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Weekly ANB1002_3.txt #5
- Subject: Weekly ANB1002_3.txt #5
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 02 Oct 2003 16:09:00 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 02-10-2003 PART #3/ 5* Djibouti. Refugee camp gets aid to fight cholera - Aid agencies rushed 28 tonnes of relief supplies to 9,000 refugees at a camp in Djibouti on 30 September to try to stave off cholera and provide sanitation, humanitarian officials said. The refugees converged on the inhospitable Aour Aousar camp, which has been scraped out of Djibouti's arid bush and scrub land, after the tiny Red Sea state ordered more than 100,000 illegal immigrants to leave immediately earlier this month. The 9,000 from Somalia, Ethiopia, Eritrea, Yemen, Sudan, Rwanda and Iraq have been waiting in the camp while their applications for asylum are considered. Djibouti said it ordered the departures to improve its economy and security. The Djibouti Red Crescent Society (DRCS) and the International Committee of the Red Cross (ICRC) said the people at the sweltering camp, which was only designed for 3,000, were desperately in need of shelter and sanitation. "This is a country with endemic cholera, and the lack of facilities in terms of water management and waste pose an imminent danger to public health," Pascal Cuttut, head of the ICRC regional delegation, said in a statement. (CNN, USA, 30 September 2003)
* Egypt. Ruling party pledges reform - The ruling National Democratic Party has wrapped up a three-day party conference in which it made an unprecedented pledge to promote political reform as one of its central objectives. Held under the slogan "New Thought, The Rights of the Citizen", the conference appeared to consolidate the rise in national politics of President Hosni Mubarak's son, Gamal, who heads the party's policy Secretariat. (ANB-BIA, Belgium, 29 September 2003)
* Egypte. Critique contre les Moubarak - La critique s'aiguise au Caire contre le président Hosni Moubarak et son fils Gamal, accusés de préparer une succession quasi dynastique. Le 28 septembre, le président Moubarak a annoncé des mesures de démocratisation, notamment à l'égard des partis politiques, sous l'impulsion apparente de son fils Gamal, qui est depuis un an le principal animateur du Parti national-démocrate (PND, au pouvoir). Cette ouverture, encore floue, semble prendre en compte le vent de contestation qui souffle sur l'Egypte depuis quelques semaines. Les points de vue les plus critiques à l'égard de l'exercice autoritaire du pouvoir de Hosni Moubarak, qui atteindra 77 ans à la fin de son 4e mandat, en 2005, sont exprimés par une nouvelle génération d'intellectuels. Ils s'opposent notamment à la possibilité d'une succession "à la syrienne" à la tête de l'Etat, le fils succédant au père. De nombreuses pétitions circulent sur Internet. (D'après La Croix, France, 30 septembre 2003)
* Egypte. Islamistes libérés - 28 septembre. Selon des sources policières, le chef du groupe islamiste responsable de l'assassinat du président égyptien Anouar el-Sadate le 6 octobre 1981, a été libéré après avoir passé près de 22 ans en quartier de haute sécurité, indique l'agence AP. Karim Zohdy, 51 ans, l'un des dirigeants du mouvement radical Jamaa Islamiya, purgeait une peine de réclusion à perpétuité. Zohdy, qui a exprimé ses regrets pour ce crime, a depuis renoncé à l'action violente, de même que son organisation qui a proposé en 1997 un cessez-le-feu unilatéral entré en vigueur en mars 1999. Sa libération intervient officiellement pour "raisons humanitaires" du fait de son état de santé. - 30 septembre. Les autorités égyptiennes ont également annoncé la libération d'un millier de prisonniers, membres repentis de la Jamaa Islamiya. Par cet acte, le gouvernement cherche notamment à prouver qu'il maîtrise la situation interne et n'éprouve aucune angoisse à relâcher ainsi dans la nature des membres d'un mouvement qui a terrorisé le pays durant presque une décennie, commente le quotidien français Libération, qui précise qu'au total, 5.000 personnes auraient été relâchées depuis 1998, alors que 10.000 seraient encore emprisonnées. (ANB-BIA, de sources diverses, 1 octobre 2003)
* Eritrea. Firm over border ruling - 25 September: Eritrea has rejected Ethiopia's call for the United Nations to find alternative ways to resolve the border dispute between the two countries. The Eritrean representative in Addis Ababa, Saleh Omar, said the Ethiopian proposal was a grave turn of events. He said the international community should put pressure on Ethiopia to accept the ruling by the international boundary commission in the dispute that centres on the town of Badme, which the commission awarded to Eritrea. (ANB-BIA, Belgium, 25 September 2003)
