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Weekly anb06132.txt #7
- Subject: Weekly anb06132.txt #7
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 13 Jun 2002 16:14:00 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 13-06-2002 PART #2/7* Algérie. Pénurie d'eau - émeutes - A cause de la sécheresse, la pénurie d'eau s'aggrave en Algérie, provoquant des émeutes, ont rapporté les journaux algériens. Le 4 juin, à Abadla, près de Béchar (900 km au sud d'Alger), des habitants ont saccagé des bâtiments publics et barré des routes pour protester contre le manque d'eau depuis quinze jours. Les autorités ont promis l'envoi de camions-citernes. Le même jour, des émeutes ont également éclaté à Skikda, grand port industriel à 400 km à l'est d'Alger, dans le quartier populaire de Beni Malek, où l'eau n'a plus coulé depuis 17 jours. Il y a une semaine, il y avait déjà eu des émeutes à Saouni, dans la région de Tlemcen (600 km à l'ouest d'Alger), où les robinets sont restés secs durant deux mois. Depuis 15 jours, Alger est alimentée par des eaux de forages. Le principal barrage alimentant la capitale est désormais à sec. (ANB-BIA, de sources diverses, 7 juin 2002)
* Algérie/UE. Critique d'Amnesty - Le 5 juin, Amnesty International a critiqué l'opacité des relations entre l'Union européenne et l'Algérie, dans une lettre ouverte aux responsables de l'UE au moment d'une visite de la "troïka" européenne à Alger, alors que dans ce pays "persistent les meurtres, la torture et la détention secrète". L'organisation s'inquiète de ne voir "aucun signe d'amélioration" de la situation des droits de l'homme en Algérie, en dépit de la signature, en avril, d'un accord d'association avec les Quinze, et suggère que l'UE "a échoué" à imposer un changement aux autorités algériennes. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Piqué, a déclaré le 5 juin à Alger, que le séjour de la troïka avait permis "des discussions très utiles" avec les responsables algériens et que "l'Algérie a enregistré une nette amélioration" dans le domaine des droits de l'homme. (Le Monde, France, 7 juin 2002)
* Algeria. 11 killed in shooting - 12 June: Reports from Algeria say 11 people were killed when an armed group opened fire with automatic weapons on a passenger bus. Ten people were also wounded. The attack is reported as having taken place in the city of Medea, 80 kilometres south of the capital, Algiers, and is thought to be the work of Islamists. The Armed Islamic Group (GIA), is known to operate in the area. Since the start of last month, more than 30 people have died in political violence in Algeria. (BBC News, UK, 12 June 2002)
* Algérie. Une bien triste chronologie - 9 juin. Alger est ensanglantée par trois attentats, imputés à des groupes armés islamiques, qui ont fait deux morts et cinq blessés. - Dans la soirée, dans le hameau de Tabenet, dans la commune de Souhane, près de Larbaâ, à 25 km au sud d'Alger, une incursion terroriste s'est soldée par deux morts et deux blessés. Dans la même région, deux personnes ont été tuées et deux autres blessées à un faux barrage dressé par des hommes armés. Les services de sécurité attribuent ces deux attentants aux membres du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) de Hassan Hattab. -- 11 juin. Dans la soirée, un bus est mitraillé par un groupe d'islamistes armés à Takbou, un quartier périphérique de Médéa, à 80 km au sud d'Alger. Onze voyageurs sont tués et dix blessés. Dans cette région opèrent des éléments du Groupe islamique armé (GIA) dont le nouveau chef, Rachid Abou Tourab, qui a succédé à Antar Zouabri, tué le 8 février par les forces de sécurité à Boufarik (35 km au sud d'Alger), a affirmé qu'il poursuivrait la ligne radicale et violente de son prédécesseur, jusqu'à l'établissement d'un Etat islamique en Algérie. Depuis le début de juin, 30 personnes ont été tuées dans des violences, et 640 depuis le début de l'année, selon un décompte établi d'après des bilans officiels et la presse. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 juin 2002)
* Angola. 80.000 ex-combattants désarmés - Conformément à l'accord de paix, quelque 80.000 anciens combattants de l'Unita ont été désarmés, puis regroupés dans des camps de démobilisation sous la supervision conjointe du gouvernement angolais, des Nations unies et de l'ancien mouvement rebelle, a annoncé un porte-parole de l'Unita, M. Dachala. "Nous avons rempli notre mission avec succès. Tous nos hommes, environ 80.000, sont dans les camps et nous sommes prêts à passer à la phase suivante du processus de paix", a dit Dachala. Environ 300.000 personnes, pour la plupart les familles des anciens combattants, ont déménagé dans des camps, mais les dirigeants de l'Unita sont préoccupés par le manque de vivres et de services médicaux. Ils ont averti que cela pourrait pousser certains à se lancer dans des activités criminelles. Le gouvernement a lancé un appel urgent en faveur d'une assistance internationale, déclarant qu'il était dépassé par le nombre de personnes regroupées. (PANA, Sénégal, 10 juin 2002)
