Weekly anb05305.txt #9



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 30-05-2002  PART #5/9

* Congo (RDC). Vodacom rolls out Congo network - 27 May: Vodacom has launched its Congolese service and is hoping to turn in its first operating profit by next March. The pan-African wireless operator has big ambitions for the Democratic Republic of Congo due to the high population and lack of landlines. "We think it will be one of the most profitable networks in Africa," Joan Joffe, Vodacom's spokeswoman, said. Vodacom has already signed up 52,000 customers and hopes to reach three million people out of Congo's 60 million within the next 10 years. And it is banking on an average revenue per user of $25-30 a month, three times the amount generated at its flagship South African operation. The roll-out of the network in three cities has happened in record time, following the joint venture between Congolese Wireless Networks and Vodacom in the last quarter of 2001. (ANB-BIA, Brussels, 27 May 2002)

* Congo (RDC). Efforts to resume inter-Congolese dialogue - 24 May: The Inter-Congolese Dialogue (ICD) facilitator, Ketumile Masire, is continuing efforts to resume the talks, with the help of the Organisation of African Unity (OAU). He says: "Only a minute fraction remains to be done to complete the dialogue. If the parties were to return to the negotiation table, an inclusive deal could be clinched in which there would be neither victor nor vanquished". 28 May: A peace summit scheduled for 30 May in Lusaka, Zambia, has been postponed pending confirmation that all parties will participate. (ANB-BIA, Brussels, 29 May 2002)

* Congo (RDC). Nouvelles initiatives de paix - Plusieurs initiatives africaines destinées à relancer le processus de paix en RDC et à poursuivre le dialogue intercongolais seront annoncées ce week-end, ont indiqué, le mercredi 29 mai, des sources officielles à Kinshasa. Ces initiatives viennent des présidents Thabo Mbeki d'Afrique du Sud, Levy Mwanawasa de Zambie, et du facilitateur du dialogue, Ketumile Masire. M. Mbeki, qui a sillonné le monde pour obtenir des appuis, est attendu dimanche à Kinshasa. Il présentera les résultats de ses consultations et les propositions des non-signataires de l'accord politique de Sun City. M. Masire arrivera le samedi, rentrant de New York, où il a participé à une réunion des Nations unies sur la paix aux Grands Lacs et où il a reçu les encouragements de la communauté internationale pour la poursuite du dialogue. L'annonce par M. Mwanawasa d'un sommet sur la RDC s'inscrit également dans le cadre de ces initiatives. (PANA, Sénégal, 29 mai 2002)

* Congo (RDC). Plainte contre le Rwanda à La Haye - Le 28 mai, la République démocratique du Congo a déposé plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ) contre le Rwanda pour "violation massive" des droits de l'homme et agression armée, a annoncé un communiqué de la CIJ. La RDC a demandé à la CIJ de reconnaître le Rwanda coupable du "génocide de 3,5 millions de Congolais". La CIJ, dont le siège est à La Haye, est un organisme des Nations unies chargé de trancher les différends entre Etats. La RDC demande à la Cour d'ordonner le retrait "immédiat et sans conditions" de toutes les forces armées rwandaises de la RDC. - 29 mai. La CIJ a décidé, en mesure d'extrême urgence, d'entendre les plaidoiries des parties dès le 13 juin. Les procédures devant la CIJ prennent généralement plusieurs années. (La Libre Belgique, 29-30 mai 2002)

* Djibouti. Réfugiés somaliens - Près de 25.000 réfugiés somaliens hébergés dans un camp à Djibouti sont exposés à la malnutrition, a signalé le PAM dans un communiqué, précisant que les rations alimentaires ont été réduites d'au moins 20% durant le mois d'avril. L'organisation a lancé un appel à la communauté internationale pour l'obtention d'au moins 8 mille tonnes de denrées alimentaires d'urgence. La situation obligera probablement les Nations unies à retarder le retour des réfugiés dans leur pays. (Misna, Italie, 25 mai 2002)