* Ethiopie. Menace de famine - Le 25 septembre, la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a chiffré à 13,2 millions le nombre d'Ethiopiens menacés de famine ou de malnutrition. La situation est surtout critique dans le sud, où des maladies du bétail se répandent. -- 27 septembre. Le programe alimentaire mondial (PAM) a initié une enquête sur l'impact de l'aide alimentaire dans les communautés éthiopiennnes. L'enquête couvrira six régions et étudiera comment les bénéficiaires de l'aide font face aux pénuries. Une enquête similaire effectuée en 2000 s'est avérée très utile pour l'assistance. A ce jour, le PAM a fourni 581.000 tonnes d'aide alimentaire à l'Ethiopie. (ANB-BIA, de sources diverses, 27 septembre 2003)
* Ethiopia. Ethiopian Psalms to be returned - An ancient, handwritten copy of the Bible's Book of Psalms is to be returned to Ethiopia 135 years after it was looted by British soldiers during the bloody siege of Magdala city. The 300-year-old book, 7in square and written in the old Ethiopian language of Ge'ez, was part of a huge haul taken by troops in the 1868 invasion of Ethiopia to free Western diplomats imprisoned by Emperor Theodore II. After the battle, the soldiers loaded 200 mules and 15 elephants with gold crowns, swords, altar slabs and manuscripts, then burned the city to the ground. Most of the plunder made its way into institutions such as the British Museum and Oxford's Bodleian Library. But a large number of smaller items were taken home by individual soldiers and ended up in private collections. The holy book, which will be returned to the Ethiopian studies department of Addis Ababa University this week, was bought from a private collector for £750 after being spotted in a book dealer's catalogue by members of Afromet, the Association for the Return of the Magdala Ethiopian Treasures. The return will increase pressure on the British museums and galleries which still hold illuminated manuscripts and other looted items (The Independent, UK, 30 September 2003)
* Guinée-Bissau. Attaque d'un camp militaire - Le 25 septembre, vers 3h du matin, un groupe d'individus armés non identifiés a attaqué le camp militaire de Mansoa (50 km au nors-est de Bissau), a rapporté la radio locale Sol Mansi. Les assaillants ont été repoussés par les forces armées, selon la radio. L'attaque a fait 2 morts et un blessé du côté des assaillants, a annoncé le commandant du camp, qui a invité les populations fuyant en masse la ville à regagner leurs domiciles. Selon des sources concordantes, les assaillants seraient des proches de feu le général Ansumane Mane. La junte militaire a envoyé des renforts sur place. (D'après PANA, Sénégal, 26 septembre 2003)
* Guinea-Bissau. Interim government - 28 September: A new civilian administration is sworn-in, two weeks after the army seized power in a bloodless coup. A businessman, Henrique Rosa, takes over as Interim President, and will head a transitional government. A new prime minister, Antonio Artur Sanha, is also appointed. Both have been chosen by the coup leaders. (ANB-BIA, Belgium, 28 September 2003)
* Guinée-Bissau. Administration provisoire - Le dimanche 28 septembre, l'armée au pouvoir, les partis politiques (sauf le Parti d'union social-démocrate de l'ancien Premier ministre Fadul) et des membres de la société civile ont signé un accord pour la formation d'une administration provisoire et l'organisation d'élections libres (législatives d'ici six mois, et présidentielle un an plus tard). Un Conseil national de transition, organe consultatif faisant office d'Assemblée nationale, a été mis sur pied, constitué de 25 membres du Comité militaire, 23 représentants des partis politiques et 8 membres de la société civile. Le même jour, le nouveau président, Henrique Rosa, a prêté serment aux côtés du nouveau Premier ministre, Antonio Artur Sanha. - Le 30 septembre, le Premier ministre intérimaire, M. Sanha, a proposé un cabinet de transition de 12 ministres et de 6 sécrétaires d'Etat. (ANB-BIA, de sources diverses, 1 octobre 2003)
* Kenya. HIV/AIDS bill approved - The Kenyan government has approved a bill aimed at ending discrimination against sufferers of HIV/AIDS. Jackson Githae, deputy justice minister, said the legislative proposals would make it a criminal offence to sack or deny employment to anyone on the basis of their HIV status and would prevent schools and colleges from refusing admission to students with the virus. The legislation, among the first of its kind in Africa, would also prevent insurers from raising premiums or denying services to HIV-positive clients. (Financial Times, UK, 25 September 2003)
* Kenya. Leaders declare their wealth - President Kibaki and his entire cabinet have declared their wealth -- just one day before a deadline set for all public servants to do so. Mr Kibaki warned that those who failed to declare their wealth by 30 September, would be severely disciplined as they would be deemed to be abetting corruption. (ANB-BIA, Belgium, 29 September 2003)
