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Weekly anb03213.txt #7
- Subject: Weekly anb03213.txt #7
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 21 Mar 2002 17:53:12 +0100
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-03-2002 PART #3/7* Burundi. Le français en baisse - La langue française est en perte de vitesse au Burundi en raison principalement de la guerre civile qui déchire le pays depuis près de neuf ans. Seuls 5% des Burundais parlent correctement le français, a expliqué à l'AFP le professeur Théodore Nyabuhinja, professeur de littérature française à l'université de Bujumbura, en marge de la célébration de la journée de la Francophonie. Depuis le début de la guerre civile, le taux de scolarisation est passé de 67% à 46%, et la formation des enseignants s'est dégradée, a-t-il expliqué. "Très peu de Burundais parlent le français actuellement, et très mal" a déclaré le professeur, "ce qui n'empêche que le français ait une place majeure au Burundi". "Il est langue officielle à côté du kirundi (langue locale), et surtout, c'est la langue d'enseignement", a-t-il conclu. (D'après AFP, France, 20 mars 2002)
* Centrafrique. Campagne de désarmement - La campagne nationale de désarmement en Centrafrique, engagée le 28 janvier dernier par les autorités, a déjà permis de collecter près de 800 armes de guerre à Bangui, a-t-on appris mardi de source officielle. Quelque 262 armes légères, 2 armes lourdes, 4 lances-roquettes, 6 obus de mortiers, plus de 500 grenades, environ 43.000 cartouches et 215 chargeurs de fusils mitrailleurs ont été récupérés dans la capitale centrafricaine. Cette campagne de désarmement vise à collecter 4.000 armes légères, et à réinsérer 400 désarmés volontaires sur une période d'un an. L'opération, d'un coût total de 1,8 million de dollars, est financée par le PNUD, la Norvège, le Canada, et l'Allemagne. (D'après AFP, France, 19 mars 2002)
* Comoros. Azali wins Comoros presidential primary - 18 March: Reports from the largest of the Comoro Islands, Grande Comore, say the island's former military ruler, Colonel Azali Assoumani, has won a primary presidential poll. Colonel Azali got 39.8% of the vote in a contest with nine other candidates. His second closest rival was Mahamoud Mradabe with nearly 16% of the vote, followed by Said Ali Kemal with about 11%. The three men will contest the national poll scheduled for next month. Colonel Azali came to power in a military coup in 1999, but stepped down in January to contest the 17 March elections. Under the Comoros' new constitution, the presidency will rotate around the three islands, with the first four-year term going to Grande Comore. 20 March: Voters on Grande Comore have rejected a new Constitution. State radio says nearly 60% voted against the proposed Constitution in a referendum on 19 March. The vote was one of a series being held across the archipelago. The other two island in the newly-named Union of the Comoros, Anjouan and Moheli, have accepted new Constitutions. The three Constitutions provide for the islands to have their own presidents and greater autonomy within the Union. (ANB-BIA, Brussels, 21 March 2002)
* Comores. Election et référendum à la Grande Comore - 17 mars. Les électeurs de la Grande Comore, la plus grande île de l'archipel du même nom, ont massivement voté pour désigner leurs candidats à l'élection présidentielle qui doit avoir lieu le 14 avril. Les 150.000 électeurs inscrits devaient choisir 3 personnalités entre 9 candidats. En vertu de l'accord conclu en février 2001 sous l'égide de l'OUA, les Comores seront dotées d'une présidence quadriennale tournante. La Grande Comore est la première des trois îles de l'archipel à organiser une élection primaire. - 18 mars. Les résultats de l'élection donnent vainquer le col. Azali Assoumani, avec 39,8% des suffraghes exprimés. - 19 mars. Référendum constitutionnel sur le projet de loi fondamentale. - 20. Les électeurs ont rejeté à 58,89 pour cent le projet. Selon les résultats provisoires, sur les 149.162 inscrits, un peu plus de la moitié soit 79.506 électeurs se sont rendus aux urnes, ce qui signifie que 46,70 pour cent des électeurs n'ont pas fait le déplacement. Outre cette forte abstention, une fraction assez importante des électeurs a voté nul. (ANB-BIA, de sources diverses, 21 mars 2002)
* Congo-Brazzaville. L'opposition aux législatives - Une partie de l'opposition congolaise qui a boycotté jusqu'à présent le processus électoral pour exiger plus de transparence, a décidé de prendre part aux élections législatives de mai prochain. L'opposition "plurielle", une dizaine de partis proches de l'ancien président Lissouba, présentera des candidats aux législatives, a fait savoir le 19 mars son coordinateur, M. Okabé. Il a indiqué que ces partis, qui avaient boycotté le référendum constitutionnel du 20 janvier et l'élection présidentielle du 20 mars, avaient décidé de participer aux législatives parce qu'ils entendaient mener leur combat dans le cadre des institutions. La future Assemblée nationale comptera 137 députés. La participation de l'opposition aux élections donnera du poids à ce scrutin, contrairement à la présidentielle, où M. Nguesso n'a pas eu en face de lui des adversaires de taille. (PANA, Sénégal, 19 mars 2002)
* Congo (RDC). Congo town falls to rebels - 16 March: Rwandan-backed rebels in the Democratic Republic of Congo have announced the capture of the eastern town of Moliro. The statement came a day after France accused Rwanda of reigniting Congo's bloody civil war -- an allegation denied by Rwanda. Representatives of the rebel Congolese Rally for Democracy (RCD) said Moliro, on the south-western shore of Lake Tanganyika, close to the border with Zambia, fell on 15 March. Major-General Sylvain Buki, the RCD's chief of staff, said that fighting had been "heavy". The town had been held by Burundian militiamen allied to the government in Kinshasa. They apparently fled across the lake, leaving it to fall without a shot, although there was fighting in the surrounding hills. The only government troops involved in the fighting shelled the advancing rebels from two gunboats. General Mountaga Diallo, the UN mission commander in Congo, has said that Moliro was officially recognised as a new defensive position for the rebels. The Congo Government suspended peace talks being hosted by South Africa on 14 March, accusing the rebels of launching an offensive. On the same day, the UN Security Council demanded an end to all fighting in Congo. 17 March: Rwandan-backed rebels in the Democratic Republic of Congo say they will not budge "one centimetre" from the eastern town of Moliro. The rebel offensive, which began last week, has disrupted peace talks with the government and drawn strong criticism from France and concern from the United Nations. But Major-General Sylvain Mbuki, the chief of staff of the Congolese Rally for Democracy, says his forces do not plan to advance any further. The commander says the situation in Moliro, a small town on the shores of Lake Tanganyika, is "calm" with no new fighting reported overnight. A UN observer team spent 45 minutes in Moliro on 16 March and reported evidence of recent fighting. The UN Mission in the Congo (Monuc) team says it will return for a fuller inspection when the security situation permits. It has not commented on reports of thousands of Rwandan soldiers fighting on the rebel side. 20 March: The UN Security Council has demanded that the RCD rebels withdraw immediately from Moliro. (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
* Congo (RDC). Candidatures pour la transition - 12 mars. Au dialogue intercongolais à Sun City, un porte-parole du gouvernement a proposé la nomination d'un dirigeant rebelle au poste de Premier ministre dans le gouvernement de transition, désignant Olivier Kamitatu, le secrétaire général du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). De son côté, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) maintient sa position anti-Kabila; certains de ses membres ont juré que leur mouvement n'accepterait jamais d'accord prévoyant le maintien de M. Kabila au pouvoir. -- Le 15 mars, Joseph Olenga Nkoy, leader de FONUS, a annoncé sa candidature au poste de Premier ministre de la transition. Déjà, Etienne Tshisekedi, leader de l'UDPS, avait annoncé sa candidature au poste de président de la République et chef de gouvernement. M. Katebe Katoto avait annoncé la sienne à la présidence, avant même son arrivée à Sun City. Mais pour les belligérants, il n'est pas question de donner le pouvoir à des gens qui ne se sont pas sacrifiés pour la démocratie. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 mars 2002)
* Congo (RDC). Procès des meurtriers de Kabila - 15 mars. A Kinshasa débute le procès sur le meurtre du président Laurent-Désiré Kabila en janvier 2001. Le principal prévenu est Eddy Kapend, qui était l'aide de camp du président; il est accusé d'être l'"auteur ou le co-auteur" du meurtre. S'il est reconnu coupable, Kapend risque la peine de mort. Son avocat s'est plaint de n'avoir pu lire l'acte d'accusation que cette semaine. Kapend est emprisonné depuis 13 mois. Quelque 115 autres personnes se trouvent également sur le banc des accusés. Il y a deux groupes de prévenus. Le premier est accusé d'avoir démoralisé l'armée en 2000 et d'avoir constitué un "Groupe Masasu et alliés" pour éliminer le président. (Masasu, ex-allié du défunt, avait été exécuté en novembre 2000). Le second groupe est poursuivi pour association de malfaiteurs ayant pour but d'attenter aux personnes et propriétés d'octobre à décembre 2000. - 19 mars. A la reprise du procès, la Cour d'ordre militaire de Kinshasa a formellement inculpé deux officiers supérieurs, le général Yav Nawej et le colonel Eddy Kapend, pour l'assassinat, le 16 janvier 2001, du président L.D. Kabila. Les autres prévenus ont été inculpés de diverses charges, notamment de complot, trahison et abandon de poste. Cependant, le procès a été de nouveau ajourné à la demande des avocats de la défense qui ont obtenu quinze jours de délai pour préparer le dossier. Il a été reporté au 3 avril. (ANB-BIA, de sources diverses, 20 mars 2002)
* Congo (RDC). Kabila murder trial begins - 15 March: The trial of more than 80 people suspected of plotting the assassination last year of Congolese president Laurent Kabila has begun in Kinshasa. Laurent Kabila is alleged to have been shot dead by one of his body guards, but an official investigation concluded that the murder had been planned as part of an international plot to topple the government. Suspects include some of his closest aides as well as many people who human rights organisations claim were clearly not involved. After months of delay Congo's special military court is finally fit to open its doors on the most sensitive murder trial in the country's recent history. It will be looking into events before, during and after 16 January last year when the country's president Laurent Kabila was shot dead, allegedly by one of his body guards known as Rashidi who himself was killed soon afterwards. The case is an awkward one for the government, not just for what might be revealed from the witness box, but what it will say about the Congolese justice system. The court will try to establish the guilt of more than 80 suspects and the prosecution's claims that Rashidi was acting on behalf of an international conspiracy to overthrow the government. 19 March: Two top military officers have been formally charged over the assassination of Congolese President Laurent Kabila. General Yav Nawej and Colonel Eddy Kapend, the former head of the late president's special staff, have been charged with conspiracy and murder. General Nawej and Colonel Kapend are the most senior of the many aides and officers suspected of involvement in the alleged plot. Human rights organisations say many of those on trial were clearly not involved in the events surrounding the assassination. They include the wife of the bodyguard, Rashidi, and the family members and friends of other key suspects. Human rights organisations allege some have been tortured and deplore the fact most of the suspects have been in prison for the past year in a special block. Although there were months of delay before the trial got under way, the court is expected to move quickly and verdicts may be delivered in a matter of weeks. (ANB-BIA, Brussels, 20 March 2002)
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