Weekly anb11143.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 14-11-2002      PART #3/7

* Congo (RDC). Nouveaux contingents ougandais? - Le groupe armé congolais RCD-ML, dissidence du RCD-Goma, aujourd'hui rallié au régime de Kinshasa, affirme que deux bataillons de l'armée ougandaise sont arrivés au Congo. "Un premier bataillon (soit 750 hommes) est arrivé à bord de cinq camions vers 15 heures locales dans la localité de Mutwanga, dans l'ouest des monts Ruwenzori. Un autre était annoncé", a assuré le Commissaire aux Relations extérieures du RCD-ML, Honoré Kadima Shambuyi. M. Kadima a expliqué cette arrivée par des affrontements qui ont opposé le 26 octobre, dans cette partie de l'Ituri, des troupes régulières ougandaises et des soldats rebelles au régime de Kampala. (La Libre Belgique, 8 novembre 2002)

* Congo (RDC). Heurts violents à Lubumbashi - Lubumbashi a vécu un week-end de violences. Selon l'organisation des droits de l'homme ASADHO, le bilan provisoire serait de 5 morts et d'une quarantaine de blessés, dont au moins 18 grièvement. (Des sources gouvernementales parlent de 8 blessés seulement). Les événements ont commencé le samedi matin 9 novembre, quand un groupe de soldats s'est mis à dérober les biens de vendeurs illégaux au marché de la zone Kenya. La population, surtout des jeunes, a réagi en jetant des pierres. Lorsqu'un militaire a abattu un des vendeurs, la foule s'est jetée sur lui et l'a tué en brûlant son corps. Selon l'ASADHO, les militaires se sont mis alors à tirer à bout portant sur la foule. Pour sa part, le ministère de la Communication s'en tient à la version de "l'évacuation de marchés sauvages de la commune de Kenya", opération justifiée par "la recrudescence de l'insécurité" dans cette commune qui aurait dégénéré après que les vendeurs "ont refusé d'obtempérer". Le journal de Kinshasa Le Potentiel souligne le climat d'insécurité à Lubumbashi, où l'on assiste à une recrudescence de vols armés, attribués par la population à des hommes en uniforme. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 novembre 2002)

* Congo (RDC). Officials suspended - 12 November: The President of the Democratic Republic of Congo, Joseph Kabila, has suspended key government officials accused by a UN report of involvement in the looting of the country's natural resources. They include some of the most powerful figures in the Kinshasa government, and state television said a judicial inquiry would examine all evidence against them. The officials suspended by President Kabila include the National Security Minister, Mwenze Kongolo; the government's key negotiator at peace talks, Katumba Mwanke, and the head of the national security agency, Didier Kazadi Nyembwe. Until now they had been regarded as untouchables and the government had firmly denied all charges made against them and other officials. But in a statement read out on state television on 11 November, Kabila's cabinet director, Evariste Boshab, said the president had been unhappy to read in the UN report that Congo's four-year war had been driven by people exploiting its mines, forests and plantations. He said the state prosecutor would open an inquiry into the allegations and invited all people with evidence to step forward. The UN report, currently being debated by the Security Council, also names government ministers from Kinshasa's main ally, Zimbabwe, and top officers from the Ugandan and Rwandan armies which back rebels controlling eastern Congo. It said the war had provided a cover for the officials and soldiers to make their fortunes through theft, embezzlement and fraud. (ANB-BIA, Belgium, 12 November 2002)

* Congo (RDC). 3 ministres suspendus - Le 11 novembre, le président Kabila a suspendu trois ministres mis en cause dans un rapport de l'Onu sur le pillage des ressources naturelles du Congo. Il s'agit des ministres du Plan et de la Reconstruction, Denis Kalume Numbi; de la Sécurité nationale et d'Ordre public, Mwenze Kongolo; et celui délégué à la présidence, Augustin Katumba Mwanke, considéré comme un des très proches conseillers de M. Kabila. Par ailleurs, le chef de l'Etat a annoncé la suspension de l'ambassadeur de la RDC au Zimbabwe, Mawapanga Mwana, celle du directeur de l'Agence nationale de renseignement, Didier Kazadi, et celle du président du comité de gestion de la principale société minière de l'Etat MIBA, Jean-Charles Okoto. Le président Kabila a nommé son ancien directeur de cabinet, Théophile Mbemba, à la tête du ministère de l'Intérieur en remplacement de Myra Ndjoku, qui prend la tête du ministère de la Sécurité et de l'Ordre public. Rappelons qu'après la publication du rapport onusien, les Eglises et les organisations de défense des droits de l'homme avaient exprimé l'indignation de l'homme de la rue et exigé la démission des responsables. Ceux-ci étaient d'ailleurs aussi parmi les personnalités pressenties pour occuper des postes importants durant la transition, selon le schéma discuté à Pretoria. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 novembre 2002)

