[Prec. per data] [Succ. per data] [Prec. per argomento] [Succ. per argomento] [Indice per data] [Indice per argomento]
Weekly anb12055.txt #6
- Subject: Weekly anb12055.txt #6
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 05 Dec 2002 16:30:00 +0100
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-12-2002 PART #5/6* Niger. Aide européenne - Selon une convention, signée le 4 décembre à Niamey, l'Union européenne a accordé au Niger un montant de 13 milliards de FCFA (plus de 19 millions d'euros), dont 8,5 milliards immédiatement décaissables, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Cette aide s'inscrit dans la continuation de Projet d'appui au programme d'ajustement structurel. (PANA, Sénégal, 4 décembre 2002)
* Nigeria. Fatwa désavouée - Le 28 novembre, le secrétaire général du Conseil supérieur des affaires islamiques du Nigeria, Lateef Adegbite, a déclaré qu'il ne fallait pas suivre la fatwa de mort annoncée par l'Etat de Zamfara contre une journaliste nigériane, auteur d'un article jugé blasphématoire qui avait déclenché des émeutes meurtrières à Kaduna. "Le gouvernement de l'Etat de Zamfara n'a aucune autorité pour prononcer une fatwa, et la fatwa qu'il a lancée doit être ignorée", a déclaré dans un bref communiqué le Jama'atu Nasril Islam, qui rassemble un grand nombre d'imams et d'érudits de tout le Nigeria. - D'autre part, un prêtre catholique, l'abbé James Iyere, blessé durant les affrontements à Kaduna la semaine dernière, est décédé le 29 novembre, rapporte l'agence Fides. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 novembre 2002)
* Nigeria. Obasanjo entend empêcher les lapidations - Soumis à une forte pression américaine exigeant plus de fermeté contre l'application de la charia -- surtout lorsque celle-ci vise les femmes accusées d'adultère --, le président nigérian Olusegun Obasanjo a enfin menacé d'employer les grands moyens si l'un des douze Etats du nord du pays qui appliquent la loi islamique devait procéder à des exécutions par lapidation, mais également à des mutilations. Tout en critiquant les sentences prononcées dans le cadre de la charia, le président Obasanjo, un chrétien du Sud-Ouest (Yoruba), avait jusqu'ici évité d'intervenir dans les affaires intérieures des Etats à majorité musulmane. Aujourd'hui, il affirme qu'il pourrait envoyer les forces armées pour faire respecter la Constitution si les droits de l'homme -- qui sont clairement définis dans ce texte fondamental -- devaient être bafoués dans un des trente-six Etats de la fédération. (Le Nouvel Afrique-Asie, décembre 2002)
* Nigeria. Probe "undermined by parliament" - The judge leading government anti-corruption efforts in Nigeria has accused parliament of attempting to undermine a probe into alleged financial wrongdoing by senators. Mustapha Akanbi, chairman of the Independent Corrupt Practices Commission, told the Financial Times that a senate committee set up last month to examine the effectiveness of the commission amounted to political harassment. Mr Akanbi's remarks come amid a power struggle between reformers arguing for more financial transparency, and vested interests eager to perpetuate the culture of public corruption that has existed since independence in 1960. "I believe that [the committee] are just trying to harass the commission or cow it into submission," Mr Akanbi said. Mr Akanbi said the senate had set up the committee in response to an investigation launched by the commission into lawmakers including Anyim Pius Anyim, the senate president, who denies accusations by another senator of involvement in corrupt property deals. The senate committee, which is to investigate the quality of the commission's work since its inception in 2000 and expects to issue a report early in the new year, gave the impression of having already decided to draw negative conclusions, Mr Akanbi said. "My feeling is that the law allows us to investigate everybody," Mr Akanbi said. "But [the senate] don't seem to be happy we are investigating them." President Olusegun Obasanjo, a founder member of Transparency International, the anti-corruption body, set up the anti-corruption commission after his election in 1999 ended more than 15 years of military rule. The commission, which says it is independent of the president, has had a difficult early life, with legal challenges preventing it gaining its full powers until June this year. (Financial Times, UK, 3 December 2002)
