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Weekly anb06272.txt #6
- Subject: Weekly anb06272.txt #6
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 27 Jun 2002 17:15:00 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 27-06-2002 PART #2/6* Burundi. Court sentences 11 to die - 21 June: A court has sentenced 11 people to death and 16 others to life imprisonment for taking part in massacres that followed the 1993 assassination of Burundi's first democratically elected leader, the justice minister said today. The criminal court in Gitega, 70 kilometres east of the capital, Bujumbura, handed down the sentences on 20 June, said Dwima Bakana. The civil war in Burundi broke out after Tutsi paratroopers assassinated the President Melchior Ndadaye, a member of the Hutu majority. Ndadaye's death sparked a cycle of killings with Hutus attacking Tutsis and the Tutsi-dominated army carrying out reprisal attacks on Hutu civilians. Although in the minority, Tutsis have controlled political, economic and military life for all but a few months since independence from Belgium in 1962. Three criminal courts, including the one in Gitega, were set up 1995 specifically to try those involved in the massacres that followed Ndadaye's death. More than 200,000 people, mostly civilians, have been killed during the civil war. A transitional government was inaugurated in November after President Pierre Buyoya's government, 17 political parties and the National Assembly signed a power-sharing agreement last August; but fighting has continued. The rebels have refused to recognize the accord, and the agreement does not provide for a cease-fire. The death penalty in Burundi is carried out by hanging. The last time it was implemented was in 1995. (CNN, USA, 21 June 2002)
* Burundi. Mouvement dipomatique - Les principales missions diplomatiques du Burundi à l'étranger ont récemment changé de titulaires, après concertation des principales forces politiques du pays. Après des tractations qui ont duré six mois, le Frodebu (parti majoritaire) et ses alliés hutu dirigeront les ambassades au Canada, en France, en Tanzanie et en Egypte, alors que leurs partenaires tutsi, réunis autour de l'Uprona (ancien parti unique) prendront celles en Belgique, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud et au Rwanda. Ces nouvelles nominations interviennent au lendemain d'autres changements au niveau de l'administration territoriale. Plus de la moitié des 17 provinces ont changé de gouverneur depuis le 20 juin. De nombreux commentaires laissent transparaître des craintes quant à la cohésion de l'administration ou de la diplomatie. La tendance politique des dernières années au Burundi consiste à travailler pour son parti ou son ethnie. Un cadre du ministère des Affaires étrangères a exprimé son amertume de voir des gens propulsés à la tête d'importantes missions diplomatiques "sans aucune expérience", mais sur simple considération de leurs appartenances politico-ethniques. -- Par ailleurs, au moins 10 voyageurs ont été tués et une vingtaine d'autres gravement blessés lundi 24 juin, lorsque leurs véhicules sont tombés dans une embuscade attribuée à la rébellion burundaise, sur une route au centre du pays, a rapporté la Radio nationale du Burundi (RNB) à Bujumbura. (PANA, Sénégal, 23-24 juin 2002)
* Burundi. Unlawful killings on the rise - In a Press Release (24 June), Amnesty International said that "failure by the Transitional Government of Burundi to condemn increasing killings of civilians by its armed forces, amounts to acquiescence, in what has become a well-established pattern". The report entitled: "Punishing the Population -- Reprisal Killings Escalate", documents the deliberate killing of scores of unarmed Hutu civilians by the Burundian armed forces, in reprisal for military activity by Hutu-dominated armed political movements. (Amnesty International, 24 June 2002)
* Burundi. Bientôt une enquête pour crimes de génocide? - Le gouvernement burundais saisira bientôt le Conseil de sécurité des Nations unies afin de l'aider à mettre sur pied une Commission d'enquête internationale pour établir l'existence et les responsabilités dans des actes de génocide, de crimes de guerre et contre l'humanité, commis dans le pays entre le 1er juillet 1962 et le 28 août 2000, a-t-on appris samedi 22 juin de source officielle à Bujumbura. La période retenue va de l'indépendance du Burundi à la signature d'un accord de paix interburundais à Arusha, en Tanzanie. Le ministre burundais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Albert Mbonerane, a indiqué qu'il y a un contentieux de sang important entre les deux principales ethnies des Hutu (majoritaires) et des Tutsi (minoritaires) qu'il faut vider dans la neutralité du droit international, ajoutant que le Conseil de sécurité sera saisi dans les meilleurs délais. Le crime de génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre ont jalonné l'histoire du Burundi au cours de ces 40 dernières années, a encore reconnu Mbonerane lors d'un compte-rendu à la presse samedi soir après un Conseil des ministres sur la question. (PANA, Sénégal, 24 juin 2002)
