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Weekly anb11216.txt #7
- Subject: Weekly anb11216.txt #7
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 21 Nov 2002 16:26:00 +0100
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-11-2002 PART #6/7* Rwanda. ICG dénonce une "dérive autoritaire" - L'ONG International Crisis Group (ICG) a dénoncé "la dérive autoritaire" du gouvernement rwandais qui doit se résoudre à une "libéralisation politique", selon un rapport rendu public le 14 novembre. "Le Front patriotique rwandais (FPR) concentre la quasi-totalité du pouvoir militaire, politique ou économique et ne tolère aucune remise en question de sa gestion du pays", accuse ICG. "Aujourd'hui, les libertés civiques et politiques sont fortement limitées, les opposants ont été contraints à l'exil et les discours contestataires à la clandestinité. La presse indépendante a été muselée et la société civile doit survivre entre répression et cooptation". Dominé par la minorité tutsi, le FPR a pris le pouvoir en juillet 1994 et mis fin au génocide. La période de transition, en cours depuis 1994, doit s'achever en 2003 avec l'adoption par référendum d'une nouvelle Constitution, la tenue d'une élection présidentielle en juillet et la mise en place d'un gouvernement et d'une assemblée élue. Mais "aucune indication n'apparaît dans les ébauches du projet constitutionnel que l'opposition politique aura une chance de participer à ces élections sur un pied d'égalité avec le FPR", juge ICG. Le rapport reconnaît de nombreux éléments qui ont maintenu une pression sécuritaire sur le pays durant des années, mais estime qu'aujourd'hui "le FPR devrait reconnaître que son autoritarisme travaille contre les objectifs mêmes du mouvement". -- Dans un communiqué rendu public à Kigali le 17 novembre, le gouvernement rwandais a dénoncé "la campagne de désinformation systématique" et "anti-rwandaise" d'ICG, et appelle "la communauté internationale à traiter cette propagande avec tout le mépris qu'elle mérite". (AFP, France, 14-17 novembre 2002)
* Rwanda. Remaniement ministériel - Le 15 novembre, le président Kagame a procédé à un remaniement ministériel, marqué par le maintien du chef de gouvernement, M. Bernard Makuza, l'entrée de sept personnalités comme ministres et le départ de cinq autres. On peut remarquer notamment la nomination du secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR), le Dr Charles Murigande, comme ministre aux Affaires étrangères; et celle du général Marcel Gatsinzi, patron des renseignements civils et militaires et ancien officier sous le régime de feu le président Habyarimana, comme ministre de la Défense. Ce remaniement ministériel intervient huit mois avant la fin de la période de transition, le 19 juillet 2003. Selon certains observateurs, le FPR a ainsi resserré son emprise sur l'Etat. Il contrôle ouvertement des ministères clés et détient dix portefeuilles ministériels sur dix-sept. -- D'autre part, le 20 novembre, le gouvernement a procédé au lancement officiel de son programme de démobilisation des militaires, annonçant que 28.000 hommes de troupe ont déjà intégré la vie civile et que 51.000 autres le seront d'ici 2005. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 novembre 2002)
* Sierra Leone. Aide à la reconstruction - Le 14 novembre, les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux ont annoncé des contributions de quelque 650 millions de dollars pour la reconstruction de la Sierra Leone, une somme toutefois en dessous des attentes du pays. L'aide promise servira principalement à la réhabilitation des infrastructures, à la construction d'écoles ainsi qu'à la relance de l'agriculture, lourdement éprouvée par les années de guerre. Sur les 650 millions, 50% seront donnés par les bailleurs de fonds bilatéraux, notamment le Royaume-Uni et l'Allemagne, alors que l'autre moitié sera versée par les bailleurs de fonds multilatéraux, en premier lieu par la Banque africaine de développement (BAD). La Grande-Bretagne a accepté de consacrer 120 millions de livres au cours des trois prochaines années aux différents programmes de développement économique et social en Sierra Leone, selon un communiqué officiel. (D'après PANA, Sénégal, 14-15 novembre 2002)
* Sierra Leone/Guinée. Résoudre le différend frontalier - Les autorités sierra-léonaises et guinéennes ont décidé de mettre sur pied une commission qui serait chargée de trouver une solution au différend frontalier ayant éclaté il y a quatre mois entre les deux voisins de l'Union du fleuve Mano. La commission sera chargée de traduire les cartes coloniales en réalités sur le terrain, de réinstaller deux bornes qui délimitaient la frontière et de faire une nouvelle délimitation. La création de la commission a été suggérée après que les ministres de l'Intérieur des deux pays n'avaient pas réussi, le 12 novembre, à régler le différend qui a éclaté lorsque des soldats sierra-léonais ont tenté de se déployer dans la ville frontalière de Yenga, où ils ont rencontré les troupes guinéennes déjà stationnées dans la zone. La ville de Yenga est revendiquée par les deux parties. (PANA, Sénégal, 15 novembre 2002)