* Nigeria. Nigeria's big idea for the trains: call in Virgin - It is riven by corruption and organised crime, and cannot host a beauty contest without religious riots but Nigeria has a masterplan to make the trains run on time: Virgin Rail. Apparently deaf to the lamentations of stranded British commuters, President Olusegun Obasanjo has invited Sir Richard Branson to help run the state-owned Nigerian Railways Corporation. So successfully had Virgin transformed British Rail, the president suggested, that it would be splendid if the company could repeat its magic in Africa's most populous country. "I told Branson to come to Nigeria and see how he can help the Nigerian railway and he said "Let me finish what I am doing in the British railway and see what we can do for Nigeria,"" Mr Obasanjo told reporters in the financial capital, Lagos. A Virgin spokesman said yesterday that Sir Richard had not spoken directly to Mr Obasanjo about the offer and that no formal invitation had been made by the government. He added that the president appeared to have quoted Sir Richard accurately and the company was considering the invitation. For many British commuters Virgin has been the butt of bitter jokes about late trains, overcrowded trains and no trains but Nigeria hopes to profit from its experience of upgrading a creaking state behemoth. Nigerian railways are in even worse shape than Britain's. The century-old corporation's debts are so huge it cannot afford to pay all its 15,000 employees and 25,000 pensioners. Despite political instability, Sir Richard believes there is money to be made in the former British colony. Virgin Atlantic last week launched its fourth African route, to Port Harcourt in Nigeria. (The Guardian, UK, 3 December 2002)
* Nigeria. Des journalistes menacés de mort - Un groupe islamique nigérian inconnu à ce jour, le Mouvement contre l'attaque du prophète Mahomet, a envoyé une lettre au quotidien nigérian This Day, menaçant de tuer 16 de ses journalistes, à la suite de la parution de l'article jugé blasphématoire qui avait déclenché de violentes émeutes. (Le Figaro, France, 4 décembre 2002)
* Rwanda. Tension entre Kigali et le TPIR - Depuis le début de l'année, les relations entre le Tribunal pénal international pour la Rwanda (TPIR) et le gouvernement de Kigali ont été très tendues. Kigali a accusé le tribunal d'inefficacité, d'incompétence et de corruption. De son côté, le tribunal a régulièrement reproché à Kigali son manque de coopération. Tout a commencé en janvier dernier lorsque des associations de rescapés du génocide ont déclaré qu'elles n'autoriseraient plus leurs membres à venir témoigner dans des procès en cours à Arusha. Elles se plaignaient notamment de "harcèlement" lors de contre-interrogatoires et du recrutement, par la défense, de suspects de génocide dans les équipes d'enquêteurs rwandais. Dernièrement, Kigali avait reproché au procureur du TPIR, la Suissesse Carla Del Ponte, d'avoir "dîné" avec des représentants d'un mouvement de l'opposition rwandaise lié au génocide (cfr. nos Weekly News du 28 nov 2002). Selon de nombreux analystes, le véritable point de friction entre les deux parties concernerait les éventuelles poursuites pour crimes de guerre, par le procureur du TPIR, de l'Armée patriotique rwandaise (branche armée du FPR, le parti au pouvoir, du président Kagamé). Dans une allocution à des parlementaires britanniques, le 25 novembre dernier Carla Del Ponte a confirmé sans équivoque ces suppositions et a une nouvelle fois accusé Kigali de ne pas coopérer avec son bureau, qualifiant la situation de préoccupante. (D'après Hirondelle, Suisse, 29 novembre 2002)