* Burundi. Amnesty dénonce - "Le manque de détermination du gouvernement de transition du Burundi à condamner les homicides de plus en plus nombreux commis par ses forces armées contre des civils revient à donner son assentiment à ces actes, dans un contexte où les exécutions extrajudiciaires constituent désormais une pratique bien établie", déclare Amnesty International dans un rapport publié le 24 juin. L'enquête documente une série d'actions, visant délibérément l'élimination de civils hutu, conduites par les forces armées burundaises en représailles. Amnesty indique clairement des lieux et des dates de massacres (30 personnes dans la province de Bubanza en février, 23 dans la province de Bujumbura en mars, 27 dans la province de Bubanza en avril). L'organisation relate également de nombreux cas de violations des droits humains par des hommes en uniforme. Amnesty accuse le sautorités de complaisance. (Misna, Italie, 25 juin 2002)
* Cameroon. Minister fired for election delay - 23 June: President Paul Biya has sacked his interior minister after having to postpone parliamentary and municipal elections, which were scheduled to start today. Edima was accused of failing to prepare the vote properly after the state-run printing press had not finished producing the ballots. The head of the Cameroon Printing and Publishing Corporation was also replaced by one of his subordinates when it became known that the ballot papers were not ready for the 4.5 million registered voters. But queues had already started to form outside polling stations in the capital, Yaounde, and balloting had begun in some regions when it was announced that the election would be delayed by one week. Observers and government critics said the postponement could have more to do with fear of trouble in English-speaking provinces near Cameroon's border with Nigeria. (ANB-BIA, Brussels 23 June 2002)
* Cameroun. Elections reportées - 20 juin. L'Eglise catholique déploiera 50 observateurs pour superviser les élections législatives et municipales de dimanche, a-t-on appris jeudi. "C'est un nombre insignifiant pour environ 20.000 bureaux de vote", a dit le responsable du service Justice et Paix de la conférence épiscopale, qui a regretté que le ministère de l'Administration territoriale n'ait pas accordé les accréditations aux 810 observateurs souhaités par l'Eglise qui en formé 3.000. Une délégation de quatre membres du Commonwealth est également attendue pour superviser ces élections. - 23 juin. Plus de 4,5 millions d'électeurs étaient appelés à choisir, dans un scrutin à un tour, les 180 députés à l'Assemblée nationale et les conseillers municipaux des 336 communes du pays. Mais, alors que le vote avait déjà débuté normalement dans plusieurs provinces, les autorités ont décidé à la dernière minute de reporter les élections au 30 juin, en raison de difficultés logistiques. Une heure après l'ouverture des bureaux de vote, certains n'avaient toujours pas reçu de matériel. En fin de journée, le ministre de l'Administration territoriale, responsable de l'organisation du scrutin, ainsi que le directeur de la principale imprimerie d'Etat, éditrice du quotidien gouvernemental et principal fournisseur du matériel électoral, ont été limogés. Dans les bureaux où le scrutin a dû être interrompu, les votes déjà enregistrés ne seront pas pris en compte, a indiqué la vice-présidente de l'Observatoire nationale des élections. - 25 juin. Les leaders de l'opposition, réunis à Yaoundé, ont exprimé leur scepticisme quant à la capacité de l'administration à organiser les élections dans de bonnes conditions d'ici le 30 juin. Ils sont cependant décidés à aller au vote dimanche, mais posent des préalables. L'opposition exige la validation des listes des candidats des différents partis dans toutes les circonscriptions litigieuses, la publication des listes électorales et la disponibilité du matériel électoral dans tous les bureaux de vote. (ANB-BIA, de sources diverses, 26 juin 2002)
* Congo-Brazza. Dialogue? - Le gouvernement congolais n'a pas exclu le dialogue avec la rébellion dirigée par le pasteur Frédéric Bitsangou, alias Ntumi, à l'origine des récentes attaques armées à Brazzaville, a déclaré le 20 juin le porte-parole du gouvernement, François Ibovi. Le dernier bilan officiel des combats fait état de 90 morts (80 rebelles, 5 miltaires et 5 civils), mais il serait plus élevé, selon une source militaire. Selon M. Ibovi, les Ninjas du pasteur Ntumi pourraient avoir bénéficié de complicités dans l'armée. Une enquête est en cours pour éclaircir cette question et en définir le niveau. (D'après PANA, Sénégal, 20 juin 2002)
