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Weekly anb01314.txt #7
- Subject: Weekly anb01314.txt #7
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 31 Jan 2002 16:14:08 +0100
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-01-2002 PART #4/7* Madagascar. Deuxième tour - grève générale - Le 25 janvier, la Haute Cour constitutionnelle (HCC), seule habilitée à proclamer les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, a finalement prononcé son verdict, en annonçant des chiffres presque identiques à ceux du ministère de l'Intérieur: 40,89% au président Ratsiraka, et 46,21% à son opposant Marc Ravalomanana. Un second tour est programmé entre les deux hommes dans les trente jours. Aussitôt, quelque 300.000 sympathisants de l'opposition sont descendus dans les rues de la capitale, où le maire avait recueilli quelque 78% des votes. Celui-ci a déclaré qu'il rejetait le verdict de la HCC. "Nous resterons ici jusqu'à ce que toutes nos demandes soient acceptées", a-t-il lancé à la foule. Mais il a finalement remis au lendemain sa "vraie décision" d'accepter ou non un second tour. - Le samedi 26 janvier, M. Ravalomanana a rejeté les résultats officiels de la HCC et appelé ses partisans et sympathisants à une grève générale illimitée à partir de lundi. "Nous n'arrêterons pas avant la victoire", a-t-il lancé, sans toutefois se prononcer sur sa participation ou non au deuxième tour, qui a été annoncé pour le 24 février. - Le 28 janvier au matin, au moins 300.000 manifestants se sont réunis à Antananarivo, où de nombreux magasins sont restés fermés, surtout par crainte de casseurs. Les vols internationaux et nationaux sont suspendus, les transports routiers de voyageurs et de marchandises sont à l'arrêt, et la compagnie nationale d'eau et d'électricité assure un service minimum. Durant la journée, environ un demi-million de Malgaches (AP parle d'un million) ont bravé un soleil de plomb pendant près de six heures dans la capitale, pour écouter durant un quart d'heure leur champion, M. Ravalomanana. Ils ont défilé devant son podium, dans la plus parfaite discipline, pour la plus grande manifestation de l'histoire de la Grande île, selon les commentaires unanimes. - Le 29 janvier au matin, les manifestants affluaient à nouveau au centre de la capitale. De nombreux secteurs restent paralysés par une grève générale qui entre dans son deuxième jour. (La plupart des employeurs ont permis à leurs salariés de manifester chaque matin, tout en annonçant qu'ils ne paieraient pas les grévistes et que les heures d'absence devaient être rattrapées en soirée). Après une marche pacifique vers la radio-TV d'Etat, de 750.000 à un million de manifestants ont obtenu que M. Ravalomanana puisse s'exprimer en fin de journée sur les ondes, mais la soirée s'est écoulée sans qu'il le fasse. Il a été annoncé que le lendemain la radio consacrerait du temps aux manifestations et que Ravalomanana aurait l'occasion d'exposer ses points de vue. Par ailleurs, le bruit court à Madagascar que la fermeté de Ravalomanana s'expliquerait aussi par des raisons pécuniaires: bien que milliardaire, il n'aurait plus les moyens financiers pour un second tour. - D'autre part, la communauté internationale, par la voix du Conseil de sécurité de l'Onu, a exprimé sa préoccupation face à la crise que subit Madagascar et s'est prononcée pour la tenue d'un second tour "libre et transparente". Les membres du Conseil ont exprimé leur "préoccupation face à l'agitation (...) et aux risques que celle-ci représente pour la paix et la stabilité dans la région". Les Eglises malgaches ont, de leur côté, commencé une ultime médiation pour sortir le processus électoral de l'impasse. Elles veulent obtenir des garanties pour qu'un second tour de la présidentielle se déroule de façon transparente. Si les Eglises se trouvent dans une position ambiguë, après avoir accordé à Ravalomanana un soutien à peine voilé, leur influence reste importante. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 janvier 2202)
