
Congo.   (PANA, Dakar, 3 September 2000)

* Congo (RDC). Remaniement ministériel  -  Supposé ouvrir son gouvernement 
à des opposants pour amorcer un débat national, le président Kabila a 
annoncé le 2 septembre un remaniement ministériel qui fait entrer dans son 
équipe deux poids lourds de l'ère Mobutu: le général Likulia Bolongo 
(dernier Premier ministre de Mobutu) prend en charge les Entreprises 
publiques; et Dominique Sakombi (grand ordonnateur du culte de la 
personnalité de l'ex-dictateur, et ancien conseiller de Kabila) devient 
ministre de la Communication. De plus, l'opposant Arthur Z'Hahidi Ngoma 
devient vice-ministre de la Francophonie et de la Coopération 
internationale; Grégoire Bakanjera ministre de l'Economie et de 
l'Industrie; Didier Mumengi ministre de la Jeunesse et des Sports. Le 
remaniement n'affecte pas les postes-clefs du gouvernement.   (ANB-BIA, de 
sources diverses, 4 septemnbre 2000)

* Congo (RDC). Droits de l'homme et massacres  -  L'association congolaise 
de défense des droits de l'homme Asadho rapporte que la rébellion du 
Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) et leurs alliés, les 
armées rwandaise et ougandaise, se rendent coupables de violations massives 
des droits de l'homme. L'Asadho met en cause le RCD dans l'attaque d'un 
restaurant à Kirima (ouest de Butembo), qui a fait 12 morts, et dans 
l'assassinat de deux jeunes accusés (à tort, dit-elle) de vol à Bukavu en 
août. L'Asadho attribue aussi à des militaires rwandais l'attentat à la 
grenade le 26 août à Bukavu. - D'autre part, selon le journal La Référence 
Plus du 6 septembre, citant le ministre des Affaires foncières, 300 
personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées entre le 
18 et le 24 août par des soldats rwandais dans le territoire de Shabunda, 
au Sud-Kivu. Les troupes rwandaises qui tentaient de s'emparer de la 
localité de Lulingu défendue par les combattants Maï-Maï, ont "rasé" les 
villages situés entre les centres miniers de Lulingu, après l'échec de leur 
opération, selon cette source.   (La Libre Belgique, 6-7 septembre 2000)

* Côte d'Ivoire. Reviewing the election timetable  -  31 August: The 
National Electoral Commission meets, after the military government's 
decision to push back the presidential poll until 22 October, to decide 
whether other election dates should also be revised. 1 September: The 
Electoral Commission says it is to re-open the process under which 
candidates can register to take part in the presidential 
election.   (ANB-BIA, Brussels, 1 September 2000)

* Côte d'Ivoire. Nouveaux candidats autorisés  -  La Côte d'Ivoire a décidé 
de permettre à de nouveaux aspirants de participer à l'élection 
présidentielle, dont le premier tour a été reporté au 22 octobre, a annoncé 
la commission nationale électorale le 1er septembre. Ils pourront 
s'inscrire à partir du 11 septembre. 19 personnes figurent déjà au nombre 
des candidats. La Cour suprême se prononcera en dernier ressort sur 
l'éligibilité des candidats en lice. Celle d'Alassane Ouattara est au 
centre de tous les débats.   (AP, 2 septembre 2000)

* Côte d'Ivoire. Heurts ethniques  -  Un affrontement entre membres de 
l'ethnie Kroumen et immigrés burkinabè a fait 3 morts et 6 disparus dans le 
sud-ouest de la Côte d'Ivoire le 28 août, a-t-on appris le 4 septembre de 
source préfectorale. Du coup, 2.500 Burkinabè ont dû être déplacés vers San 
Pedro, la grande ville voisine. Depuis un an, les Kroumen multiplient les 
actes d'intimidation afin de récupérer les terres occupés par les immigrés 
burkinabè. Des incidents similaires avaient fait officiellement 5 morts en 
novembre 1999, provoquant le retour dans leur pays de quelque 20.000 
Burkinabè, victimes d'une véritable chasse à l'homme. L'actuelle campagne 
présidentielle jongle également avec les critères ethniques. Le général 
Gueï, qui dirige la junte au pouvoir, use de tous les moyens pour empêcher 
la candidature d'Alassane Ouattara, qu'il accuse de s'être prévalu de la 
nationalité burkinabè. Le 4 septembre, la gendarmerie d'Abidjan a écroué 6 
membres de la garde personnelle du général Gueï, qu'elle accuse d'avoir 
préparé un coup d'Etat pour le compte de Ouattara. (Libération, France, 5 
septembre 2000)

* Côte d'Ivoire. Alleged coup plot  -  4 September: Ivorian security 
officials are holding six soldiers in connection with an alleged plot to 
overthrow the nation's junta leader. The six were arrested on 1 September 
are being held in a camp. Reports in Ivorian newspapers, today, say the 
soldiers are being held for questioning about their possible involvement in 
a n attempt to overthrow General Robert Guei. 6 September: The soldiers are 
charged with offenses relating to threats to state security.   (CNN, 5&6 
September 2000)

* Eritrea-Ethiopia. List of countries contributing to peace mission 
announced -  On 31 August, Kofi Annan announced the list of 19 countries 
which will contribute to the UN Mission in Eritrea and Ethiopia. Italy, 
Algeria, Austria, Canada, China, Finland, Ghana, India, Kenya, Nepal, Peru, 
Poland, Rumania, Spain, Sweden, Tanzania, Ukraine, Uruguay and 
Zambia.   (MISNA, Italy, 1 September 2000)

* Ethiopie. Rapatriement de refugiés  -  L'Ethiopie a accepté de rapatrier 
jusqu'à 20.000 de ses ressortissants réfugiés depuis de nombreuses années 
au Soudan, annonce une organisation d'aide aux réfugiés. L'Ethiopie, le 
Soudan et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés ont 
signé un accord en ce sens. Des centaines de milliers d'Ethiopiens ont fui 
leur pays pour échapper à la répression du dictateur Mengistu Haile Mariam 
entre 1975 et 1991. Environ 75.000 Ethiopiens réfugiés au Soudan ont été 
rapatriés entre 1992 et 1998 après la chute de Mengistu.   (Reuters, 30 
août 2000)

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