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Weekly anb07062.txt #8



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 06-07-2000      PART #2/8

* Burundi. Rebel leader says "no" to peace deal  -  On 29 June, the leader
of Burundi's main Hutu rebel army said a peace deal to end the country's
seven-year-old civil war was still a long way off. Jean-Bosco
Ndayikengurukiye of CNDD- FDD said he would for the first time attend peace
talks next month in the Tanzanian town of Arusha under the mediation of
Nelson Mandela. Mandela said in May he had worked out a "landmark
agreement" between rebels and the government to end the war. But
Ndayikengurukiye dismissed hopes that a peace deal could be signed at
July's talks. "I don't believe Mandela can ask us to sign any peace deal in
July," Ndayikengurukiye told Reuters in a rare telephone interview from an
undisclosed location." It would be very dangerous to sign a peace agreement
which would be very volatile and fragile --it would be a terrible risk." He
applauded Mandela's efforts to draw the eyes of the world to the tiny
central African country, where 200,000 people, mostly civilians, have died
in the long civil war. But he said he was going to Arusha principally to
argue that years of repression by the country's "mono-ethnic Tutsi army"
have created a "humanitarian catastrophe." Ndayikengurukiye said Mandela
discussed neither the concept of a 50-50 ethnic mix in the army nor the
idea of Buyoya as interim president when they met in South Africa in March.
"We are convinced that Buyoya was involved in Ndadaye's death," he said,
adding he could only remain president if an international enquiry cleared
him of any role in the murder. (Editor's update: On 4 July, Nelson Mandela
announced a government-rebel accord for 21 July).   (Reuters, 29 June 2000)

* Burundi. Anniversaire de l'indépendance  -  Le 1er juillet, le Burundi a
célébré le 38ème anniversaire de son indépendance. A Bujumbura, dans la
liesse générale, 50.000 personnes ont défilé durant cinq heures, portant
des banderoles exprimant le désir de paix et d'unité. Cette paix est
attendue à la fin du mois, mais est loin d'être gagnée. "La paix à venir,
c'est nous, les responsables politiques, et vous dans vos collines et vos
familles, c'est nous-mêmes, les Burundais, qui devons la faire", a dit le
président Buyoya dans un court discours. Le ministre belge des Affaires
étrangères, présent à la cérémonie, a indiqué que son pays a l'intention de
doubler son aide au développement pour le Burundi. Des célébrations ont
également eu lieu à travers les provinces. - D'autre part, le 3 juillet à
Arusha, des sources proches de l'équipe de facilitation dans les
négociations de paix ont déclaré qu'un projet d'accord de paix est dans
l'étape finale de préparation. Cet accord pourrait être conclu en juillet
ou au début du mois d'août. Le médiateur Nelson Mandela s'est même dit
confiant qu'un accord de paix sera signé à la prochaine session plénière
des négociations d'Arusha les 19 et 20 juillet.   (ANB-BIA, de sources
diverses, 5 juillet 2000)

* Burundi. Prix "Right Livelihood"  -  Le Centre Jeunes Kamenge de
Bujumbura se retrouve parmi les nominés au Right Livelihood Award, appelé
aussi "Prix Nobel alternatif", attribué chaque année à des personnes ou
organismes qui parviennent à fournir "des réponses pratiques exemplaires à
des problèmes cruciaux" du monde d'aujourd'hui. Ce prix est remis en
décembre au Parlement de Stockholm. Ouvert à tous les jeunes habitant les
quartiers de Bujumbura, sans aucune distinction ni de race ni de religion,
le Centre de Kamenge est régulièrement fréquenté par quelque 15.000
personnes par an. Fondé en 1991 par les missionnaires Xavériens, le centre
mène une action orientée vers les valeurs de l'Evangile. En janvier, le
Centre avait déjà été nommé pour le Prix Hilton, décerné en septembre
prochain par la fondation Conrad N. Hilton à une organisation qui a apporté
des contributions extraordinaires pour alléger la douleur humaine n'importe
où dans le monde.   (ANB-BIA, Bruxelles, 5 juillet 2000)

* Cameroun. Mgr Tumi condamne les exécutions  - L'archevêque de Douala, le
cardinal Tumi, a condamné les exactions des forces de maintien de l'ordre.
Dans une lettre, datée du 16 juin et rendue publique par la presse, il
accuse le "commandement opérationnel" de graves violations des droits de
l'homme: arrestations arbitraires, torture, mais aussi exécutions
extra-judidiaires. L'archevêque avance le chiffre de "500 personnes
exécutées, hommes et femmes, jeunes filles et garçons". Tout en
s'interrogeant s'il est "vraiment possible que l'on exécute des hommes sur
base de simples présomptions dans un Etat de droit (...) ou si l'on ne peut
mettre ces bandits hors d'état de nuire sans les tuer", il se défend d'être
l'avocat des bandits. Son souci, précise-t-il, est le triomphe de la
justice. Le commandement opérationnel est un corps mixte de soldats, de
gendarmes et de policiers, créé en février dernier par le chef de l'Etat
pour endiguer la vague d'insécurité qui menaçait Douala et ses environs.
(Reporters associés, Cameroun, 4 juillet 2000)

