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Weekly anb06203.txt #5
- Subject: Weekly anb06203.txt #5
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 20 Jun 2002 16:34:00 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 20-06-2002 PART #3/5* Congo (RDC). Sexual violence rampant - In a new 114-page report, Human Rights Watch says that forces on all sides in the Congo conflict have committed war crimes against women and girls. The report documents the frequent and sometimes systematic use of rape and other forms of sexual violence in the Rwandan-occupied areas of eastern Congo. (Human Rights Watch, 20 June 2002)
* Congo (RDC). Violence sexuelle dans la guerre - Les forces appartenant à chacune des parties qui s'affrontent dans le conflit congolais ont commis des crimes de guerre contre des femmes et des filles, a affirmé Human Rights Watch dans un nouveau rapport de 62 pages paru le 20 juin. Ce rapport apporte des informations sur un recours fréquent et parfois systématique au viol et à d'autres formes de violence sexuelle, dans les zones de l'est du Congo occupées par le Rwanda. "La guerre continue de faire rage dans l'est du Congo. Au coeur de cette guerre plus vaste, les combattants mènent une autre guerre, celle de la violence sexuelle contre les femmes et les filles", a déclaré Alison Des Forges, conseillère à la division Afrique de HRW. Le rapport, qui s'appuie sur de nombreux entretiens avec des victimes, des témoins et des responsables divers, détaille les crimes de violence sexuelle commis par les soldats de l'armée rwandaise et par son allié congolais, le RCD, ainsi que par des groupes armés qui leur sont opposés, les rebelles congolais Maï-Maï et des groupes armés burundais et rwandais. Ces combattants ont violé des femmes et des filles au cours d'opérations militaires lancées pour "punir" les populations civiles locales d'avoir soi-disant apporté leur soutien à "l'ennemi". Les services médicaux se sont pratiquement complètement effondrés, laissant peu d'espoir à la plupart des victimes de voir leurs blessures ou leurs maladies sexuellement transmissibles soignées, et peu de possibilités de recourir à un dépistage du VIH/SIDA ou à un traitement après exposition au virus. "Les combattants qui agressent des femmes doivent être tenus pour responsables de leurs crimes", a déclaré Des Forges. (HRW, New York, 20 juin 2002)
* Djibouti. Militaires condamnés - Le 17 juin, la cour criminelle de Djibouti a condamné à quinze ans de réclusion criminelle l'ancien chef d'état-major de la police, le général Yacin Yabeh Galab. Onze autres officiers et sous-officiers impliqués dans une mutinerie le 7 décembre 2000 ont reçu des peines allant de trois à dix ans de détention. Cette mutinerie avait fait deux morts et 39 blessés par balles. (Libération, France, 18 juin 2002)
* Ghana. Nouvelles inondations - La France et la Banque mondiale ont fait don respectivement de 5 millions et de 3,2 millions de dollars (la France a promis $11 millions supplémentaires) pour aider le gouvernement du Ghana à faire face au problème constant des inondations. Le dimanche et le lundi matin, 16 et 17 juin, 123 millimètres de pluie se sont abattus sur la capitale Accra et la ville de Kumasi. Environ 2.000 personnes ont été affectées par les inondations. L'armée a utilisé des embarcations pour évacuer la population. La saison des pluies ne fait que commencer. Les dons seront surtout utilisés pour restructurer les drainages. Au cours des dernières années, le Ghana a été frappé par des inondations en raison des mauvais systèmes de drainage. (D'après IRIN, Abidjan, 17 juin 2002)
* Kenya. Anti-measles drive - 17 June: The Kenyan Government, along with international aid agencies, is starting a campaign to vaccinate 15 million children against measles -- that is almost half the population of the country. In what they are calling Africa's biggest-ever anti-measles campaign, volunteers will go from door-to-door handing out leaflets, putting up posters and explaining people about the vaccination. Outbreaks of measles are increasing in Kenya, where many people cannot afford to vaccinate their children. Thousands of Kenyans die each year from of the disease. (ANB-BIA, Brussels, 17 June 2002)
* Kenya. Prolonger le mandat du Parlement - Le 18 juin, le parti au pouvoir au Kenya, le KANU qui dispose d'une majorité de deux tiers à l'Assemblée nationale, a lancé des initiatives pour prolonger le mandat de l'actuel Parlement afin de permettre au comité chargé de revoir la Constitution de terminer ses travaux. La commission de révision de la Constitution, qui a recueilli l'opinion du public, a demandé du temps supplémentaire au Parlement, indiquant qu'elle pourrait terminer son travail le 4 janvier 2003, à l'expiration du mandat quinquennal du président et de celui du Parlement actuel. (PANA, Sénégal, 18 juin 2002)