* Egypte. Loi contre le blanchiment d'argent - Le 20 mai, le Parlement a adopté, à la quasi-unanimité, une nouvelle loi pour lutter contre le blanchiment d'argent et les transactions financières illégales. Cette nouvelle législation stipule la création d'une unité spéciale auprès de la Banque centrale égyptienne, qui sera dotée de larges pouvoirs pour enquêter sur les fonds jugés suspects, déposés par les banques et les institutions financières oeuvrant dans le domaine des transactions monétaires. La loi punit le blanchiment d'argent d'une peine de sept ans de prison au maximum et d'une amende s'élevant au double du montant de la somme blanchie. La loi a défini comme "argent sale", les sommes obtenues notamment des "crimes de culture et de production de stupéfiants, d'extorsion de fonds, de pots-de-vin, de proxénétisme et de trafic d'armes". (Al-Ahram Hebdo, Egypte, 22-28 mai 2002)

* Egypte. Moubarak annule un verdict contre des homosexuels - Le président Hosni Moubarak a annulé le verdict concernant 50 jeunes Egyptiens poursuivis pour homosexualité, prononcé le 14 novembre par la Haute cour de sûreté de l'Etat, et a renvoyé l'affaire au parquet. En vertu des prérogatives que lui confère l'état d'urgence en vigueur en Egypte depuis 1981, M. Moubarak est le seul habilité à ratifier ou à annuler les jugements de la Haute cour de sûreté de l'Etat. Le verdict annulé concerne 50 jeunes, dont 21 avaient été condamnés à des peines allant d'un à deux ans de prison ferme, alors que 29 avaient été acquittés. M. Moubarak a fondé sa décision "sur le fait que les accusations portées contre eux ne font pas partie des charges sur lesquelles peut se prononcer la Haute cour de sûreté de l'Etat", a déclaré le 23 mai Me Farid al-Dib, un des principaux avocats des accusés. (La Libre Belgique, 24 mai 2002)

* Egypte. Chasse aux islamistes - Dans son rapport 2002, publié de 28 mai, Amnesty International souligne les conséquences des attentats du 11 septembre sur les droits de l'homme, et épingle notamment l'Egypte. Ce pays a en effet intensifié sa chasse aux islamistes, à commencer par les Frères musulmans. Le 23 mai, quatre membres importants des Frères musulmans, confrérie islamiste interdite mais tolérée, ont été arrêtés à Alexandrie pour "incitation au trouble". Neuf jours auparavant, trois de ses cadres avaient été emprisonnés au Caire. Le 30 juillet, la Haute Cour militaire devrait en outre juger 22 activistes ou sympathisants du mouvement, dont 9 professeurs d'université, écroués en novembre 2001 pour "complot contre l'Etat, incitation aux troubles et propagande d'idées extrémistes". Le guide suprême des Frères musulmans, Moustapha Machhour, s'est insurgé: "Nous sommes les boucs émissaires de l'Etat qui veut montrer sa volonté de soutenir la campagne américaine de lutte contre le terrorisme". Le gouvernement égyptien s'est toujours montré sévère envers les islamistes armés et les Frères musulmans, mais depuis les attentats du 11 septembre, il applique une répression plus ferme encore. (La Croix, France, 29 mai 2002)

* Eritrea. Eritrea loaned $60 million - 26 May: The World Bank has advanced a $60 million credit to Eritrea to help the Horn of Africa country complete a demobilisation of its soldiers, a bank official said today. The bank's vice president for Africa, Callisto Madavo, said the credit, signed on Saturday, would be used to demobilise 80,000 men and women in the first phase of the exercise. The bank approved the loan in May after Eritrea demobilised 5,500 soldiers in a pilot programme, Madavo said. "In the pilot, we just wanted to see the demobilisation get started," Modavo said. Eritrea began to demobilise after its border war with Ethiopia ended in 2000. An international commission delineated the 1,000 km frontier in mid-April as part of peace efforts following the 1998-2000 war which claimed 70,000 lives. Both sides said in April that they accepted the new border, but tensions remain. The bank's representative in Eritrea, Emmanuel Ablo, said the loan was repayable over 40 years, with a grace period of 10 years. (CNN, USA, 26 May 2002)

* Ethiopia/Somalia. Ethiopia "trained us to terrorise Somalia" - 23 May: Dozens of Somali former military officials have said they were trained and armed by Ethiopia in its attempts to destabilise the Somalia's transitional government. The group of 38 former military officials held a press conference in a North Mogadishu hotel, stating that they have now restored their loyalty to Somalia. Ethiopia has consistently denied any involvement in the Somali conflict and accuses the Transitional National Government in Mogadishu of using it as a scapegoat for its own problems. Major Abdurahman Hajji Mursal, best known as Major Birreh, said that Ethiopia had approached them through Somali warlords shortly after the TNG was established. "We were 145 soldiers and six of us senior officials who went onto the journey to Ethiopia," he said. "We first went on a convoy of landcruisers organised by Engineer Mohamed Hussein Addow and Muse Sudi Yalahow in north Mogadishu and we crossed into Ethiopia from Ferfer village of Hiran region," said Major Birreh. Major Birreh said that the training had taken place in the town of Godey. "We were professional military men, but the Ethiopians taught us new explosive devices such us modern landmines and their usage in fighting and terrorising urban areas," said Major Birreh. (ANB-BIA, Brussels, 23 May 2002)