* Cameroon. Archbishop denounces police abuse  -  Cameroon is a country
which follows a rule of law and will not tolerate extra-judicial
executions. This was one of the points underlined in a letter recently
issued by Cardinal Christian Wiyghan Tumi, Archbishop of Douala, addressed
to the Governor of the Littoral Province. In the letter, published over the
last few days by the local press, Cardinal Tumi described the numerous
human rights violations taking place in Douala. In this regard he included
a list of people that were tortured and whose bodies were later found
floating in the waters of the Nkam River. The Archbishop expressed profound
disdain for similar facts, emphasising the general atmosphere of
intimidation, fear and suspicion created among the people by the frequent
cases of missing people, arbitrary arrests and indiscriminate night raids,
conducted in public and private places. To stop a similar situation, the
Archbishop of Douala asks that people's rights be respected and also for
the publication of texts that regulate the activities of the local
Operative Command, set up to fight the growing crime-wave within Cameroon.
(MISNA, Italy, 4 July 2000)

* Centrafrique. La Libye offre du carburant  -  La Libye a commencé, le 3
juillet, à envoyer en Centrafrique une partie des 55.000 tonnes de
carburant que le colonel Kadhafi avait offert au président Patassé, lors
d'un voyage officiel de celui-ci à Tripoli au mois de juin, pour rémédier à
la pénurie de carburant qui frappe la RCA. Un avion Antonov a acheminé
depuis Douala (Cameroun) quelque 30 tonnes de gasoil, et deux autres
rotations sont prévues ce 4 juillet. La capitale centrafricaine, qui
consomme environ 40.000 litres de carburant par jour, souffre d'une grave
pénurie depuis le 29 mai.   (D'après La Libre Belgique, 4 juillet 2000)

* Comoros. Keeping the islands together  -  2 July: Referendum on Mayotte
with the aim of putting the island under French administration. 3 July:
Results published show 72.5% are in favour while 27% oppose the move. 4
July: The Organisation of African Unity (OAU) has asked Anjouan separatists
to sign the Antananarivo Agreement before the OAU Summit in Lome, Togo,
10-12 July, former Speaker of Parliament Abdallah Halifa has said. "The
results obtained by the OAU mission which has just visited Comoros are, in
my view, extremely positive in the sense they have succeeded in bringing
together the pro-government National Salvation Coordination and the
signatories of the 8 June manifesto, compose mainly of opposition parties",
he said. The same day, the authorities denounce the referendum held on
Mayotte.   (ANB-BIA, Brussels, 4 July 2000)

* Congo-Brazza. Réfugiés de la RDC  -  Une catastrophe humanitaire risque
de se produire dans le nord du Congo- Brazzaville, où sont réfugiés entre
35 et 40.000 ressortissants de la RDC, qui fuient les combats dans la
province de l'Equateur. La plupart des réfugiés proviennent de la ville de
Mbandaka et ses environs. Les rebelles du MLC de J.P. Bemba tentent de
bloquer les accès de Mbandaka, controlée par les troupes
pro-gouvernementales. Selon le coordinateur du HCR au Congo, M.
Kleinschmidt, une catastrophe humanitaire se prépare dans la zone comprise
entre l'embouchure des fleuves Congo et Oubangui. "Si les combats
reprennent, nous ne pourrons y avoir accès et ces populations seront
privées d'assistance", a-t-il dit. (D'après PANA, 4 juillet 2000)

* Congo (RDC). 40 ans d'indépendance  -  Le 30 juin, la République
démocratique du Congo a fêté à Kinshasa le 40e anniversaire de son
indépendance avec une parade militaire et un défilé civil, en présence du
président namibien, Sam Nujoma, et du ministre des Affaires étrangères de
la Belgique. Mais la population n'avait manifestement pas le coeur à la
fête et a boudé les cérémonies. De nombreux Congolais constatent avec
amertume qu'il y a peu de quoi se réjouir. Le pays est occupé et divisé;
des civils meurent chaque jour de la guerre; et le niveau de vie des
Congolais est aujourd'hui infiniment plus bas qu'à l'indépendance. Le
quotidien d'opposition Le Phare résumait l'état d'esprit: "40 ans
d'indépendance, 40 ans de gâchis".   (D'après La Libre Belgique, 30/6-1/7
2000)

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