* Congo-Brazzaville. Govt. claims military elements support Ninja rebels - 20 June: The government says it suspects that elements in the national army and some civilians are collaborating with the Ninjas of Pastor Frédéric Bitsangou, alias Jean Ntoumi, who attacked the air base and a district in the West of Brazzaville on 14 June. "We cannot rule out complicity within the army in the Ninja's incursions. There may also be complicity among the population," government spokesman François Ibovi told a press conference on 20 June. The official death toll from both attacks is 80 Ninjas, 5 soldiers and 5 civilians killed by stray bullets. Ibovi said there is a probe underway to ascertain the possible complicity of military and civilian elements and determine their levels of responsibility. "There may always be a surprise attack regardless of the level of vigilance" by the government, he said, urging the population to help the government by "denouncing suspicious individuals" in their districts. (PANA, Senegal, 20 June 2002)
* Congo-Brazzaville. Low turnout for vote - 23 June: The electoral commission in Congo Brazzaville says the second round of parliamentary elections passed off peacefully in most areas, although the turnout was low. Despite tight security, many voters in the capital, Brazzaville, were afraid to venture out after recent clashes between government troops and rebels opposed to President Denis Sassou-Nguesso. Voting remained postponed in eight constituencies in the southern Pool region of Congo-Brazzaville, where fighting marred the first round earlier in the month and nearly 50,000 people are displaced. The new 137-seat single chamber parliament will replace a transitional body under a constitution approved last January. (ANB-BIA, Brussels, 23 June 2002)
* Congo-Brazza. Deuxième tour - Le dimanche 23 juin, le deuxième tour des élections législatives (qualifié de "mascarade" par l'opposition) s'est déroulé sans incident dans le pays. Un important dispositif de sécurité avait été mis en place. Cependant, la participation est restée faible. Certains électeurs étaient trop effrayés par les affrontements passés, pour retourner dans le sud de la capitale. Certains candidats ont demandé un report d'une semaine pour attendre le retour des habitants qui ont fui les combats. Selon les observateurs, le parti du président Sassou Nguesso devrait facilement emporter les élections. Ce scrutin a pour but de doter le pays d'une Assemblée nationale élue, appelée à remplacer le Conseil national de transition. Cet organe avait été mis en place après la victoire militaire, en 1997, de Nguesso sur son prédécesseur Pascal Lissouba. (ANB-BIA, de sources diverses, 24 juin 2002)
* Congo (RDC). Reprise du dialogue? - Le 22 juin, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu, Moustapha Niasse, a déclaré avoir dégagé un accord de toutes les parties impliquées dans la guerre en RDC, pour la reprise du Dialogue intercongolais, après une mission de travail avec le secrétaire général du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) à Goma. Il avait eu également des entretiens avec le président Kabila et avec M. J.P. Bemba. Dans sa position de médiateur, M. Niasse a évité d'entrer dans le débat autour de la légitimité de l'accord cadre entre le gouvernement de Kinshasa et le Mouvement de libération du Congo (MLC). Il a souligné qu'il n'est pas le remplaçant de M. Masire, mais que sa mission est pratique et consiste à chercher un accord permettant la mise en place d'un gouvernement de transition, d'élections libres et la rédaction d'une Constitution. (PANA, Sénégal, 22 juin 2002)
* Congo (RDC) Congolese troops capture Pweto - 21 June: Congolese government troops and their allies have captured the southeastern Congolese town of Pweto, five months after rebels demilitarized the strategic town, a rebel official said today. The government troops, assisted by Rwandan and Burundian insurgents, captured the town on 20 June, killing several people and forcing the rebel civilian administrators to flee to neighbouring Zambia, said Joseph Mudumbi, foreign affairs chief of the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy (RCD). Congolese Defense Minister Irung Awan rejected the accusation that government troops captured Pweto, but said that he was informed by UN observers that some Mayi Mayi fighters -- a tribal militia allied with the Congolese government -- are in the town. According to a UN resolution, Pweto is supposed to be demilitarized by all forces involved in the nearly four-year war in Congo. Hamadoun Toure, spokesman of the UN observer mission in Congo, confirmed the capture of the town and said it was in the hands of the Mayi Mayi. (CNN, USA, 21 June 2002)
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