* Ethiopie. Emeutes dans le sud - Le 24 mai, au moins 15 personnes, dont 2 policiers, ont été abattues et 25 autres blessées au cours d'affrontements entre les forces de sécurité et des manifestants au sud de l'Ethiopie, a indiqué le ministre de l'Information. Selon des leaders religieux, le bilan serait d'au moins 30 victimes. D'après les informations, quelque 3.000 personnes ont défilé ce vendredi à Awasa, située à environ 155 km au sud d'Addis Abeba, dénonçant le changement de statut de cette ville, signifiant le transfert des compétences de l'administration locale au niveau régional. Certains fermiers ont exprimé des craintes de perdre le droit de propriété sur les terres arables situées dans le bassin fertile de la Rift Valley. Awasa, la capitale d'une des neuf régions fédérales, est administrée par le groupe ethnique des Sidama, qui vivent et cultivent les terres fertiles autour d'Awasa. Ils affirment que la terre appartient à leurs ancêtres et leur revient donc de droit. (PANA, Sénégal, 28 mai 2002)

* Ethiopie/Italie. L'obélisque d'Axoum endommagé - Dans la nuit du 27 au 28 mai, l'obélisque d'Axoum - au centre d'un long différend entre l'Ethiopie et l'Italie - a été endommagé lors d'un violent orage qui a provoqué la chute de plusieurs éléments au sommet du monument vieux de 1.700 ans. L'obélisque, haut de 24 mètres, se trouve dans le centre de Rome, près du siège de la FAO. Les dégats sont qualifiés de "considérables". Les troupes de Mussolini avaient emporté l'obélisque, symbole de la grandeur de l'Ethiopie, en 1937 lors de la campagne d'Ethiopie. Pendant des décennies, les autorités d'Addis Abeba ont réclamé la restitution du monument, ce qu'a accepté l'Italie en 1998, avant que ce projet ne soit mis en suspens lors du conflit entre l'Ethiopie et l'Erythrée. (AP, 28 mai 2002)

* Guinée. Front républicain pour l'alternance - Le 22 mai, un Front républicain pour l'alternance démocratique (FRAD) a été créé par des partis dits de l'opposition démocratique, des éléments de la société civile et des personnalités indépendantes. Le FRAD veut notamment mettre en place un nouveau cadre d'unité et d'action de toutes les forces de changement de la société guinéenne. Il compte faire agir ensemble tous les Guinéens de l'opposition pour définir et mettre en oeuvre les conditions et les stratégies pour l'avènement de l'alternance démocratique dans les meilleurs délais. Les signataires réitèrent leur engagement à ne pas participer à des élections législatives si une Commission électorale nationale indépendante, réunissant toutes les conditions pour assurer la régularité du scrutin, n'est pas mise en place. Ils informeront l'opinion publique nationale et internationale sur les "menaces graves" qui pèsent sur le processus démocratique en Guinée. (PANA, Sénégal, 24 mai 2002)

* Guinée. Pas d'appui de l'UE aux élections - L'Union européenne n'apportera pas son appui au processus électoral en Guinée sous la forme d'une assistance technique et financière ou l'envoi d'une mission d'observation, a affirmé le 28 mai le chef de la délégation européenne en Guinée, M. David. L'UE souhaite un bon déroulement des élections législatives, prévues le 30 juin, mais exhorte le gouvernement à reprendre les discussions avec les partis d'opposition et la société civile afin de garantir la mise en place effective du Conseil national électoral et le renforcement de ses pouvoirs. "L'aboutissement satisfaisant du processus électoral constitue un élément essentiel pour assurer la bonne continuation des relations de coopération de l'UE avec la République de Guinée", a fait observer M. David. Le gouvernement avait sollicité le soutien de l'UE aux législatives, mais a déclaré que ces élections se feraient avec ou sans les bailleurs de fonds. (PANA, Sénégal, 28 mai 2002)

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