Weekly anb06056.txt #5



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-06-2003      PART #5/5

* Tchad. Réfugiés centrafricains - La situation des 41.000 réfugiés centrafricains vivant au sud du Tchad, à la frontière des deux pays, est désespérée, a indiqué Médecins sans frontières, qui a lancé un appel d'urgence à l'Onu. Dans une évaluation récente, MSF a constaté que 30% des enfants de moins de 5 ans sont au seuil d'une malnutrition aiguë. "La population a un besoin pressant d'aide et surtout d'être nourrie et protégée", a expliqué le coordinateur de MSF, faisant remarquer que "depuis la pluie torrentielle du week-end dernier, la situation s'est nettement aggravée". Les réfugiés sont arrivés au Tchad en novembre 2002, fuyant la guerre entre les rebelles et l'armée régulière tchadienne. (PANA, Sénégal, 30 mai 2003)

* Togo. Presidential election - 2 June: The main opposition party in Togo has denounced a presidential election on 1 June as a "massive fraud". Voters went to the polls with Africa's longest-serving leader, President Gnassingbe Eyadema, looking set to secure another five-year term. After 36 years in power, Mr Eyadema had promised to stand down. But following changes to the constitution last year permitting him to run for a third term, he announced he would stand again. Correspondents say Mr Eyadema is likely to be re-elected after his main rival, Gilchrist Olympio, was barred from running. 2 June: Scores of young people start demonstrating near the headquarters of the Union of Forces for Change (UFC), chanting "Akitani Bob President". 3 June: With partial results and 40% of votes counted so far, Eyadema has nearly 60% of the vote -- almost twice as much as the opposition Party of Forces for Change (PFC) party's 35%. -- Two opposition leaders, Jean-Pierre Fabre, secretary-general of the PFC, and the party's vice-president Patrick Lawson, have been arrested for "inciting rebellion" following the elections. -- A committee of international observers who witnessed the election campaigns and actual polling in Togo, urge the country's political parties, particularly those of the Opposition, to accept the outcome of the ballot box. France's President Chirac says it is "too early to appreciate the post-election political situation in Togo". 4 June: Gnassingbe Eyadema has won another five years in office, official results have shown. The electoral commission said Mr Eyadema had taken 57.2% of the votes in the poll. The results have to yet to be validated by the constitutional council. The president's main opposition rival, Gilchrist Olympio, was barred from the poll because he is living in exile. The opposition Party of Forces for Change fielded a new candidate, Emmanuel Bob Akitani, who won 34.1% of the vote. (ANB-BIA, Belgium, 4 June 2003)

* Togo. Elections présidentielles - Le dimanche 1er juin, quelque 3,2 millions de Togolais étaient appelés à voter pour choisir leur futur président. Lors de ce scrutin, le président Eyadéma, au pouvoir depuis 36 ans, affrontait cinq candidats de l'opposition, en l'absence de Gilchrist Olympio, dont le dossier de candidature a été rejeté par la commission électorale. A l'exception d'une échauffourée à Tsévié, au cours de laquelle deux bureaux de vote ont été brûlés, aucun incident majeur n'a été signalé. Mais le nº2 du parti d'Olympio a fait état de "bourrage d'urnes", de "rétention de cartes d'électeurs" ou d'intimidations. -2 juin. Selon les premiers résultats partiels livrés lundi soir par la commission électorale nationale (CENA), alors que 40% des votes avaient été dépouillés, le général Eyadéma recueillait 59% des suffrages. Son principal opposant, Bob Atikani (de l'Union des forces du changement, UFC), obtenait 35%. Les deux camps se proclamaient pourtant vainqueurs et les risques d'affrontements augmentaient dans le pays. La CENA a confirmé un taux de participation de 70% au scrutin. - Le 3 juin, deux hauts responsables de l'UFC, le principal parti d'opposition, ont été arrêtés à Lomé. - Le 4 juin, la CENA a publié les résultats officiels: le président Eyadéma a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans avec 57,2% des suffrages, contre 34,1% à Bob Akitani. L'opposition reste convaincue que le vote a été truqué, mais pour les 187 observateurs étrangers "d'une manière générale, les élections se sont déroulées librement et équitablement". (ANB-BIA, de sources diverses, 5 juin 2003)

* Tunisie. Emigration clandestine - Une nouvelle tentative d'émigration clandestine a été déjouée par les garde-côtes de Djerba (sud tunisien) qui ont procédé à l'arrestation de 25 personnes originaires d'Afrique subsaharienne (des Ivoiriens et un Gambien), a rapporté le quotidien Achourouk le 4 juin. Embarqués à bord d'un bateau pneumatique, ils étaient "épuisés et dans un état de santé précaire" après avoir passé quatre jours en mer, ce qui a nécessité leur hospitalisation. Surchargée, l'embarcation n'était pas en état d'effectuer la traversée vers l'Italie. (AP, 4 juin 2003)

* Zambia. From TV evangelist to Vice-President - 2 June: Never in the history of Zambian politics has someones rise to power been so meteoric as that of Nevers Mumba. Almost overnight, from being an unimpressive opposition leader to holding the country's second most prestigious political job. The founder of the well-known Victory Ministries, he made his name known as a fiery TV evangelist. In his own words, Nevers Chumba says he heard God telling him to save Zambia through the ballot box. Mr Nevers replaced former Vice-President Enoch Kavindele on 27 May. Also replaced in the same reshuffle were the Finance Minister and the Information Minister. (ANB-BIA, Belgium, 2 June 2003)