* Angola. Famine "extrême" - Médecins sans frontières (MSF) a lancé un cri d'alarme au sujet de la famine en Angola, que l'organisation considère comme étant l'une des plus grandes crises humanitaires que l'Afrique ait connue durant la dernière décennie. MSF travaille actuellement dans ce pays avec 160 humanitaires internationaux et plus de 2.000 locaux, ce qui en fait sa plus grande opération au niveau mondial. Tout en reconnaissant la crise alimentaire généralisée en Afrique australe, MSF souligne que l'urgence est clairement plus aiguë en Angola. En beaucoup de régions de ce pays, les équipes de MSF ont trouvé des chiffres de mortalité s'élevant de 5 à 10 décès sur 10.000 personnes par jour. Le seuil d'alarme est d'une personne sur 10.000 par jour. En de nombreux endroits, un tiers jusqu'à la moitié des enfants est gravement sous-alimenté. Il s'agit d'une famine extrême qui exige une aide internationale d'urgence, a commenté le porte-parole de MSF-Belgique. - Selon les termes du cessez-le-feu, dans les zones d'hébergement pour l'UNITA la nourriture est fournie aux familles, mais en quantité limitée. La réponse du gouvernement en faveur des civils occupant les anciennes zones de guerre est par contre quasi inexistante. La lenteur des procédures d'obtention de visas et des procédures douanières a sérieusement bloqué le travail des agences humanitaires en faveur de ces populations, condamne encore MSF, qui accuse le gouvernement de Luanda de "négligence criminelle, chronique envers son peuple". (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2002)
* Angola. Half a million face starvation - A medical charity has accused the Angolan Government of criminal and chronic negligence of its own people, which it said had left nearly half a million Angolans facing starvation. Medecins sans Frontières (MSF) said at a news conference in Luanda that malnutrition in Angola was the worst its staff had seen since Sudan's devastating famine several years ago. It accused the Angolan Government, and the United Nations, of responding too slowly to the crisis, in a way that it said was totally unacceptable. A ceasefire in the civil war agreed in April has given aid workers access to new areas -- revealing the extent of the food shortages. A UN delegation is currently in Angola to assess the plight of people displaced by the war and check on progress towards demobilising the former rebels. "The world is consciously allowing Angolans to die of hunger," Dr Morten Rostrup, president of MSF international, said in a statement in Luanda. "If the Angolan authorities, the UN agencies, the international community and the donor countries don't respond immediately to this crisis... nearly half a million Angolans are threatened by starvation and diseases. (ANB-BIA, Brussels, 11 June 2002)
* Bénin. Code de la famille - Les évêques du Bénin proposent une série d'amendements sur le projet de Code de la famille en cours d'approbation au Parlement. "Notre première préoccupation est le respect de la vie dès sa conception jusqu'à la mort", a déclaré l'archevêque de Cotonou. Les évêques affirment aussi avec force les droits fondamentaux de la femme, face à la polygamie et au droit de répudiation. (Fides, Rome, 8 juin 2002)
* Burkina Faso. Premier ministre reconduit - 6 juin. Le Premier ministre sortant, Ernest Yonli, a été reconduit dans ses fonctions par le président Blaise Compaoré, a annoncé la télévision nationale le jeudi soir 6 juin. Ce vendredi, le nouveau Parlement sera installé, sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré. Après les élections du 5 mai, le parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), y comptera 57 élus contre 54 aux partis d'opposition. Un débat est en cours sur la poursuite ou non de la politique d'"ouverture" qui avait vu certains partis d'opposition entrer au gouvernement en novembre 2000. - 10 juin. La composition du nouveau gouvernement a été rendue publique le lundi soir. Outre le CDP, cette nouvelle équipe de 30 membres, dont 12 nouveaux, est composée des organisations de la mouvance présidentielle, dont le Parti africain de l'indépendance (PAI) et la Coalition des forces démocratiques (CFD). L'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), qui avait signé un protocole d'accord gouvernemental avec le précédent gouvernement, n'en fait pas partie. (ANB-BIA, de sources diverses, 11 juin 2002)