* Kenya. Fury over possible poll delay - 18 June: Kenya's political opposition has reacted furiously to a proposal by the country's ruling party to extend the term of President Daniel arap Moi and the current parliament by up a year. Opposition leaders threatened to call for mass protests if the government party tried to push through the change. This is the latest twist in an increasingly tortuous and heated political process. Kenya is currently trying to change its constitution, but it is running out of time before parliamentary and presidential elections, pencilled in for the end of this year. The ruling Kanu party has repeatedly suggested that it might be better to postpone the elections and sort the constitution out first. Now, according to a statement it has officially proposed a change in the law which would allow elections to take place in December 2003. (ANB-BIA, Brussels, 18 June 2002)
* Liberia. Misery deepens for Liberian refugees - 17 June: Tens of thousands of people displaced by the recent fighting in and around Gbarnga, are living in misery in villages and makeshift camps on the main road leading to the capital, Monrovia. The vast majority of them were previously living in three camps for displaced people on the outskirts of Gbarnga when the town was attacked and briefly captured by Liberians United for Reconciliation and Democracy, Lurd, rebels and they had to move again. Although government troops are now back in control of Gbarnga, the displaced people have been reluctant to return due to security concerns. Others find it difficult to go back because during the four days of fighting in Gbarnga, much property was looted by the rebel fighters, government troops and civilians. -- At least four people have been killed in a rebel attack close to Monrovia. Members of Lurd opened fire on civilians at a market in Gbah, some 40 km from Monrovia. (ANB-BIA, Brussels, 17 June 2002)
* Libye. Lockerbie: pas d'indemnisation - La Libye n'a pas l'intention d'indemniser les victimes de l'attentat de Lockerbie, commis en 1988, parce que l'un de ses ressortissants, condamné à la prison à perpétuité pour ce drame, est "innocent". C'est ce qu'a affirmé, le 19 juin, Suleiman Sasi Al-Shahoumi, responsable des Affaires étrangères au Parlement libyen, en visite à Londres. (Le Figaro, France, 20 juin 2002)
* Madagascar. Towards national unity? - 14 June: Didier Ratsiraka arrives in France with his wife and daughter, as troops loyal to his rival, Marc Ravalomanana, makes gains in lifting blockades on the capital, Antananarivo. Mr Ratsiraka insists he has not fled the country but that he is rather seeking to resolve the six-month political crisis by holding talks in Paris. Mr Ravalomanana's government has claimed that Mr Ratsiraka, viewed as a close ally of France, has sought refuge in Madagascar's former colonial power. Marc Ravalomanana's forces have taken control of Mahajanga Province. 16 June: Ravalomanana dissolves his newly-formed government in a bid to resolve the crisis. He is expected to form a transitional government of national unity this week. 17 June: There have been reports of more heavy fighting on Madagascar's lush northern peninsula, between the armies of political rivals, Marc Ravalomanana and Didier Ratsiraka. The two opposing camps have been engaged in sporadic conflict across the island's northern peninsula for some weeks now, in the wake of a number of failed initiatives by the international community to get the two men to participate in a transitional government, and end to the island's five-month political crisis. The latest outbreak of fighting, which began on 15 June, coincides with Mr Ravalomanana's recent gesture of reconciliation. On 14 June, he dissolved his government, promising to open it further to moderate elements from among Mr Ratsiraka's supporters. 19 June: Marc Ravalomanana formed a new government, on 18 June, but has excluded allies of Ratsiraka, only days after saying he planned a national unity administration. The new government is headed by Prime Minister Jacques Sylla. The pro-Ratsiraka television station, Channel Six, has criticized the line-up of the new government, pouring scorn on the appointment to civilian portfolios of two former security force generals as "incongruous" and "inappropriate". (ANB-BIA, Brussels, 19 June 2002)
* Madagascar. Départ de Ratsiraka - Dans la nuit du 13 juin, le président sortant Didier Ratsiraka a quitté Madagascar pour Paris, à bord d'un Airbus, après plus de six mois de lutte pour le pouvoir, a-t-on appris de source diplomatique française. Le quai d'Orsay n'a pas commenté dans l'immédiat le départ surprise de Ratsiraka. Lui-même a nié prendre la fuite, mais a affirmé qu'il se rendait à Paris pour chercher une solution à la crise, et qu'il se rendrait ensuite à Libreville pour des consultations avec l'OUA. Pendant ce temps, Marc Ravalomanana a pris le contrôle d'une troisième province tenue par les partisans de Ratsiraka. Les militaires ont démantelé sans coup férir des barricades interdisant l'accès de la province de Mahajanga (nord-ouest). Le gouverneur de la province a démissionné. -Le 14 juin, les troupes de Ravalomanana sont entrées dans Mahajanga (où il y a eu des pillages), dans Toliara (sud-ouest) et dans Vohemar (nord-est). - 16 juin. Les partisans de Ratsiraka ne contrôlaient plus que deux bastions importants de l'île: Antsiranana (nord) et Toamasina (à l'est, premier port du pays). Ils ont cependant annoncé qu'ils ne se battraient pas