Weekly anb10032.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-10-2001      PART #2/7

* Burkina Faso. Mensuel satirique - Un groupe de journalistes africains, en collaboration avec quelques grandes signatures de la presse internationale, vient de lancer en Afrique (à Ouagadougou, Burkina Faso) un mensuel satirique à vocation panafricaine: Le Marabout. Le mensuel consacre son premier dossier à un sujet pour le moins délicat: l'influence qu'exercent les "familles présidentielles" dans les Etats africains, épinglant notamment le Togo, le Gabon, la Côte d'Ivoire et le Sénégal. (D'après Le Monde, France, 4 octobre 2001)

* Burundi. Un gouvernement pour la paix - Le 26 septembre, le Conseil de sécurité des Nations unies a jugé cruciale la mise en place d'un gouvernement de transition pour mettre fin à la guerre civile au Burundi. Les quinze membres du Conseil ont instamment demandé aux Burundais de se rallier à la cause de la paix et de la démocratie et encouragé la communauté internationale à venir en aide à ce pays, où la guerre civile entre Hutu et Tutsi a fait quelque 200.000 morts depuis 1993. - Le 1er octobre débute une session ordinaire du Parlement burundais avec un ordre du jour spécialement consacré à une série de textes réglementaires appelés à régir la période de transition d'une période de 18 mois, conformément à l'accord de paix d'Arusha. Les lois en instance d'adoption sont celles relatives à la Constitution, au Parlement, à l'immunité provisoire de personnes présumées coupables de diverses infractions à caractère politique, au génocide et aux partis politiques. (ANB-BIA, de sources diverses, 1er octobre 2001)

* Burundi. Bujumbura's refugee problems - District officials in Burundi say recent fighting around the capital, Bujumbura, has displaced an estimated 70,000 people. Aid agencies have been meeting with the authorities to discuss ways of providing help for the refugees. The agencies say they face logistical problems in reaching many of the displaced people, because they have settled in the forest, away from major routes. Until last week the city had been the scene of sporadic heavy fighting between government forces and Hutu rebels who oppose a power-sharing agreement with the Tutsi-dominated government. (BBC News, UK, 2 October 2001)

* Burundi. Sommet à Arusha: impasse - Le 1er octobre, s'est tenu à Arusha un nouveau sommet régional sur le Burundi, où étaient attendus une dizaine de chefs d'Etat africains ou leurs représentants, aux côtés du médiateur Nelson Mandela. Le sommet devait étudier les modalités de la mise en place des institutions de transition, en particulier celle d'une unité spéciale de protection des personnalités politiques qui vont rentrer d'exil, ainsi que la question du cessez-le-feu. L'Afrique du Sud, le Nigeria, le Ghana et le Sénégal ont été pressentis pour participer à une future force de maintien de la paix au Burundi, après la conclusion d'un accord de cessez-le-feu. Le sommet s'est cependant terminé sans aboutir à un accord concernant la composition d'une force de sécurité intérieure, essentielle pour la mise en place d'un gouvernement de transition, qui devrait entrer en fonction le 1er novembre. Le gouvernement burundais actuel et les partis d'opposition n'ont pas réussi à surmonter leurs divergences au sujet d'une éventuelle intégration de rebelles hutu au sein de cette force de sécurité multi-ethnique. Une nouvelle réunion doit avoir lieu à Pretoria (Afrique du Sud) le 11 octobre. On apprenait le 2 octobre à Arusha, que deux mouvements rebelles avaient demandé le report de la mise en place des institutions de transition, estimant que la constitution d'une unité spéciale de protection des personnalités qui renteront d'exil doit précéder l'inauguration de la transition. (ANB-BIA, de sources diverses, 2 octobre 2001)

