Weekly anb10033.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 04-10-2001      PART #3/7

* Congo (RDC). Combats dans l'Est - Des affrontements ont lieu dans les territoires de l'Est congolais opposant les troupes du mouvement rebelle RCD et ses alliés aux groupes armés "non contrôlés", a confirmé le 27 septembre le chef de la MONUC. Ces affrontements se déroulent avec une certaine intensité le long du lac Tanganyika, dans le territoire de Fizi (Sud Kivu) que le RCD a reconnu avoir perdu le 7 septembre. Ce territoire est désormais sous le contrôle de groupes armés essentiellement composés des Maï-Maï, des Interahamwe (rwandais) et des combattants des FDD (burundais), a dit le chef de la MONUC (indiquant par ailleurs que le cessez-le-feu n'est pas entièrement respecté sur environ 25% du territoire congolais par des groupes armés non signataires des accords de Lusaka). Selon le RCD-Goma, le 29 septembre une coalition du même type aurait également attaqué la ville de Kindu, mais cette attaque aurait été repoussée. La reprise des combats au Kivu renvoie à un des problèmes non résolus de l'accord de paix de Lusaka: le désarmement des "forces négatives" (guérillas étrangères non signataires de l'accord). Le secrétaire général de l'Onu, M. Annan, a exhorté les chefs d'Etat du Rwanda et de la RDC à user de leur influence pour faire cesser les combats. Le porte-parole du gouvernement a nié que les Forces armées congolaises se battent à Kindu aux côtés des Maï-Maï et des Interahamwe. (ANB-BIA, de sources diverses, 29 sept.-2 oct. 2001)

* Congo (RDC). Entretien Kabila-Ajello - L'envoyé spécial de l'Union européenne dans la région des Grands Lacs, M. Aldo Ajello, et le chef de l'Etat congolais Joseph Kabila ont eu ce week-end (29-30 septembre) des entretiens axés sur le processus de paix en RDC et la situation au Rwanda et au Burundi. Ils ont examiné les possibilités de règlement de trois questions majeures: le retrait des troupes étrangères, le désarmement des forces opposées au gouvernement et le démarrage du dialogue intercongolais. M. Ajello a indiqué, concernant le rapatriement des Hutu rwandais réfugiés en RDC, que seuls ceux qui étaient mêlés au génocide auront à répondre de leurs actes devant le Tribunal pénal international d'Arusha. Les autres catégories pourront soit rentrer au Rwanda, soit choisir un pays d'asile. Parlant du processus de paix, il a fait remarquer que "la situation évolue lentement", mais "dans la bonne direction", en dépit des affrontements actuels dans l'Est. "Nous croyons que c'est important de désarmer ceux qui sont déjà cantonnés dans des camps et de neutraliser ceux qui continuent à se battre, ou de leur donner la chance de choisir entre rentrer au Rwanda et chercher une terre d'asile", a souligné M. Ajello. - Le 2 octobre, le président Kabila, accompagné de son ministre des Affaires étrangères, a quitté Kinshasa pour le Nigeria, où il devait s'entretenir avec les dirigeants des deux groupes de l'opposition armée, M. Onusumba Yemba, président du RCD, et M. J.P. Bemba, président du MLF. Ils devaient tenter de "redynamiser les négociations de paix". Le 3 octobre dans l'après-midi, M. Kabila est arrivé en Angola, dans le cadre des échanges réguliers d'informations avec son homologue et allié M. Dos Santos. (PANA et IRIN, 1-4 octobre 2001)

* Congo (RDC). Dialogue reporté? - Le dialogue intercongolais, qui devrait commencer le 15 octobre à Addis Abeba, semble, sinon avoir du plomb dans l'aile, du moins devoir être reporté de deux semaines au moins, selon la presse de Kinshasa. La première raison en est le financement. Le médiateur Ketumile Masire peine à trouver les fonds nécessaires pour faire venir en Ethiopie de 300 à 400 participants durant 45 jours. On a en effet prévu un budget de près de 6 millions $US. A part le gouvernement de Kinshasa, qui a donné 1 million, et la Communauté européenne, qui a déboursé 1 million sur le 1,8 promis, les autres bailleurs possibles (dont la Belgique, la France, le Canada, la Norvège, l'Italie¼), n'ont pas encore répondu à l'appel du facilitateur. La deuxième raison en est la représentation des combattants Maï-Maï, qui pose également de sérieux problèmes. Toutefois, bien que reconnaissant des difficultés, le bureau du facilitateur affirme que la date d'ouverture du dialogue reste maintenue au 15 octobre. Mais M. Masire proposerait de réduire la durée de la rencontre ou le nombre des délégués. Cette dernière proposition ne passera certainement pas facilement au Congo où divers groupes se plaignent déjà de n'être pas représentés. -- Notons encore que l'agence DIA de Kinshasa rapportait, le 28 septembre, que M. Ketumile Masire avait nommé cinq personnalités étrangères à la tête des commissions de ce forum national: M. Moustapha Niasse (Sénégal) présidera la commission chargée des questions constitutionnelles; le général Abubakar (Nigeria) dirigera la commission chargée des questions militaires; M. Ahmed Ould Abdallah (Mauritanie) sera en charge de la commission des élections; Mme Hellen Johnson sera à la tête de la commission des questions humanitaires et de développement; et la commission de la paix et de la réconciliation est confiée au prof. Albert Tevoedjere (Bénin). (ANB-BIA, de sources diverses, 3 octobre 2001)