* Madagascar. Election turmoil - 24 January: Another large crowd of protesters has gathered in Madagascar's capital a day ahead of the expected announcement of the presidential election result Up to 100,000 people packed the streets of Antananarivo, today, calling for opposition candidate Marc Ravalomanana be declared the winner of December's presidential poll. Since early January, Mr Ravalomanana's supporters have packed the streets of the capital most days in largely peaceful protests. Mr Ravalomanana, the city's mayor, disputes the preliminary results which show neither he nor rival President Didier Ratsiraka won an outright majority, necessitating a second round of voting. They suspended temporarily demonstrations ahead of a decision by the High Constitutional Court to hold a recount of presidential elections. The court said the electoral commission would recount the first round of voting. But the opposition then resumed street protests demanding that the court itself hold the recount and a public hearing to compare the differing tallies of all political parties. Mr Ravalomanana has also said he would be satisfied if President Ratsiraka was disqualified for foul play in the polls. The NEC will report back to the court, which will announce the definitive first round results at 1000 on 25 January. 25 January: The High Constitutional Court has ordered a run-off second round of voting. Opposition candidate Marc Ravalomanana immediately rejects the ruling, reiterating his claim that he has garnered enough votes in the first round, for all-out victory. 28 January: At leats half a million supporters of Marc Ravalomanana hold a street protest in the capital. This follows the call for a general strike. 29 January: An enormous demonstration of Marc Ravalomanana's supporters who march on the island's state television building. Reports say soldiers, apparently sympathetic to the demonstrators, are deployed on the roof of the TV station. In a speech to demonstrators, Mr Ravalomanana urges members of the armed forces and the police "to come and swell the ranks of the demonstrators". It is also reported that many generals have been in touch with Mr Ravalomanana. -- Madagascar's influential Council of Churches has offered to mediate between government and opposition leaders. 30 January: Hundreds of thousands of opposition supporters have returned to the streets of the capital, as the general strike enters its third day. However, correspondents are saying it remains unclear whether opposition protests in the capital have been mirrored elsewhere in the country. President Ratsiraka has remained largely silent. (ANB-BIA, Brussels, 31 January 2002)
* Mali/Liberia. Weah's last stand - Liberian legend George Weah made his final exit from the international football stage, saying he had achieved everything he possibly could. But despite helping to put Liberia on the world football map, Weah, 35, has vowed not to return to his country unless there is a change of government. "I have discovered that I'm a wanted man back home in Liberia because the government there doesn't like me," Weah told journalists. The Lone Star's influential captain and former World Footballer of the year was mobbed by fans after his side's 1-0 defeat by Nigeria in an African Cup of Nations match on the evening of 28 January. The defeat meant that Liberia were knocked out of the tournament. Weah had always said he would retire from international football after the Cup of Nations and, as he did so, he took a swipe at his government. He claimed the country's leaders were jealous of his popularity and success. "I did everything in my life to make Liberia a great country through football," Weah said in an emotional farewell speech. "But I cannot understand why the Liberian government should be hounding me. So I will not return to Liberia until there is a change of government." Weah, who now plays his club football in the United Arab Emirates, said as well as it being his last game for Liberia it would also be the last time he would coach the national side. "Now I want to concentrate on playing for my club and give time to my family," he said. "But this doesn't mean I won't be useful to the Liberian players. Many of them are my friends and we have had a fantastic time all these years. I will be most happy to help the players get contracts for clubs but it's definitely over for me after helping Liberia to play in two Nations Cup finals." (BBC News, UK, 29 January 2002)
* Maroc. Tourisme - Le Maroc, qui se définit comme "la Californie de l'Europe", veut se donner les moyens d'atteindre le seuil des 10 millions de touristes d'ici 2010, ont assuré, le 25 janvier, des officiels marocains lors des Secondes assises nationales du tourisme organisées à Marakech. L'industrie touristique marocaine accueille actuellement 2,4 millions de visiteurs étrangers par an et génère environ 2 milliards d'euros de recettes. Le secteur a même plutôt bien résisté au choc du 11 septembre dont ont été victimes tous les pays musulmans, notamment l'Egypte et la Tunisie. Un ambitieux accord-cadre conclu en 2001 prévoit notamment la création de six nouvelles stations balnéaires et de 160.000 lits supplémentaires, avec à la clé quelque 600.000 emplois nouveaux. Ce chantier ne pourra toutefois être mené à terme sans un engagement massif des opérateurs étrangers. Aussi, le gouvernement vient d'engager une importante réforme de décentralisation administrative pour limiter les entraves qui jalonnent le parcours des investisseurs étrangers. (AP, 25 janvier 2002)