* Zambie. Pour la destitution du président - Le dimanche 1er juin, un second parti d'opposition zambien a annoncé son intention de voter pour la destitution du président Mwanawasa, accusé d'avoir violé la Constitution en nommant Nevers Mumba au poste de vice-président la semaine dernière. Celui-ci n'avait obtenu que 2% des voix quand il s'était présenté à l'élection présidentielle du 27 décembre 2001. La procédure de destitution de M. Mwanawasa a été annoncée vendredi par le président du Parti uni pour le développement national (UPND, opposition). Le Forum pour la démocratie et le développement (FDD) soutiendra donc cette motion. Les deux partis n'ont besoin que de 53 députés, soit un tiers de l'Assemblée nationale, pour entamer une procédure de destitution. L'UPND compte 46 députés, le FDD 12. M. Mwanawasa est aussi confronté à une fronde au sein de son propre parti, le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD). Samedi, l'ancien vice-président Enoch Kavindele s'est proclamé président du MDD, déclarant que M. Mwanawasa est désormais relégué à son ancien poste d'administrateur du parti. Le 3 juin, un troisième parti, le Front patriotique, a rallié le camp des formations qui tentent de destituer le président. (D'après PANA, Sénégal, 2-3 juin 2003)

* Zimbabwe. Zimbabwe prints emergency cash - 30 May: The firm which prints Zimbabwe's banknotes is working round-the-clock to ease the cash shortage, the central bank governor says. Leonard Tsumba urged Zimbabweans not to panic, saying that extra printing paper arrived in Harare on 29 May and would be used immediately. Banks have been running low on banknotes since a national strike last month. The opposition has called for a week-long strike and "democracy marches" next week and people were again queuing to withdraw cash on 29 May. Banks have limited the amount of cash customers can withdraw in a single transaction. Inflation is currently running at an annual rate of 269% and Mr Tsumba said that a new 1,000 Zimbabwe dollar note would be introduced in November. (ANB-BIA, Belgium, 30 May 2003)

* Zimbabwe. Semaine d'action "anti-Mugabe" - Le 30 mai, le chef de l'opposition, Morgan Tsvangirai, président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a annoncé qu'il maintenait son appel à une semaine d'action contre le régime du président Robert Mugabe à partir du 2 juin. Il a précisé que l'action sera réalisée "sous la forme de grèves et de marches pacifiques dans tout le pays". L'armée zimbabwéenne avait averti qu'elle utliserait "toute sa force" contre ceux qui auraient recours à la violence. Le 31 mai, un arrêt de la Haute Cour de justice a interdit "à l'opposition d'organiser ou de tenir toute action populaire destinée à renverser un président légitimement élu et son gouvernement". Le 1er juin, M. Tsvangirai a déclaré qu'il défiera cette ordonnance de justice. D'ailleurs, "elle n'interdit pas au public de participer à aucune forme d'action de masse", a-t-il affirmé. Pendant ce temps, les services de sécurité sont en état d'alerte maximale et des unités de l'armée et de la police ont érigé des barrages sur toutes les routes menant à Harare. -- Le lundi matin, 2 juin, M. Tsvangirai a été arrêté à son domicile à Harare. A cette nouvelle, la tension commençait à monter sur le campus universitaire. En ville, peu de bus des compagnies privées circulaient et ceux appartenant à des entreprises d'Etat étaient escortés par la police. Après avoir été interrogé par la police, M. Tsvangirai a été libéré en fin d'après-midi. Durant toute la journée, la ville de Harare a été sillonnée par des véhicules blindés et survolée par des hélicoptères pour dissuader tout rassemblement. Les principaux axes routiers menant au centre étaient bloqués par la police. Tant à Harare qu'à Bulawayo, la quasi-totalité des commerces et des banques étaient fermés, tout comme les usines dans les banlieues. De nombreuses personnes (quelque 250) ont été arrêtées. Selon le MDC, les actions de ce lundi ont paralysé l'économie du pays. - le 3 juin, au deuxième jour de l'action, d'autres opposants ont encore été arrêtés, 46 de ses partisans selon le MDC, dont le responsable régional du parti. La capitale Harare était pratiquement paralysée.-- Le 4 juin, la plupart des commerces et des banques ont rouvert leurs portes au Zimbabwe, au troisième jour des manifestations de rue de l'opposition. (ANB-BIA, de sources diverses, 4 juin 2003)

* Zimbabwe. Opposition leader arrested - 2 June: Police in Zimbabwe have detained opposition leader Morgan Tsvangirai at the start of a week of planned protests called to drive President Robert Mugabe from power, opposition supporters have reported. Mr Tsvangirai, who leads the Movement for Democratic Change (MDC), is said to have been picked up at his house and taken to a police station in Harare. Other opposition leaders are reported to have gone into hiding. Harare is very quiet, with few people turning up for work, reports say. Police and army patrols are out in force, with road blocks on the main routes leading into the city centre, and the roads around President Mugabe's official residence have been closed. The authorities have declared the protests illegal and warned that anyone taking part in them will "face the full wrath of the law". In the north of the capital, school children were seen making their way to classes, but some schools have planned to close over the next five days. -- Police have fired warning shots and tear gas to disperse crowds. -- Later on in the day, Mr Tsvangirai is charged with contempt of court for refusing to comply with an order to call off the demonstrations, but is later released. Protestors vow to fight on. 3 June: Opposition parties say they will continue strikes and anti-government protests despite police and army action. 4 June: Most businesses in central Harare are closed for the third day of the strike. However, it seems that neither the government nor the opposition has emerged as clear winners, so conflict and economic decline may well continue. (ANB-BIA, Belgium, 4 June 2003)


Weekly anb0605.txt - 5/5 -  THE END

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Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie (W. Soyinka, Prix Nobel litterature)
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Everytime somebody keep silent when faced with tyranny, someone else dies (Wole Syinka, Nobel Prize for Literature) *
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