* Congo (RDC). Ceasefire under threat - 27 September: President Joseph Kabila of the Democratic Republic of Congo and his Rwandan counterpart, Paul Kagame, have ended talks in Malawi aimed at moving towards peace in the Great Lakes region. Mr Kagame said before leaving that he would pull his troops out of Congo RDC only if the Hutu Interahamwe militia on the eastern border areas were disarmed and demobilised. Rwanda supports one of the Congolese rebel factions and is one of several countries which still has troops in Congo RDC. The Rwanda president told reporters at Blantyre airport: "These things are interlinked in ensuring that there is no security threat for us after the withdrawal. You can't address one without the other." Mr Kabila was not at the news conference, but earlier he had been seen sitting down next to Mr Kagame eating roasted nuts. The Malawian President Bakili Muluzi who chaired the talks said certain agreements had been reached -- but was unable to specify what they were. "The most important thing is that the two leaders met and discussed the way forward. I wanted to encourage them to continue talking," he said. President Muluzi did say, however, that a ministerial follow-up committee would be created. 28 September: There has been an outbreak of fighting in eastern Democratic Republic of Congo in a further violation of an already shaky ceasefire. According to the UN the fighting has centred around the town of Fizi, which is close to the border with Rwanda. General Mountaga Diallo of the UN mission told a news conference that fighting had escalated between the Rwandan-backed Congolese Rally for Democracy and unidentified armed groups in South Kivu Province. The UN say the Mai Mai militia, Hutu Interahamwe militia from Rwanda and rebels from Burundi are all present in the area. The RCD lost control of Fizi earlier this month and had vowed to recapture it. The French news agency, AFP, quoted General Diallo as saying that there were "fairly sizeable troop movements" of the Rwandan army in Kivu. The UN's special envoy in Congo, Amos Namanga Ngongi, told AFP: "The ceasefire is not really respected" in areas under the control of the RCD rebels. Meanwhile, UN spokesman George Ola Davis, who is trying to mediate a settlement of the conflict, says there is unanimous agreement that the Mai-Mai militia group be allowed to attend next month's talks about the country's future in Addis Ababa. -- The World Food Programme says it needs US $378,000 to resume its emergency food airlift to some 25,000 people in the northern part of Katanga Province. The airlift is the only way of reaching this area, which has been cut off by war. 30 September: The ceasefire in Congo is looking more precarious by the day. In the past week there has been fighting in Fizi, on the western shore of Lake Tanganyika and in Kindu, another strategic town in the east. The latest fighting is the most serious to break out in Congo since Rwandan troops started their partial withdrawal from the country in February. This fighting has pitted Congolese rebels, with the backing of the Rwandan Government, against militias supported by the Kinshasa authorities. Fizi fell to a coalition of Burundian and Rwandan Hutu rebels on 7 September. The Congolese Goma rebel faction, who are backed by the Rwandan Government, say they have pushed them back to a peninsula on the lake that they have used as a base since 1998. "We've cleaned up the whole area around Fizi and the fighting is now going on to the east and the south," said a spokesman for the Goma rebels. In Kindu, a town further north on the strategically important Congo river, fighting has been going on since 29 September. The Goma rebels say the town's airport was taken by a mixture of Congolese tribal militia known as Mai Mai and Kinshasa government forces. "We dislodged them from the airport around 2200 last night and they are now scattered in town," the Goma rebels' spokesman said. He said they had taken 10 prisoners, including soldiers identified as belonging to the Kinshasa government army. 1 October: Officials from the rebel Congolese Rally for Democracy (RCD) say they have recaptured Kindu from government-backed forces. 3 October: MISNA reports that the Inter-Congolese Dialogue may be postponed due to a lack of sufficient funds. There is a shortfall of around $3.5 million, out of the $5 million nevessary for holding the dialogue, which should open on 15 October in Addis Ababa. (ANB-BIA, Brussels, 4 October 2001)