* Congo (RDC). Jugement positif du FMI - Dans les conclusions présentées le 12 novembre au chef de l'Etat, la délégation conjointe Banque mondiale-FMI a jugé positive la revue semestrielle du programme économique du gouvernement jusque fin septembre. Il y a eu une décélération de l'inflation et une reprise de la croissance, a indiqué M. Clément du FMI, tout en déplorant la surchauffe observée sur le marché de change au mois d'octobre. M. Clément a reconnu qu'un grand travail a été abattu par la Banque centrale du Congo au niveau de l'audit interne et de la restructuration du système bancaire. En dépit des dérapages constatés, il note des progrès remarquables en 18 mois. (D'après L'Observateur, Kinshasa, 13 novembre 2002)

* Congo (RDC). 2e round du dialogue - Les 12 et 13 novembre, les délégations de l'opposition politique, de la société civile et du Mouvement de libération du Congo (MLC) ont quitté Kinshasa pour Pretoria, en vue de prendre part au 2e round des négociations intercongolaises qui débutera le 15 novembre. Ces délégations, composées chacune de trois membres, discuteront en Afrique du Sud d'un accord global et inclusif sur la transition en RDC. Lors de la première étape, toutes les composantes du dialogue avaient conclu un accord de principe, qui avait toutefois rencontré quelques réticences notamment des deux principaux mouvements rebelles, le MLC et le Rassemblement congolais pour la démcratie (RCD-Goma). (PANA, Sénégal, 13 novembre 2002)

* Congo (RDC). Réfugiés rwandais - La Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc) a annoncé le rapatriement, le 13 novembre, pour Kigali de 120 volontaires combattants hutu des ex-Forces armées rwandaises, cantonnés à la base militaire de Kamina. Le nombre de volontaires déjà rapatriés se chiffre aujourd'hui à 570 personnes. D'autre part, le porte-parole a également annoncé que la Monuc était en train de préparer la phase 3 de sa mission, consistant à évaluer le nombre exact des réfugiés rwandais dans l'est de la RDC. Il a expliqué que près de 400 personnes sont impliquées dans la préparation de cette opération, ajoutant que son organisme attendait l'arrivée dans les prochains jours des troupes de l'Onu pour procéder à l'opération DDRRR (démobilisation, désarmement, réinsertion, rapatriement, réintégration). (PANA, Sénégal, 13 novembre 2002)

* Côte d'Ivoire. Scramble to save talks - 7 November: Rebels and government negotiators have begun another day of talks the Togolese capital, Lome. It follows a day of closed talks brokered by Togolese President Gnassingbe Eyadema in the latest attempt to resolve seven weeks of fighting and political deadlock. But there was little sign that mediators have succeeded in bringing either side closer to a compromise, and both sides continue to re-arm. Also, today, military leaders meet in Nigeria to finalise the details of a West African force to be deployed in Côte d'Ivoire, to replace French troops currently supervising a delicate truce agreed three weeks ago. But Nigeria, the regional powerhouse, has decided not to send troops for the time being. The first of the 1,264 troops are due to arrive by the end of next week. Five West African countries will participate -- Benin, Ghana, Niger, Senegal and Togo -- but no nation has been announced to lead the force. A spokesman for the West African regional grouping, Ecowas, said he was disappointed by the Nigerian decision, but hoped it would change its mind. "What we are working on is to get Nigeria participating in this force because we cannot imagine an African contingent without Nigeria," deputy Ecowas executive secretary Cheick Oumar Diarra said. The force will be paid for by Britain, France, Canada, Germany and the Netherlands. 8 November: The brother of a Côte d'Ivoire politician who defected to the rebels this week has been found shot dead. The politician is a former close colleague of President Laurent Gbagbo. His brother was taken from his work place on 7 November. Meanwhile peace talks continue. 10 November: The United Nations High Commissioner for Human Rights, Sergio Vieira de Mello, has appealed to the government and rebels to end the violence and strive for national reconciliation. His call comes amid UN concerns over reports of summary executions, kidnappings and torture. It also coincides with the on-going peace talks in Lome. 11 November: Officials of the rebel Ivorian Patriotic Movement (MPCI) suspend their participation in the Lome peace talks. 12 November: Government officials confirm that dozens of foreign mercenaries are in the country and working for them. The officials say that the hired help, from South Africa, France and Eastern Europe, are training the country's forces rather than fighting alongside them. The first rumours of their arrival came on the first day of peace talks two weeks ago, but the confirmation comes as Togo's President Gnassingbe Eyadema tries to save the talks. 13 November: The Government decides to extend the curfew in vigour throughout the country to 2 December. (ANB-BIA, Belgium, 13 November 2002)