* Somalia. Peace talks bogged down - 18 November: A leading Somali faction leader has walked out of the current reconciliation conference in the Kenyan town of Eldoret, and returned to the capital, Mogadishu. Ali Mahdi Muhammad, who is a member of parliament in the current Transitional National Government (TNG), said the talks were "a waste of time", and making no progress. Mr Ali Mahdi blamed Ethiopia for attempting to rig the talks in favour of the factions it backs. The peace conference brought together delegates from the TNG and about 20 warring factions, in a bid to find a formula that would end the lawlessness and conflict that has characterised the country since the fall of President Mohammed Siad Barre in 1991. The groups have agreed a truce for the duration of the talks and are supposed to start detailed negotiations about a federal constitution on 19 November. But the talks have been bogged down in arguments about how to reduce the number of delegates in Eldoret. Donors budgeted for 350 delegates but more than 1,000 turned up. 20 November: Organisers of the peace talks have proposed a new formula to try and resolve a deadlock over the allocation of delegates' seats. They propose that Somalia's four main clans would get 84 seats each; minorities would get 42 seats while 22 will be kept as discretionary seats, making a total of 400. This is an increase on the 362 seats which had been announced. (ANB-BIA, Belgium, 20 November 2002)
* South Africa. US commerce secretary visits sick children - US Secretary of Commerce Don Evans rocked a toddler on his lap on 14 November as he told South African parents that big business can help solve many of the problems plaguing developing nations. "The road to prosperity and peace is through commerce," Evans said during a visit to the Shezi Children's Clinic at the Chris Hani Baragwanath Hospital in Soweto. Evans is leading 10 potential US investors on a mission to Morocco, Ghana and South Africa. African leaders have been lobbying for greater foreign investment, which many believe will help spur development. The commerce secretary visited the Soweto clinic to highlight his belief that US companies should be good corporate citizens, aides said. US pharmaceutical giant Pfizer is providing the drug Diflucan free to government hospitals and clinics in South Africa for AIDS patients. Diflucan can be used to treat oral thrush, a painful fungal infection in the throat that makes it difficult to eat. Many AIDS patients suffer from the infection. Evans said that not only can big business improve the quality of people's lives, but aggressive foreign investment will create jobs and stimulate economies in the developing world. (CNN, USA, 14 November 2002)
* Afrique du Sud. Missionnaire assassiné - Le 16 novembre, Don Declan Collins, 50 ans, salésien d'origine irlandaise, a été tué sur le pas de sa porte pour une somme d'argent dérisoire. Il travaillait depuis un an à la paroisse d'Ennerdale, à la périphérie de Johannesburg, un quartier où la violence règne en maître. L'assassin a voulu lui voler son portefeuille, contenant 300 rands (une cinquantaine d'euros). Le père Collins était engagé dans la formation professionnelle des enfants de la rue. (D'après Misna, Italie, 19 novembre 2002)
* South Africa. Drive for HIV vaccine - South Africa has stepped up its commitment to develop a revolutionary vaccine against HIV, with the signing of a supply contract for the DNA that will form its core. The South African Aids Vaccine Initiative (SAAVI), a government-backed programme, has secured a cheap deal with Cobra Biomanufacturing of the UK to supply DNA for human trials of the vaccine.The tests are due to begin in 2004. Tim Tucker, director of SAAVI, said: "It is our hope that we will find this candidate HIV vaccine effective in inducing a vigorous immune response and eventually having a possible impact on the HIV pandemic." There are dozens of drugs on the market to treat HIV and AIDS. But a vaccine that could prevent the spread of the disease is at least five years away. Thabo Mbeki, South Africa's president, has spoken enthusiastically about developing an HIV vaccine. He has clashed with the big drugs groups over South Africa's right to break patents and make generic copies of blockbuster anti-retroviral AIDS treatments but has shied away from a population-wide treatment programme, pushing responsibility on to employers. (Financial Times, UK, 20 November 2002)
* South Africa. Police find arms cache - 20 November: South African police investigating an alleged plot by white extremists to topple the government have found a cache of 26 bombs. The devices, similar to pipe bombs, were found in the farming area of Keimoes in Northern Cape province, along with other unnamed military material, the police have said. Twenty white men are due to stand trial on charges of treason next May. A shadowy right-wing group has claimed responsibility for last month's series of bombings in the black township of Soweto, which killed one woman and injured her husband. (ANB-BIA, Belgium, 20 November 2002)
