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Sent: Thursday, June 15, 2006 12:03
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Subject: Fwd: Rapporto Nazioni Unite
sulle migrazioni
Gentili amcici di kuma
vi segnaliamo il Rapporto Nazioni
Unite sulle migrazioni:
Migrations internationales : Kofi Annan présente son rapport à
l'Assemblée générale
6 juin 2006 – Le
Secrétaire général a présenté aujourd'hui à l'Assemblée générale son rapport
sur les migrations internationales, rappelant qu'elles peuvent être très
profitables au développement des pays d'accueil et d'origine mais qu'il est
indispensable que les droits des migrants eux-mêmes soient respectés et
défendus.
« Nous sommes au beau milieu d'une nouvelle ère de
migrations », qui représentent désormais « un phénomène mondial », a déclaré
le Secrétaire général lors de la présentation de son rapport
intitulé « Migrations internationales et développement ».
Ce rapport, qui
s'appuie notamment sur une étude
de la Commission mondiale sur les
migrations internationales (
dépêche
du 5.10.05), vise en partie à remettre en cause certaines idées
reçues.
Par exemple, « la population migrante compte presque autant de
femmes que d'hommes ». Le rapport examine donc le rôle du genre dans les
migrations internationales et l'impact que celles-ci ont sur les questions de
l'égalité entre les sexes.
« Il ne peut y avoir que très peu de pays
qui ne sont pas, d'une façon ou d'une autre, touchés par les migrations
internationales, dont les décideurs reconnaissent de plus en plus l'importance
pour le développement », a fait observer le Secrétaire général.
« On a
de plus en plus la preuve que les migrations internationales sont profitables.
Ce n'est pas un hasard – et cela ne devrait surprendre personne – si bon
nombre de pays qui étaient, il n'y a pas si longtemps, essentiellement des
sources de migrants – par exemple, l'Irlande, plusieurs pays du sud de
l'Europe, la République de Corée et le Chili – ont connu un développement
spectaculaire et jouissent maintenant d'une économie florissante qui attire
les migrants ».
« Et pourtant « – et c'est là le troisième point
développé dans le rapport - « il serait de toute évidence naïf de prétendre
que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes des migrations ».
« Nous connaissons tous trop bien », a dit Kofi Annan, « les dérives
auxquelles de nombreux migrants sont exposés, que ce soit en transit,
lorsqu'ils sont la proie de passeurs et de trafiquants – avec des conséquences
parfois fatales – ou dans les pays où ils s'installent, où ils sont souvent
exploités par des employeurs sans scrupules et subissent les réactions
xénophobes de certaines parties de la population de souche, y compris parfois
même des représentants de l'autorité publique ».
« De la même façon,
nous ne pouvons tous qu'avoir conscience des tensions sociales et culturelles
qui ont vu le jour dans de nombreux pays où d'importantes populations
d'origine étrangère se sont récemment établies, en particulier lorsqu'elles
ont des traditions ou des croyances qui diffèrent considérablement de celles
auxquelles les résidents de longue date dans le pays sont habitués ».
« Les avantages que les migrants apportent au pays dans son ensemble,
et au fil du temps, sont souvent éclipsés par des griefs plus immédiats nés
des relations de proximité, que ceux-ci soient ou non fondés » a dit le
Secrétaire général.
« Et la plupart d'entre nous doivent aussi
maintenant avoir conscience des effets négatifs ressentis dans certains pays
d'origine, en particulier lorsque des travailleurs dotés de compétences dont
le pays a cruellement besoin, par exemple dans le secteur de la santé, sont
'siphonnés' par l'étranger où ils bénéficient de meilleures conditions et de
meilleurs salaires ».
« Pour toutes ces raisons, il semble clair que
peu de pays – pour ne pas dire aucun – peuvent se permettre de se contenter de
jouir des avantages des migrations sans chercher à les gérer », a déclaré Kofi
Annan.
« Mais il serait tout aussi insensé de chercher à y mettre
totalement un terme, puisqu'un tel résultat ne pourrait être atteint que par
un déploiement de la force publique d'une ampleur telle qu'il menacerait la
liberté et la prospérité de tout pays qui y aurait recours », a-t-il prévenu.
« Les États Membres tireront bien entendu leurs propres conclusions
des faits qui sont exposés », a souligné le Secrétaire général, qui a lancé la
proposition d'établir « une instance permanente, de nature volontaire et
consultative, en vue de poursuivre le débat, la mutualisation d'expériences et
l'échange d'idées ».
Le Secrétaire général a offert les services de
l'ONU à cet égard, afin de compléter les travaux du « débat de haut niveau »
qui se tiendra sur la question des migrations à l'Assemblée générale, du 14 au
15 septembre prochains.
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