* Rwanda. Journaliste libéré après 6 ans - Gédéon Mushimiyimana, ancien journaliste de la télévision nationale, a été libéré le 11 novembre 2002, après avoir passé six ans en prison. Le journaliste était accusé d'avoir participé au génocide de 1994. Début novembre, le parquet de Gitarama l'a conduit, avec d'autres détenus, devant la population de son village d'origine. Les habitants n'ont porté aucune accusation contre lui et il a été mis en liberté quelques jours plus tard. Son cas devrait être à nouveau examiné par une juridiction gacaca (tribunaux populaires) dans les prochains mois. Reporters sans frontières se félicite de cette décision, mais rappelle que deux autres journalistes, Dominique Makeli et Tatiana Mukakibibi, sont détenus également depuis plusieurs années. L'organisation demande aux autorités rwandaises de tout mettre en oeuvre afin qu'ils soient libérés au plus vite. Selon RSF, rien ne justifie leur détention. (RSF, France, 2 décembre 2002)
* Sierra Leone. Le Tribunal spécial - Le 2 décembre, huit juges du Tribunal spécial pour la Sierra Leone ont prêté serment à Freetown, confirmant ainsi l'établissement de la nouvelle institution de justice pénale internationale. Les juges incluent trois juges d'instance (2 nommés par l'Onu et un par le gouvernement de Sierra Leone), les 5 autres sont des juges d'appel (3 nommés par l'Onu, 2 par le gouvernement). Les juges sont de nationalités diverses: Nigeria, Canada, Cameroun, Gambie, Grande-Bretagne, Autriche et Sierra Leone (2). Le tribunal a été créé au terme d'un accord entre l'Onu et le gouvernement de Sierra Leone au début de cette année pour juger les crimes commis dans le pays durant la guerre civile. Il est plus rationalisé que les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et l'ex-Yougoslavie, avec un délai de trois ans pour accomplir son mandat. (IRIN, Abidjan, 2 décembre 2002)
* Sierra Leone. Prospection pétrolière? - Le président sierra-léonais Ahmad Tejan Kabbah a nommé une équipe de huit membres pour évaluer les propositions de prospection pétrolière dans le pays avant d'accorder des licences et de recevoir des groupes de prospecteurs. L'équipe comprend le vice-président Solomon Berewa, le ministre des Ressources minières Mohammed Swarrey Deen, mais aussi trois députés de l'opposition et le président des journalistes. L'équipe a jusqu'au 30 avril 2003 pour déposer son rapport. (PANA, Sénégal, 2 décembre 2002)
* Sierra Leone. War crimes judges sworn in - 2 December: The judges appointed to sit in Sierra Leone's Special Court for war crimes committed during the 10-year civil war have been sworn in. Many thousands of people were killed and more had their limbs amputated during the war. The court has a three-year mandate and was established by the United Nations and Sierra Leone earlier this year. Dressed in red and black traditional robes, the eight judges took their oaths at a brief ceremony in the capital, Freetown. The judges -- two Sierra Leoneans and six expatriates -- swore to serve the court "honestly, faithfully, impartially and conscientiously". The ceremony was a significant step in the development of the Special Court, which aims to punish those who bear the greatest responsibility for atrocities committed the civil war. But their work in overseeing the trials is unlikely to start before March next year. The court's prosecution team is currently investigating the alleged culprits and has not yet issued any indictments. When the list is issued, the number indicted will be relatively small -- less than 30 -- but may contain names such as Foday Sankoh, former rebel leader, and Johnny Paul Karoma, former military junta leader. There is also much speculation that some senior members of Sierra Leone's current government could face prosecution for their alleged involvement in the war. The ceremony is being seen as an important step towards eradicating the culture of impunity that has plagued Sierra Leone for so long. 4 December: The special court set up to judge crimes committed during the brutal civil war in Sierra Leone that ended this year has elected Geoffrey Robertson, the British human rights lawyer, as its president. The court, which was created by the United Nations and swore in its eight judges this week, has a budget of $60m and three years to fulfil its mandate of bringing to justice military and political leaders responsible for atrocities. (ANB-BIA, Belgium, 4 December 2002)
Weekly anb1205.txt - #5/6
- Prev by Date: Weekly anb12053.txt #6
- Next by Date: Weekly anb12056.txt #6
- Previous by thread: Weekly anb12053.txt #6
- Next by thread: Weekly anb12056.txt #6
- Indice: