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Air Madagascar annulla i voli per Toamasina - Le proposte del gruppo di contatto dell'OUA
- Subject: Air Madagascar annulla i voli per Toamasina - Le proposte del gruppo di contatto dell'OUA
- From: "MN.mir Palermo" <pxp at interfree.it>
- Date: Tue, 19 Mar 2002 21:53:30 +0100
========== Fonte: N° 4004 du Mercredi 13 Mars 2002 http://www.madagascar-tribune.com/archives/4004/sommaire/index.html ========== Aéroports: Toamasina et Sambava fermés Aucun trafic aérien, depuis hier, vers Toamasina et Sambava. Air Madagascar a annoncé l'annulation des vols vers ces deux agglomérations. A Toamasina, la fermeture a été dictée par le gouverneur qui, décidément, fait la pluie et le beau temps dans sa province. Après les graves accrochages d'hier qui ont entraîné des morts, l'homme craindrait une expédition armée des troupes du ministre Mamizara Jules pour rétablir l'ordre. La voie terrestre, rappelons-le, est toujours bouclée au niveau du barrage de Brickaville. En ce qui concerne Sambava (côte Nord-Est), l'initiative, apprend-on, est due aux milices de la redoutable sénatrice, Soaline. En effet, une délégation conduite par le Premier ministre Jacques Sylla s'est rendue dans la région (SAVA) pour visiter et reconforter les sinistrés du cyclone "Hary". La mission a pu atterrir à Antalaha, mais quand elle a voulu faire un saut à Sambava, l'aéroport y fut subitement fermé par les troupes de Soaline. On signalera que les députés pro-Ravalomanana ont engagé des poursuites judiciaires contre les autorités qui se livrent à des abus, dont la dame Soaline, qui dirigent les milices ratsirakistes pour terroriser les opposants à Sambava. ========== Fonte: L'intelligent Online / Jeune Afrique http://www.jeuneafrique.com/data/actu_jaf/12032002/12032002-151947.html ========== Madagascar : échauffourées entre manifestants à Toamasina 12/03/2002 14:09:00 MADAGASCAR (JAF) Des échauffourées ont opposé, mardi matin, des partisans du président sortant Didier Ratsiraka à des manifestants favorables au "président autoproclamé" Marc Ravalomanana à Toamasina, au nord-est de Madagascar. Les affrontements, à coups de pierres et de gourdins, ont duré environ 45 minutes en fin de matinée. Ils n'auraient fait aucun mort. Ils ont éclaté alors que des supporters de Ravalomanana protestaient, devant le gouvernorat de la province, contre le maintien de barrages sur la route de la capitale, Antananarivo, distante de 300 km, par des partisans du président Ratsiraka,. Les manifestants, au nombre d'environ une centaine, ont été pris à partie par une centaine de partisans de Ratsiraka. Les violences avaient cessé en début d'après-midi. "La population de Toamasina, et non simplement des partisans de Marc Ravalomanana, a voulu manifester spontanément son mécontentement", a affirmé à l'AFP un collaborateur de Ravalomanana à Antananarivo. Selon lui, "ils manifestaient pacifiquement pour le deuxième jour consécutif, mais les éléments de l'Arema (Avant-garde de la Rénovation malgache, parti du président Ratsiraka) ont riposté de façon violente". La ville de Toamasina est le fief de Ratsiraka et le gouverneur de la province ne reconnaît pas l'autorité du "gouvernement" institué à Antananarivo par le "président" Ravalomanana. Depuis près d'un mois, des barrages ont été dressés sur l'unique route reliant Toamasina à la capitale, ainsi privée de ravitaillement en carburants. Ils ont été érigés "par la population", selon le gouverneur, tandis que le camp de Ravalomanana affirme qu'ils sont l'oeuvre "des partisans de Ratsiraka et de simples voyous".(avec AFP) ========== Fonte: L'intelligent Online / Jeune Afrique http://www.jeuneafrique.com/data/actu_jaf/12032002/12032002-102137.html ========== Madagascar : premier face-à-face entre militaires pro et anti-Ravalomanana 12/03/2002 19:45:00 MADAGASCAR (JAF) Les militaires malgaches partisans du "président autoproclamé" Marc Ravalomanana et ceux restés fidèles au président sortant Didier Ratsiraka se sont pour la première fois retrouvés face à face lundi à Antananarivo, dans l'enceinte du ministère de la Défense. On a également appris lundi qu'une attaque à la grenade, commise vendredi à Fianarantsoa (sud) pendant une réunion publique pro-Ravalomanana, avait fait deux morts: une institutrice, qui a succombé samedi à ses blessures, et le commanditaire de l'attaque, lynché à mort par la foule, a annoncé lundi le comité de soutien à Marc Ravalomanana (KMMR). L'auteur de l'attaque, arrêté sur le champ, a révélé le nom de son commanditaire, qui a été lynché à mort dimanche par la foule, selon le KMMR. Lundi matin, le "ministre de la Défense" du "gouvernement" Ravalomanana, le général Jules Mamizara, qui s'était installé vendredi dans les locaux du ministère, a dû négocier avec des militaires fidèles au président Ratsiraka pour entrer dans l'immeuble du ministère. Après ce bref incident, une centaine de généraux, officiers supérieurs et sous-officiers pro-Ravalomanana se sont rassemblés devant le ministère et dans son enceinte, pour empêcher l'arrivée éventuelle du nouveau ministre de la Défense nommé samedi par M. Ratsiraka, le général Jean-Paul Bory. Le général Bory, qui détenait jusqu'alors le portefeuille de secrétaire d'Etat à la Gendarmerie, remplace le général Marcel Ranjeva, qui a démissionné vendredi. Les officiers pro-Ravalomanana, en uniforme et sans armes, ont entrepris de former un barrage humain, devant trois capitaines opposés à leur mouvement et une vingtaine d'hommes de troupe, l'arme au pied, qui sont restés en retrait sans intervenir. Malgré une relative tension, ce face-à-face, qui n'a pas débordé l'enceinte du ministère, n'a donné lieu à aucun incident, et s'est terminé en milieu de journée. Le général Bory ne s'est finalement pas présenté, mais le gouverneur militaire d'Antananarivo, le général Léon-Claude Ravaloaerison, nommé par le président Ratsiraka dans le cadre de la loi martiale, est venu s'entretenir avec le général Mamizara pendant 45 minutes environ. "L'état-major des régiments des forces d'intervention (RFI), qui restent fidèles à Ratsiraka, se trouve en fait dans l'enceinte du ministère", a expliqué à l'AFP une source diplomatique. "Ce sont ces hommes qui se sont opposés lundi matin à l'entrée du général Mamizara et qui ont fait face aux officiers partisans de Ravalomanana", selon cette source. Sur le plan diplomatique, la délégation de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) continue discrètement ses consultations dans la capitale malgache. Une tentative de rencontre entre MM. Ratsiraka et Ravalomanana, initiée par les représentants de l'organisation panafricaine et prévue lundi dans l'après-midi, a échoué au dernier moment, selon l'entourage du président sortant. Après la trêve du week-end, seuls quelques milliers de manifestants pro-Ravalomanana se sont à nouveau regroupés lundi matin sur la place du 13 Mai, au centre d'Antananarivo, où ils ont écouté les discours des membres du "Comité de soutien à Marc Ravalomanana" (KMMR). Le KMMR n'a pas encore ordonné officiellement l'arrêt de la grève générale, mais la situation se normalise de jour en jour dans la capitale. La reprise des cours dans toutes les écoles est prévue pour mardi matin, et de nombreux établissements ont été rouverts dès lundi, a-t-on constaté. Les barrages tenus par les partisans de M. Ravalomanana tendent à disparaître dans la capitale, à l'exception de la ville haute, autour du domicile du "président autoproclamé". L'activité commerciale, dans les boutiques ou sur les marchés, est tout à fait normale. Rendez-vous a été donné mardi matin aux fonctionnaires pour se rassembler sur la place du 13 Mai, mais le travail reprendra dans les administrations publiques en début d'après-midi avec l'instauration d'un service minimum. Le "gouvernement" Ravalomanana a par ailleurs annoncé qu'il allait prendre des mesures pour faire lever les barrages installés par les partisans de M. Ratsiraka en province, notamment dans la province de Toamasina (est), et qui privent la capitale d'approvisionnement en carburant.(avec AFP) ========== Fonte: N° 4004 du Mercredi 13 Mars 2002 http://www.madagascar-tribune.com/archives/4004/sommaire/index.html ========== SUITE À DES AFFRONTEMENTS DES MORTS ET LE COUVRE-FEU À TOAMASINA Depuis hier, Toamasina est entré dans une spirale de violence dont on ignore l'issue. Les affrontements d'hier ont été d'une extrême gravité entre ratsirakistes et pro-Ravalomanana, et ont fait trois morts, selon nos sources sur place. Ce qui est dramatique, c'est que les accrochages ont un caractère ethnique marqué, et se présentent de plus en plus sous la forme d'attaques suivies de représailles et de contre-représailles. On semble arriver à ce qu'un régime en perdition souhaite : échauffer l'atmosphère, envenimer la situation et provoquer des affrontements ethniques de manière à reprendre en main le pouvoir dans une ambiance de confusion. Les choses ont commencé hier matin, devant le bureau du gouverneur de la province, avenue de l'Indépendance. Une délégation du KMMR (Comité Ravalomanana), venue réclamer la levée du barrage de Brickaville dont les effets sont éprouvants pour la population de Toamasina, a été reçue par le gouverneur. A la sortie, le groupe a été agressé par les "Zatovo", bande de jeunes ratsirakistes, entretenue, dit-on, par le gouverneur Lahady Samuel. Dans l'échauffourée, le chef de la délégation, le Pr Ratsivalaka a été blessé à coups de bâton, de même qu'un représentant des ethnies du Sud-Est. Après quoi, des camions bondés de "Zatovo" ont écumé la ville à coups de klaxon, pour terroriser et empêcher la reconstitution du défilé dispersé devant le local du gouverneur. Se sentant visées, les ethnies du Sud-Est ont érigé des barrages aux entrées de Morarano, leur quartier de résidence. Vers 15 heures 30, des camions des "Zatovo" se sont présentés aux portes de la zone et ont été pris d'assaut par des habitants armés de coutelas et de coupe-coupe. Engagement particulièrement meurtrier, car on releva trois morts. RUMEURS En fin d'après-midi, des groupes sont partis de Morarano pour liquider les bastions "Zatovo" de la ville, et ont été grossis en cours de route par des riverains. Principales cibles : Bezarco à Ambolomadinika, Etienne (leader de l'Acem) à Bazar Kely et surtout Doudoul qui est considéré comme le sponsor des "Zatovo". Une sorte de révolte populaire contre les "Zatovo" et le gouverneur s'est formée en ville et des barrages ont été montés partout pour traquer les membres de ce camp. Dans la soirée, le gouverneur a annoncé l'instauration d'un couvre-feu, mais le gros de la population s'est rebellée, descendant dans les rues pour renforcer les barrages et y allumer des pneus. On craignait que le gouverneur ne profite du silence nocturne pour déloger les militants du KMMR et les massacrer. C'est dire le peu de confiance que les Tamataviens ont en ce serviteur zélé de l'amiral. Voici le subterfuge qu'il a utilisé pour mettre le feu aux poudres : alors que la délégation du KMMR s'était rendue en son bureau pour remettre une pétition (à la tête d'un défilé), il a répandu les rumeurs selon lesquelles la procession venait installer un gouverneur KMMR. On signalera que le Pr Ratsivalaka, bien que blessé, a été arrêté avant d'être relâché dans la nuit. Ce régime en détresse va multiplier de tels feux et installer un contexte de guerre civile pour conserver un pouvoir qui lui échappe. Lors des accrochages sanglants d'hier, les forces du gouvernement Andrianarivo (comme celles du gouvernement Sylla, encore inopérantes à Toamasina) se sont montrées étrangement absentes sur le terrain. Il est vrai que l'actuelle dualité du pouvoir ne favorise pas la prise de responsabilité. Pour enrayer l'engrenage de la guerre civile, il faudra peut-être en venir à une suggestion avancée au début de la confusion électorale : confier le pouvoir à l'Armée qui pacifiera le pays, et arbitrera de façon neutre l'actuel litige jusqu'à la désignation d'un chef d'Etat accepté de tous. Adelson RAZAFY ------------------------------------------------------------------- Barrage sur la RN2: La contre-attaque du KMMR Connus et dénoncés depuis le début de leur sale besogne, ces "barragistes" payés par l'ACEM sur la RN2 n'ont qu'un seul but : isoler autant que possible la population d'Antananarivo, jusqu'à leur priver des carburants pour mieux les "achever" économiquement. Bien que le Premier ministre Jacques Sylla l'ait déjà promis depuis son installation, l'application effective des actions contre ces miliciens Arema ne s'est pas encore concrétisée. En tout cas, le KMMR a pris ses responsabilités en procédant aux fouilles des camions ou autres voitures de passage à Mahazo, à Ampasampito (Tana-Ville) ou Ambohimangakely pour interdire le transport de légumes à destination de. Toamasina. Et ce, en guise de représaille. _______________ GROUPE DE CONTACT OUA POUR UN GOUVERNEMENT D'UNION NATIONALE "Si vous n'avez plus besoin de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine), qu'on nous le dise !". Droit au but, le chef de délégation de cette organisation, Antonio Mascarehas Monteiro s'est quelque peu emporté au début de la conférence de presse tenue au Hilton Madagascar, hier matin. Lors de la rencontre avec les deux candidats, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana se sont félicités de l'engagement pris par l'OUA. "Nous sommes là en tant que frère, et nous faisons le nécessaire pour faire sortir Madagascar, un pays ami, de sa crise politique", a-t-il continué. Bien que les événements aient évolué depuis le départ du Secrétaire général de l'OUA, Amara Essy, le 18 février, cela n'empêche pas cette nouvelle délégation de se rendre à Madagascar pour tenter de nouveau de trouver un terrain d'entente entre les deux camps antagonistes. Les médiateurs ont alors proposé aux deux candidats de s'engager à mettre en place un gouvernement de réconciliation nationale pour une durée n' excédant pas six mois. "Qu'importe son appellation, gouvernement de consensus ou gouvernement d'union nationale, sa mission principale consiste à organiser une consultation électorale républicaine, transparente, libre et juste". Une telle élection doit être supervisée par l'OUA, l'ONU et l'Union Européenne qui, entre autres, vont déployer des observateurs internationaux sur toute l'île. Il appartient aux différentes formations politiques de définir la composition des membres de ce gouvernement. Par ailleurs, cete délégation de l'OUA invite les parties concernées à lever les barrages dressés ici et là, et reprendre le chemin du dialogue. Comme l'a dit souvent Antonio Macarenhas dans son intervention, il ne s' agit que des propositions : "Nous ne pouvons rien imposer ; il appartient aux Malgaches de résoudre eux-mêmes leurs problèmes". Interrogé sur le gouvernement Ravalomanana, le chef de la délégation s' est refusé de commenter. "Nous ne sommes pas des juges, nous sommes des facilitateurs". Notons que ce groupe de contact dépêché par l'OUA est composé d' Antonio Macarenhas Monteiro, ancien président de la République du Cap-Vert, Abdoulaye Bathily, vice-président de l'Assemblée Nationale du Sénégal et deux hauts fonctionnaires. H. R. _________________________________________ Segnialiamo i link: www.misna.org www.madagascar-tribune.com www.reuters.com http://www.jeuneafrique.com/ http://www.dts.mg/midi/ Per un quadro sintetico della situazione che portò alla prima cacciata di Ratsiraka nel '91/'93 indichiamo la scheda "Madagascar" curata da Francesco Varotto (in: MIR Padova, Il puzzle della nonviolenza, Padova 1997, pp. 93-100) e i paragrafi riferiti al Madagascar in "Come i nemici diventano amici" di Hildegard Mayr (EMI, Bologna 1996, pp. 205-219). MN/MIR Palermo ( mir_sicilia at yahoo.it ) si sta attivando per la raccolta di informazioni sulla difficile crisi malgascia degli ultimi giorni. Chiediamo a chiunque abbia informazioni sulla situazione di metterle a disposizione. ACCENDIAMO I RIFLETTORI ! MN/MIR - Palermo
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