contre les troupes de Ravalomanana au cas où elles décideraient de prendre Toamasina par la force. Par ailleurs, M. Ravalomanana a dissous le gouvernement de Jacques Sylla, mais reconduit ce dernier au poste de Premier ministre. On s'attend à la formation d'un gouvernement de "réconciliation nationale", l'un des points essentiels de l'accord de Dakar du 9 juin que Ravalomanana a confirmé avoir accepté. Il a même suggéré une "formule d'amnistie" pour son rival Ratsiraka et sa famille. D'autre part, l'OUA a annoncé qu'elle tiendra, le 21 juin à Addis Abeba, un sommet consacré à la crise à Madagascar. - Lundi 17 juin. Les combats se sont poursuivis, notamment près d'Ambanja, ville toujours aux mains des ratsirakistes. Parallèlement, s'engageaient des tractations avec les "modérés" du camp Ratsiraka pour un gouvernement de transition, promis avant vendredi par Ravalomanana. Celui-ci a aussi donné son accord de principe pour des élections législatives anticipées, garanties par la communauté internationale. - 18 juin. Un nouveau gouvernement a été formé. Contrairement aux promesses d'un "gouvernement de réconciliation", le nouveau cabinet ne comporte qu'une seule personnalité du camp Ratsiraka, qui a obtenu un portefeuille mineur. - 19 juin. Les autorités tanzaniennes à Dar es-Salaam ont contraint à faire demi-tour un avion privé transportant 12 mercenaires français, qui auraient été engagés par Ratsiraka. L'avion, qui devait se rendre à Madagascar, s'est vu refuser l'autorisation d'atterrir et il est rentré à l'aéroport de Lyon-Satolas, où il s'est posé dans la nuit de mercredi à jeudi. Après vérification des identités, les passagers ont quitté librement l'aéroport. L'éventuelle implication de Ratsiraka dans cette affaire pourrait compromettre les tentatives de réconciliation. Le président sortant a cependant fait savoir qu'il comptait rentrer à Madagascar dans les prochains jours. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 juin 2002)
* Madagascar/Tanzania. Mercenaries leave Tanzania - 19 June: A plane that was intercepted on its way to Madagascar has left Tanzania for France. The 10 passengers were allegedly mercenaries on their way to support Didier Ratsiraka, who has been claiming the Malagasy presidency from his rival, Marc Ravalomanana. Neither side is willing to say whether the incident will have an impact on their participation in talks aiming at resolving the conflict which are scheduled to take place in Ethiopia on 21 June. The jet was travelling to Madagascar from Egypt with 10 passengers and three crew members when technical problems forced it to land in Dar es Salaam on the evening of 18 June. The group are described as "unusually strong-looking men who could pass for commandoes". The men are believed to be French nationals, but other sources spoke of several nationalities. While the plane was being checked, officials at the airport received orders from Madagascar that the plane would not be allowed to land in Antananarivo. Sources from within the military loyal to Marc Ravalomanana claim the mercenaries were sent to lead militia groups in the Ratsiraka camp, currently engaged in fighting Mr Ravalomanana's forces in the north of the country. But Mr Ratsiraka's chief advisor, Jose Andrianoelison, has denied any association between the government and the plane, claiming the use of mercenaries goes against Mr Ratsiraka's principles. (ANB-BIA, Brussels, 19 June 2002)
* Malawi. Nouveau parti politique - Des avocats, des universitaires, des hommes d'affaires et des militants des droits civils ont annoncé, le dimanche 16 juin à Blantyre, la formation d'un nouveau parti politique, dénommé Forum du Malawi pour l'unité et de développement (MAFUNDE). L'objectif du parti, a déclaré son secrétaire, est de restaurer la dignité du peuple du Malawi. L'acronyme du parti, "Mafunde", signifie "vagues" en chichewa. "Les vagues sont arrivées pour balayer la saleté qui contamine la démocratie du Malawi", a déclaré le secrétaire, M. Ganiza. Il a indiqué qu'un groupe de citoyens inquiets a formé ce parti, après avoir vu la corruption et la fraude endémiques au sein du gouvernement, l'insécurité alimentaire, la baisse du niveau de l'enseignement, ainsi que l'intolérance et la violence politiques à travers le pays. Un comité intérimaire a été mis sur pied pour diriger le parti, sous la présidence de l'homme d'affaires George Mnesa. (PANA, Sénégal, 17 juin 2002)
* Malawi. The Catholic Church reacts to a third presidential term - MISNA has reported that Father Augustin Matola, of the Order of Discalced Carmelite Friars, was arrested on 15 June for translating into Chichewa, the document drawn up by the Justice and Peace Commission, in which the Church expresses itself to be categorically against another term of office for the current President. The arrest warrant was drawn up on the basis of "distributing propaganda on a position contrary to the "power"". However, the same document had been published the previous day in the national press in English, and no-one was arrested. The Carmelite was released the same evening on bail. (ANB-BIA, Brussels, 18 June 2002)
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