* Côte d'Ivoire. Nouveau courant politique - Un nouveau courant politique, la "Coordination pour la rénovation du Rassemblement des républicains" (CRDR), créé en juillet dernier, a exposé ses motivations et ses perspectives, le 27 septembre à Abidjan. "Le RDR (parti de M. Ouattara) refuse le dialogue, non seulement en son sein, mais aussi au niveau national", a déclaré M. Abou Cissé, membre fondateur du RDR et initiateur de ce nouveau courant. Les rénovateurs sont tous issus du parti de Ouattara, suite à des dissensions internes au sein de la direction du parti consécutives au retrait de celui-ci des législatives après le rejet de la candidature de leur président. Les dissidents reprochent au RDR de refuser de discuter de tous les problèmes socio-politiques du pays sans la "réhabilitation" de M. Ouattara. (PANA, Sénégal, 27 septembre 2001)

* Côte d'Ivoire. Réconciliation? - Une rencontre prévue dimanche 30 septembre à Dakar entre le président ivoirien Gbagbo et son principal adversaire politique, l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, a été reportée, ont annoncé les autorités. Cet entretien, destiné à tirer un trait sur les violences politico-ethniques qui ont ensanglanté la Côte d'Ivoire en 2000, et organisé sous les auspices du président sénégalais Abdoulaye Wade, a été repoussé d'une semaine, a indiqué un porte-parole de ce dernier. Il n'est pas encore certain que MM. Gbagbo et Ouattara prennent part au Forum de réconciliation qui doit commencer le 9 octobre à Abidjan. (Le Monde, France, 2 octobre 2001)

* Côte d'Ivoire. FMI: bilan pessimiste - Le Fonds monétaire international a dressé un bilan pessimiste de la situation en Côte d'Ivoire, pays auquel il a suspendu son aide depuis décembre 1998. Les dirigeants du FMI "ont regretté la détérioration des finances publiques et exprimé leurs inquiétudes face à l'ampleur des récentes augmentations salariales et à l'accumulation d'arriérés", peut-on lire dans leur rapport annuel. Le FMI prévoit pour 2001 une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 1% et une inflation de 4%; un déficit de la balance des paiements courants devrait rester à environ 5,5% du PIB. (Le Monde, France, 4 octobre 2001)

* Egypte. Prière et jeûne pour la paix - Trois jours de jeûne et de prière sont observés du 1er au 3 octobre par une grande portion de la communauté chrétienne d'Egypte, pour la paix dans le monde et dans l'espoir que les solutions que prendront les Etats-Unis pour maîtriser le terrorisme n'entraînent pas un surcroît de violence et de victimes innocentes. Partie d'une initiative privée, sur la suggestion de Mme Marie Assaad, qui fut plusieurs années vice-présidente du Conseil mondial des Eglises à Genève, l'idée a fait tache d'huile et a été adoptée à la base par de nombreuses communautés, paroisses et groupes appartenant à l'ensemble des dénominations chrétiennes du pays (orthodoxes, catholiques et protestants). Le pape Chénouda III, patriarche de l'Eglise copte, a encouragé l'initiative sans toutefois l'adopter officiellement. (Fides, Rome, 1er octobre 2001)

* Egypt. Christians unite in prayer and fasting for peace - Christians in Egypt are holding three days of prayer and total fasting to obtain peace in the world and to pray that the decisions taken by the United States to eliminate terrorism will not provoke more violence and more innocent victims. The initiative, taken by Mrs. Marie Assaad, for many years vice-president of the World Council of Churches in Geneva, was readily adopted by various groups and communities of the different Christians in Egypt, Orthodox, Catholics and Protestants. Pope Shenouda II, Copt Orthodox Patriarch of Alexandria, encouraged the initiative, although he did not embrace it officially. Numerous bishops and clergy and lay members of different Churches are taking part in the three days of prayer and fasting. "Our aim is to make a personal and active contribution towards peace" Mrs. Assaad told Fides. "Only by taking action and not only voicing vague hopes, can we influence the events which will shape our future and the beginning of this century and millennium. We hope the whole world will join our initiative to foster a positive search for peace. Prayer and fasting", she added, "help us reflect and build history" A Catholic in Cairo recalls the undeniable power of prayer: "We must not forget the power of prayer and fasting. Catholics and Orthodox especially -- who fast regularly during certain periods of the year - know instinctively its beneficial effects" (Fides, Vatican City, 3 October 2001)

* Egypt/Kenya. Trade row brewing - A trade row is brewing between Egypt and Kenya, as Egypt has imposed a 33% import duty on Kenyan tea. The move is in retaliation over Kenya's decision not to allow duty-free imports of Egyptian paper sacks. Both countries are members of the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), but the agreement does allow member countries to impose duty on selected goods if they can prove any of their industries would be threatened by imports. (ANB-BIA, Brussels, 28 September 2001)

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