* Afrique du Sud. Découverte d'un stock d'armes - Le 20 novembre, la police sud-africaine a découvert une importante cache d'armes dans une ferme de la province du Cap qui appartiendrait à des racistes blancs d'extrême droite, selon les médias locaux. Les armes ont été trouvées dans une ferme de la ville de Kanoneiland, indique le quotidien belge Le Soir. Les enquêteurs avaient été alertés par des informations selon lesquelles des groupes d'extrême droite avaient l'intention de renverser le gouvernement. La cache d'armes contenait notamment des bonbonnes de gaz et d'autres matières explosives. L'AFP rapporte plusieurs autres saisies, dans différents endroits du pays, comportant des fusils d'assaut, des munitions, des bombes incendiaires et d'autres engins explosifs. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 novembre 2002)
* Sudan. University closed after riots - 14 November: The University of Khartoum in Sudan has been closed indefinitely after two days of clashes between rival groups of students. Supporters and opponents of the Sudanese Government fought battles at various places in the capital. Buildings were burnt and a number of people were taken to hospital. The trouble erupted after the university postponed student elections from September to January next year, arguing that so many students had gone to fight rebels in southern Sudan, the elections could not be fairly conducted. The trouble broke out at the faculty of education in Khartoum's twin city of Omdurman and then spread to the faculty of Agriculture in Khartoum North. "The university administration has decided to close down the university immediately and indefinitely for the safety of the students and to safeguard the property," Vice Chancellor Abdel Malik Mohammed Abdel Rahman said in a statement. Witnesses said student supporters of opposition parties blocked sympathizers of the ruling National Congress party from attending lectures on 13 November in an apparent attempt to force them to join a strike. Khartoum University, the oldest and most prestigious in Sudan, has been tense since police broke up a riot last month on one of its campuses. (BBC News, UK, 14 November 2002)
* Soudan. Fermeture de l'université de Khartoum - Le 14 novembre, l'université de Khartoum a décidé de fermer ses portes pour une durée indéterminée. Depuis fin octobre, l'université est le théâtre d'affrontements entre étudiants de tendances politiques opposées. Le 4 novembre, le gouvernement avait ordonné une enquête sur cette affaire, qui touche les facultés d'éducation et d'agriculture. Selon des sources estudiantines, la bagarre oppose les étudiants fidèles au Parti du congrès national, au pouvoir, à des sympathisants de certains partis d'opposition. Des témoins ont cité le rôle important joué par les étudiants appartenant au parti du leader emprisonné, Hassan Tourabi, mais aussi par d'autres fidèles au Parti communiste soudanais. Les étudiants accusent les autorités universitaires de refuser d'organiser des élections syndicales, par crainte que l'opposition ne remporte le scrutin. L'université de Khartoum compte quelque 25.000 étudiants. ( ANB-BIA, de sources diverses, 15 novembre 2002)
* Sudan. Peace talks collapse - 17 November: Sudan's warring factions fail to reach agreement on sharing power and wealth at talks in Kenya, today, and are given 48 hours to find a compromise, rebels say. The Khartoum government and the Sudan People's Liberation Army (SPLA), whose 19-year war has killed about two million people, have been meeting in the town of Machakos to try and build on a framework peace deal signed in July. The latest round of talks had been due to end on 16 November, but spilled into 17 November after the two sides failed to agree on the details of a protocol. The SPLA said it was ready to sign a deal proposed by western mediators, but the government was not. The talks break off at around 1200 GMT on 17 November, and mediators from the regional conflict-resolution body IGAD tell delegates they have until 19 November to find a solution. 18 November: Representatives of the Sudanese Government and the SPLA rebels are meeting in the Kenyan capital, Nairobi, in an attempt to save the peace process. They eventually fail to resolve their political differences. However, they have agreed to extend their truce until 31 March 2003, with talks resuming in early January. The sticking points remain the details about sharing power and wealth between north and south Sudan after a broad agreement was made in July. The two sides have not agreed on what percentage of civil servants and members of parliament would come from the south. The SPLA's Sampson Kwaje said that they wanted 40% of all posts reserved for southerners, while the government had offered between 20 and 25%. "We had thought that during five weeks of negotiations, we would have reached something tangible," he said. (ANB-BIA, Belgium, 18 November 2002)
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