* Nigeria. Explosion meurtrière à Lagos - Le dimanche soir 27 janvier, Lagos, la ville la plus peuplée d'Afrique noire avec 10 millions d'habitants, a été secouée par de fortes explosions dues à l'incendie d'une armurerie militaire. Ces explosions sur un site militaire ont fait craindre, dans un premier temps, un coup d'Etat, mais le gouverneur de Lagos s'est empressé de démentir cette rumeur. En fait, l'incendie s'est déclaré dans une rue marchande et s'est étendu à l'armurerie, entraînant plus de trente fortes explosions qui ont secoué pendant près de deux heures les quartiers d'Ikeja et d'Oshodi, près du centre de la ville. Le quartier d'Ikeja, très peuplé et proche de l'aéroport international et de la plus importante zone industrielle du pays, abrite la principale caserne de la ville et le plus grand dépôt de munitions militaire du sud nigérian. Les déflagrations ont provoqué des dégâts importants à l'intérieur de l'enceinte militaire, mais aussi dans les rues avoisinantes. Elles ont surtout fait un nombre énorme de victimes. Selon un bilan provisoire, quelque 600 personnes, dont un grand nombre d'enfants, ont péri noyées, s'étant jetées paniquées dans un canal pour fuir l'incendie. Le lundi matin, plus de 580 corps avaient déjà été retirés du canal situé en plein centre de la métropole. Mais le nombre de morts pourrait être bien plus élevé. Le président Obasanjo, qui s'est rendu sur les lieux, s'est dit choqué par ce qu'il avait vu et a ordonné une enquête. Beaucoup désignent l'armée comme la principale responsable de la catastrophe. - 29 janvier. Le bilan officiel est de 600 morts, mais la télévision publique a rapporté que 750 à 1.000 cadavres ont été retrouvés à divers endroits de la ville. Selon la Croix-Rouge nigériane, des milliers de personnes sont toujours portées disparues. (ANB-BIA, de sources diverses, 30 janvier 2002)
* Nigeria. Ammunition depot blows up - 27 January: Many people, mostly children, are missing and thousands homeless after multiple bomb explosions at a Nigerian military armoury triggered by an accidental fire in Lagos, today. Witnesses say hundreds of soldiers and their families are hurriedly evacuating the Ikeja army cantonment in Nigeria's biggest city, Lagos. "Many people have reported missing children, and there are children looking for their parents," Lagos Police Commissioner Mike Okiro says. "I have reports from the field that many people in the Ikeja area have taken refuge at police stations." He says he has no information on casualties. The army, which has moved quickly to dispel speculation about a military takeover of power in the coup-prone country, has made no mention of any deaths or injuries. Explosions continue to rock the city sporadically late into the night, fuelling an inferno raging in the barracks since the first blast late on the afternoon of 27 January. 28 January: Bodies are still being counted and the number of victims reportedly runs to more than 600 and may well be much higher. Worst of all, the dead include many children. The bulk of the victims did not die under the exploding shells. Most were hauled from canals into which they jumped or were driven -- some still in their cars -- by the huge crowds fleeing the shrapnel descending from the sky. Others died in the explosion at the barracks, which is a small town in its own right, built in the middle of a crowded, largely poor residential area. Olusegun Ajayi, an army officer, says his home was destroyed and his three small children are missing. "My wife and I don't know where they are". Piles of bodies are growing next to the canals as distraught parents try to see if their missing sons and daughters are among the victims. President Olusegun Obasanjo launches an inquiry after reassuring nervous Nigerians that the disaster at the Ikeja military cantonment is not an attempt by the military to seize power once again. He describes what has happened as a "monumental tragedy". 29 January: The sense of shock among survivors of the diaster is turning to anger. They are demanding to know how this could have happened. 30 January: The Nigerian Red Cross says more than 1,000 people are still missing in Lagos, most of the missing are young children. The Defence Minister says the ammunition dump will be shut and relocated. (ANB-BIA, Brussels, 31 January 2002)
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