* Burundi. Arusha Summit and aftermath - 30 September: At least a dozen African Heads of State and Government are assembling in Tanzania's northern town of Arusha to assess implementation of the Burundi peace agreement. Presidents Yoweri Museveni of Uganda, Daniel arap Moi of Kenya, Omar Bongo of Gabon, Frederick Chiluba of Zambia and Joseph Kabila of Congo RDC are expected to attend. Also due in Arusha are Presidents Pierre Buyoya of Burundi, Paul Kagame of Rwanda, Bakili Muluzi of Malawi, Prime Minister Meles Zenawi of Ethiopia and South Africa's Vice President, Jacob Zuma. A statement from the State House in Dar es Salaam said retired Presidents Khetumile Masire of Botswana and Nelson Mandela of South Africa would also attend. Under the aegis of the Great Lakes initiative, the summit opening on 1 October would review progress on the peace process steered by former South African President Nelson Mandela. The African leaders are also expected to evaluate a cease- fire brokered between two main rebel Hutu groups. The Forces for the Defence of Democracy (FDD) and the National Liberation Forces (FNL) were never part of the Arusha Peace Accord. During what may be the last summit before the installation of a transitional government in Burundi, the leaders would also review efforts to deploy a multinational force to monitor the peace process in the country. 1 October: The Summit opens but ends the same day after delegates fail to hammer out the finer details of the country's peace deal within the planned time. The meeting will be reconvened on 11 October in Pretoria, South Africa. No decision has been taken regarding a multinational force to monitor the peace process. 3 October: Two Hutu parties, FROLINA and PALIPEHUTU, that signed the power-sharing agreement, call for a delay in the inauguration of a transitional government because of security concerns. (ANB-BIA, Brussels, 4 October 2001)

* Cameroun. 40e anniversaire de la reunification sur fond de sécession - Célébration du 40e anniversaire de la réunification en 1961 des Cameroun anglophone et francophone au sein d'une même confédération, le 1 octobre, sur fond de manifestations sécessioniste, dans les deux provinces anglophones du Cameroun: le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. En dépit de la présence d'importantes forces de sécurité venues en renfort des autres garnisons militaires du pays, les militants du mouvement sécessioniste anglophone SCNC (Southern Cameroon National Council), ont manifesté dans les villes de Kumbo et Bamenda, dans le nord-ouest du pays. Les manifestations ont dégénéré en affrontements entre les forces de l'ordre et les sécessionistes, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Le ministre camerounais de la Communication parle de légitime défense de la part "des gendarmes qui ont essuyés des tirs d'armes de chasse de calibre 12...": "C'est à l'attaque des manifestants armés de fusils que les forces de l'ordre ont répliqué", a-t-il déclaré. A Bamenda, la capitale provinciale du Nord-Ouest, une vintaine de manifestants ont été appréhendés, dont le président par intérim du SCNC (Martin Luma, qui officie en lieu et place du président auto-proclamé Frédéric Ebong, refugié au Nigeria). Les militants du SCNC protestaient contre ce qu'ils appellent "la marginalisation des anglophones". Le calme a globalement régné dans le Sud-Ouest, l'autre province anglophone. (J.David, Reporters Associés/ANB-BIA, Cameroun, 4 octobre 2001)

* Cameroon. Separatists go to court - 2 October: The authorities have deployed hundreds of troops in the English speaking west of the country following two secessionist demonstrations. Three people were shot dead by police and 140 arrested in the towns of Kumba and Bamenda. Five others were injured as the secessionist Southern Cameroons National Council defied a government ban on public protests. The crowds had gathered in the towns to mark the self-proclaimed independence anniversary on 1 October in the former Southern Cameroons from Britain in 1961. Separatist leaders say they will start court action on 3 October to try to obtain the release of those detained by the security forces. A spokesman for the separatists said their leader Martin Luma was among those arrested and that the movement was very concerned about his poor health. (ANB-BIA, Brussels, 3 October 2001)