* Burundi. Le FDD prêt à négocier - Un groupe de rebelles burundais a assuré le gouvernement tanzanien de sa volonté d'entamer "dès que possible" dans la capitale Bujumbura des pourparlers de cessez-le-feu avec les leaders militaires et politiques, a annoncé le ministère tanzanien des affaires étrangères. Les rebelles ont fait part de leur décision à l'issue de discussions qui se sont tenues du 28 mai au 3 juin à Dar es-Salaam entre le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD-FDD) et le gouvernement tanzanien. Deux groupes rebelles hutu, le FDD et les Forces nationales de libération (FNL) ont jusqu'à ce jour anéanti tous les espoirs de paix au Burundi, en refusant de reconnaître le nouveau gouvernement de transition, mis en place il y a sept mois. (IRIN, Nairobi, 7 juin 2002)
* Burundi. Crash kills 41 refugees - 11 June: A lorry carrying refugees has crashed in Burundi, leaving 41 people dead and 40 others injured. The accident occurred in the southern province of Rutana, as the UN-chartered vehicle was taking Burundian refugees home from Tanzania. The injured have been taken to hospitals in the area. It appears that the refugees were killed when their luggage, which was supposed to be transported in a separate vehicle, fell on them as the lorry left the road. Non-governmental organisations and medical personnel have been mobilised to tend to the injured. (ANB-BIA, Brussels, 11 June 2002)
* Cameroun. Le SCNC appelle au boycott des élections - Le Southern Cameroon National Council (SCNC), qui prône la sécession du Cameroun anglophone, a appelé au boycott des élections législatives municipales du 23 juin prochain, dans les parties anglophones du pays. Dans des tracts ditribués partout dans le pays, le SCNC demande à l'Eglise, qui a décidé de superviser les élections, de ne pas se mêler à ce double scrutin qui serait "truqué d'avance" et qu'il qualifie de "mascarade". "Nous organiserons nos propres élections le moment venu", prévient le SCNC. Ce mouvement que dirige Frederick Ebong Alobwede, s'est signalé le 20 mai dernier par des manifestations à l'occasion de la célébration du 30e anniversaire de l'Etat unitaire, consacré en 1972 après le référendum qui devait rattacher les Cameroun anglophone et francophone. (PANA, Sénégal, 6 juin 2002)
* Cameroon. Separatist group calls for election boycott - A separatist organisation in Cameroon has called on people in the country's two English-speaking provinces to boycott municipal and legislative elections slated for 23 June. The call, made on 5 June by the Southern Cameroon National Council (SCNC), came two days before election campaigning is scheduled to start. It followed the circulation of pamphlets in the Southwest and Northwest provinces urging the residents to stay home on election day. SCNC said "the die had already been cast" and the polls would have no bearing on the two Anglophone provinces. The provinces, it added, would organise their "own elections at the right time", while those who voted on 23 June would be considered "traitors". Campaigns open on 7 June and run until 22 June. The government has said it plans to work closely with public and private media to inform the public and raise interest. The SCNC, led by Frederick Ebong, started in the mid 1990's to advocate the separation of the two provinces from the rest of Cameroon. The SCNC eventually wants the formation of a new state called the Republic of Southern Cameroon. (IRIN, 6 June 2002)
* Cameroun. Campagne électorale - La campagne électorale des élections législatives et municipales du 23 juin s'est ouverte le 7 juin à minuit. Le président Biya a appelé ses compatriotes "au calme et à la sérénité". Cependant, les listes des candidats, qui devaient être rendues publiques le 3 juin, ne l'ont été que le dimanche 9 juin. Cela a provoqué la panique dans l'opposition, qui a constaté l'omission de leurs listes dans certains de leurs fiefs. Ils ont craint qu'elles n'aient été rejetées. Le ministre de l'Administration territoriale a cependant annoncé qu'il s'agissait de retards et que des listes complémentaires seraient publiées. On craint que la campagne se déroule sur fond d'accusations de fraudes. (D'après PANA, Sénégal, 10 juin 2002)
* Cameroon. Human Rights Centre - A human rights centre is due to be inaugurated in Cameroon's capital, Yaounde, on 13 May by the United Nation's human rights chief executive, Mary Robinson and diplomats from 11 western and central African countries. The sub-Regional Centre for Human Rights and Democracy in Central Africa has been operational since March 2001, but the ceremony will mark its official opening, director Teferra Shiawl-Kidenkal told a news conference in Yaounde. The centre, he added, would contribute to development by preventing conflict, and promoting peace and sustainable development in Central Africa. With an initial funding of US $1 million, the centre covers 10 countries including Angola, Burundi, Cameroon, Chad, Congo RDC, Equatorial Guinea, Gabon, Sao Tome and Principe, Republic of Congo, and Rwanda. (IRIN, 10 May 2002)
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