* Côte d'Ivoire. Pourparlers heurtés - 7 novembre. Le président togolais Eyadéma, qui dirige la médiation, continue à tenter de rapprocher les parties prenantes à la crise ivoirienne. Il a reçu Guillaume Soro, secrétaire général du Mouvement patriotique de Côte d'Ivoire (MPCI, rebelles) avant de rencontrer la délégation gouvernementale. Les rebelles continuent à réclamer le départ du président Gbagbo. -- 8 novembre. M. Eyadéma a examiné avec des responsables de la médiation ouest-africaine un projet d'accord partiel qui doit être soumis aux représentants de la rébellion et du gouvernement. Il a finalisé des propositions pour tenter de résoudre les blocages politiques. Mais l'annonce de la mort du frère d'un responsable rebelle a brusquement détérioré le climat des négociations. Le corps de Benoit Dakoury-Tabley a été retrouvé dans un faubourg d'Abidjan. Ce médecin avait été enlevé deux jours auparavant par "des hommes en uniforme" après que son frère, Louis Dakoury-Tabley, ancien homme fort du parti du président Gbagbo, avait annoncé son ralliement à la cause de la rébellion. Les rebelles ont par ailleurs affirmé avoir observé des mouvements de blindés loyalistes en direction du nord du pays, ce qui n'a pas été confirmé par l'armée française qui surveille le cessez-le-feu. -- Samedi 9 novembre. Suite au meurtre de M. Dakoury-Tabley, les rebelles ont claqué la porte des négociations, mais n'excluent pas d'y revenir si le président Gbagbo garantit la fin des exécutions sommaires dans le pays. Le dimanche, les médiateurs tentaient de relancer les discussions de paix. -- Le 11 novembre, les principaux responsables de la délégation du MPCI ont quitté Lomé, après un dernier entretien avec le président Eyadéma. Mais le MPCI s'est dit disponible à reprendre à tout moment le dialogue, indique un communiqué. --12 novembre. Les négociations ont tout de même repris à Lomé, où une délégation des rebelles a reçu du président Eyadéma un plan de paix préparé par la CEDEAO. Dans le même temps, la France a annoncé que des "éléments précurseurs" de la force de paix de la CEDEAO étaient attendus sur place le vendredi 15 novembre. (ANB-BIA, de sources diverses, 13 novembre 2002)

* Egypte. "Torture généralisée" - Amnesty International dénonce une pratique "généralisée et systématique" de la torture des personnes détenues en Egypte. Les éléments que l'organisation a recueillis au fils des années montrent que la torture constitue une pratique généralisée, bien que la législation égyptienne et le droit international interdisent de torturer les détenus. Coups de fouet, décharges électriques, suspension par les poignets ou les chevilles, coups sur la plante des pieds, sont les méthodes de torture les plus répandues, selon Amnesty. (Belga, 13 novembre 2002)

* Eritrea-Ethiopia. Border talks held in London - Crucial talks to iron out the final phase of the peace process between Ethiopia and Eritrea have been held in London last week. The three-day meeting, hosted by the independent Eritrea-Ethiopia Boundary Commission (EEBC), aimed to thrash out final details on border demarcation. The talks were expected to address where the complex physical demarcation of the 1,000 km border will actually start, informed sources said. Other probable issues on the agenda included discussion on the transfer of land between the two countries, following the Commission's 13 April border ruling. UN peacekeepers are due to de-mine areas where border posts will be placed marking out the new boundary. The area has already been photographed from the air and mapped. But the UN Mission in Ethiopia and Eritrea (UNMEE) has said it could take at least another six months before demarcation begins, around April 2003. (IRIN, Kenya, 7 October 2002)

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