* Centrafrique. Appel à des pourparlers nationaux - Le 26 septembre, le Conseil de sécurité de l'Onu a réitéré son appel invitant toutes les parties en RCA à s'engager en faveur d'un dialogue politique, d'une réconciliation nationale et du respect des droits de l'homme, a rapporté UN News. Le Conseil a appelé les autorités de la RCA à se conformer aux normes acceptées internationalement pendant les investigations et les procès judiciaires des individus présumément compromis dans la tentative de coup d'Etat avorté de mai. Le Conseil a aussi mis l'accent sur la nécessité de continuer à restructurer les forces armées du pays. (IRIN, Nairobi, 27 septembre 2001)

* Comores. Avant-projet de Constitution - Le Comité de suivi de l'accord-cadre de Fomboni sur la crise des Comores a adopté, le 26 septembre, l'avant-projet de Constitution du Nouvel ensemble comorien, a rapporté l'agence régionale MATERA. Après l'avis d'autres instances, le projet sera soumis à référendum d'ici la fin de l'année. Il propose que le Nouvel ensemble s'appelle "Union des Comores", dans laquelle chaque île jouira d'une large autonomie, alors que les compétences dévolues à l'Union seront très restreintes. Chaque île disposera d'un pouvoir législatif et exécutif. L'Union sera dirigée par une présidence tournante. (D'après PANA, Sénégal, 1er octobre 2001)

* Congo-Brazza. Enquête sur les disparus - Les travaux de la Commission d'enquête sur les personnes disparues durant les conflits entre 1992 et 1999, ont débuté le 28 septembre à Brazzaville. L'organisme a été institué par le Conseil national de transition (parlement provisoire) pour répondre à une demande de précisions concernant le sort de plus de 350 personnes disparues il y a deux ans après avoir été capturées par les forces de l'ordre. Selon le comité qui réunit les familles des disparus, bon nombre de victimes rentraient de Kinshasa, où elles s'étaient réfugiées pour fuir les combats. (Misna, Italie, 1e octobre 2001)

* Congo-Brazza. L'OMS se réinstalle à Brazzaville - Le 2 octobre, le bureau régional pour l'Afrique de l'Organisation mondiale de la santé a commencé sa réinstallation à Brazzaville, après une absence de quatre ans causée par la guerre civile. Le directeur régional de l'OMS, Ebrahim Samba, fera partie du premier contingent de 15 employés à quitter Harare (Zimbabwe) pour aller s'installer à Brazzaville, le siège de l'organisation depuis 1952. Une partie des services restera à Harare, car il n'y a pas assez de place à Brazzaville pour accueillir l'ensemble du personnel qui compte 450 personnes. (D'après IRIN, Nairobi, 2 octobre 2001)

* Congo (RDC). Vague d'arrestations à l'Est - La Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) et la section française d'Amnesty International se disent vivement préoccupées par la vague d'arrestations en cours actuellement à l'est de la RDC, dans la zone contrôlée par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD, rébellion armée). Depuis le 19 septembre, plusieurs officiers de l'armée et de la police ainsi que des membres de la société civile et des militants des droits de l'homme ont été interpellés et leurs familles sont sans nouvelles d'eux, indiquent les deux organismes. Les interpellations des militaires feraient suite à des revendications liées aux impayés de solde, ainsi qu'à des accusations d'intelligence avec le pouvoir de Kinshasa. Aux membres de la société civile il est reproché leur implication dans la campagne de sensibilisation des populations au dialogue intercongolais. (PANA, Sénégal, 28 septembre 2001)

* Congo (RDC). Les impôts des entreprises - Les autorités congolaises ont levé la mesure récente qui exigeait des entreprises le paiement de leurs impôts cash et tous les dix jours, a signalé la Chambre de commerce belgo-luxembourgeoise-ACP. Cette décision, prise à la mi-septembre, avait soulevée un tollé dans les entreprises qui souhaitent un retour à la monnaie scripturale (chèques, virements...) parce que les paiements cash entravent la marche des affaires. Ce retour à la monnaie scripturale fait partie des dix recommandations des entreprises aux autorités congolaises pour relancer les investissements. (La Libre Belgique, 29 septembre 2001)

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