* Kenya. Half of Kenya's judges corrupt - 30 September: Half of Kenya's judges and nearly a third of its magistrates are corrupt, according to a committee investigating the Kenyan judiciary. The committee, itself led by a judge, gathered evidence against five of the country's nine judges in the court of appeals -- Kenya's highest court -- and against 18 of the 36 in the high court. "Corruption has resulted in a loss of confidence in the judiciary as an institution," said Justice Aaron Ringera, head of the committee. The judges accused of corruption were not identified publicly. But under Kenyan law the chief justice will have to ask President Mwai Kibaki to appoint a tribunal for each of the 23 judges to further investigate them and to recommend the action to be taken against them. The report comes a day after the president submitted a statement of his wealth as part of a government drive against corruption. (ANB-BIA, Belgium, 30 September 2003)
* Liberia. Steps towards peace - On 29 September, the United States began withdrawing its peacekeeping force from Liberia. Two warships have departed and a third is due to leave in mid-week. About 100 US troops remain on the ground in Liberia, mainly stationed around the US embassy. On 30 September, it was announced that Brussels Airlines (Belgium) is to start operating weekly round flights to Monrovia from 1 October. On 1 October, the West African peacekeepers in Liberia, exchanged their own hats for United Nations blue berets, to mark the start of what is set to become the UN's biggest pace mission. At full strength -- 15,000 troops, 1,115 international police, 250 military observers and 160 staff officers -- UNMIL will be the biggest UN deployment since the one that helped end the war in Sierra Leone. Earlier, the peacekeepers shot their weapons into the air to restore calm after rebels and government troops exchanged fire in the capital during a visit to the city by rebel leader Sekou Conneh. Three people were killed and Mr Conneh was forced to abandon plans for his first meeting with interim President Moses Blah. In northern Liberia, a government military commander said his positions had been attacked near the border of Bong and Nimba counties, leading to a "mass exodus" of civilians. (ANB-BIA, Belgium, 1 October 2003)
* Liberia. Force onusienne - Réfugiés - 28 septembre. Quelque 3.250 soldats de la force de stabilisation ouest-aricaine (Ecomil) actuellement en poste au Liberia seront intégrés au contingent de Casques bleus de l'Onu qui doit prendre en charge les opérations de maintien de la paix dans le pays cette semaine, ont annoncé dimanche des responsables des Nations unies. Les soldats de la CEDEAO seront les premiers de cette force de 15.000 hommes chargée de maintenir une paix fragile après 14 ans de guerre civile. Un bataillon du Bangladesh doit rejoindre ces premières troupes d'ici deux semaines. - Par ailleurs, le président libérien Moses Blah a invité dimanche les dirigeants rebelles à rejoindre la capitale en vue de l'inauguration du gouvernement de transition le 14 octobre prochain. Cette invitation intervient au lendemain de la première rencontre entre un émissaire de M. Blah et Sekou Conneh, le dirigeant du principal mouvement rebelle. Celui-ci a fait savoir qu'il se rendrait à Monrovia mercredi pour rencontrer le président Blah. -- 30 septembre. Des centaines de Libériens continuent à fuir vers la Guinée par crainte d'une reprise des combats entre forces gouvernementales et rebelles du LURD, a indiqué mardi le Haut commissariat aux réfugiés. Depuis le début de la semaine, quelque 1.300 réfugiés ont ainsi gagné les zones frontalières de Bignamou et Baala, en Guinée, ayant quitté leurs foyers dans le comté de Lofa (nord). Dans les comtés voisins de Bong et Nimba (centre), des combats ont fait fuir vers la Guinée plus de 6.000 Libériens depuis deux semaines. -- 1er octobre. Les soldats de l'Ecomil ont coiffé les bérets bleus de l'Onu. Mais l'entrée officielle de la Mission des Nations unies au Liberia (Minul) a été marquée par une soudaine flambée de violence dans une banlieue de Monrovia. Le cortège de voitures qui conduisait le chef rebelle Sekou Conneh à un rendez-vous avec le président Blah, a été pris à partie par une foule en colère. Une fusillade qui s'en est suivie, a fait trois morts. Conneh est indemne. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 octobre 2003)
* Maroc. Les résultats du PJD - En dépit d'un faible résultat électoral, les islamistes "modérés" du Parti de la justice et du développement (PJD) se sont finalement imposés comme les vainqueurs politiques des élections communales du 12 septembre. L'incapacité des partis traditionnels à surmonter leurs rivalités ont permis au PJD de prendre le contrôle, cette semaine, de quatre villes importantes: Meknès, Khénifra, Errachidia et Témara. Un résultat d'autant plus remarquable que le PJD avait décidé de ne présenter des candidats que dans seulement 15% des circonscriptions électorales. Il aura fallu près de deux semaines de négociations aux conseillers municipaux des grandes villes pour élire à leur tour les présidents des conseils de ville. Mais, arrivés en tête de scrutin, les deux partis politiques traditionnels, l'Istiqlal et l'Union socialiste des forces du progrès, piliers de la coalition gouvernementale, se sont entredéchirés, parvenant à perdre le contrôle des plus grandes villes du royaume. (D'après PANA, Sénégal, 25 septembre 2003)
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