Weekly anb08232.txt #7



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WEEKLY NEWS ISSUE of: 23-08-2001      PART #2/7

* Algeria. Berbers stage mass protest - 20 August: Berbers in the Algerian region of Kabylie are planning another big march, today, as part of continuing protests to demand cultural recognition and justice. Organisers expect the rally to attract tens of thousands of protesters. It will culminate at a historic site near Bejaia, one of several towns in Kabylie where anti-government unrest has continued since the killing by police of a Berber youth in mid-April. The date of 20 August is a key one in the history of the Algerian independence struggle. It was on that day in 1956 that the National Liberation Front, the FLN, held a secret congress that set the framework for the next six years of civil war and subsequent military victory against the French. The congress was held in the Soummam valley, close to Bejaia. And its choice of location reflected the leading role played by the Berbers in the independence war, a role they argue which has been consistently played down by the country's majority Arab community. The Berber organisers have called for a peaceful march and are hoping for an impressive turn-out. 21 August: Yesterday, tens of thousands of ethnic Berbers in Algeria took over what was due to be an official ceremony marking a key date in the history of the country's independence war 45 years ago. They marched into the Soummam Valley, near the Kabylie town of Bejaia, forcing official delegations to stay away. (ANB-BIA, Brussels, 21 August 2001)

* Angola. Attentat - 252 morts - L'attentat du mouvement rebelle Unita contre un train le 10 août dans la province de Cuanza Nord a fait 252 morts et 165 blessés, selon un nouveau bilan provisoire des autorités angolaises cité par l'agence Lusa. Le convoi qui transportait 500 personnes reliait la capitale à Dondo. Les rebelles avaient placé une chaîne de mines télécommandées sur le chemin de fer. Puis, ils ont tiré au lance-roquettes sur le train et attaqué les passagers qui fuyaient à l'arme automatique. L'Unita qui a revendiqué l'attaque, l'a justifiée en expliquant que le convoi, escorté par des militaires, transportait des vivres, des armes et du carburant destinés à une caserne. (ANB-BIA, de sources diverses, 16 août 2001)

* Angola. UN Security Council condemns UNITA - The United Nations Security Council has strongly criticised the Angolan rebel group, UNITA. It said UNITA was deliberately targeting civilians and it called on the international community to provide humanitarian assistance to those forced to flee from UNITA attacks. Members condemned a UNITA attack on a train, last week, in which more than 250 people died. The train exploded after hitting an anti-tank mine and eyewitness reports described UNITA gunmen firing on fleeing passengers. The Security Council pledged its support for preparations to hold elections next year and said attacks by UNITA should not be allowed to throw the plans off course. Thousands have marched in Luanda in a protest against the attack on the train. (ANB-BIA, Brussels, 18 August 2001)

* Angola. Les évêques appellent à la paix - Dans une lettre au chef de l'Unita, Jonas Savimbi, les évêques catholiques d'Angola demandent au gouvernement et aux rebelles de mettre un terme aux hostilités: "La souffrance du peuple nous oblige à réitérer cet appel au cessez-le-feu bilatéral, urgent et simultané, qui symboliserait le début de la réconciliation nationale et de la paix". (La Croix, France, 21 août 2001)

* Burkina Faso. Contre la privatisation - Le 16 août, plus de 1.000 employés de treize entreprises publiques sont descendus dans les rues de Ouagadougou en réponse à l'appel de 24h de grève de leurs syndicats contre la décision du gouvernement de privatiser leurs compagnies. Les syndicats désirent que le Parlement révoque un projet de loi sur la privatisation de ces services, qu'il avait passé en juillet. Cependant, le gouvernement a réitéré sa ferme volonté de poursuivre les réformes économiques, y compris le programme de privatisation démarré en 1991. Le gouvernement considère ce programme comme un succès. De leur part, les syndicats accusent le gouvernement de "brader" le patrimoine national. Selon eux, la Banque mondiale a demandé de céder à des entreprises privées les secteurs des télécommunications, de l'eau et de l'électricité en échange du débloquage de 300 milliards de fcfa dans le cadre du programme d'allégement de la dette internationale des pays pauvres très endettés. (ANB-BIA, de sources diverses, 17 août 2001)

* Burundi. Forces étrangères - Le gouvernement en place au Burundi a enclenché des derniers jours une campagne nationale d'explication sur l'état d'avancement du processus de paix en cours dans le pays où la question de l'arrivée d'une force étrangère d'observation du cessez-le-feu focalise l'attention des populations. Leur préoccupation concerne principalement les missions, l'opportunité et la faisabilité d'une telle opération dans un pays en proie à une guérilla sans ligne de démarcation précise entre les belligérants. Le président Buyoya s'est voulu rassurant. "Les contingents envisagés ne dépasseront pas un effectif de 200 hommes", a-t-il précisé, ajoutant que leur mission sera exclusivement celle de l'observation du cessez-le feu et non celle d'intervention ou d'interposition entre les belligérants. (PANA, Sénégal, 17 août 2001)

* Burundi. Contacts gouvernement/FNL - Des émissaires du gouvernement burundais et des représentants du mouvement rebelle du Front national de libération (FNL) ont entamé le 20 août à Pretoria leurs premières discussions officielles centrées sur la cessation des hostilités. Ces pourparlers se dérouleront durant trois jours sous l'égide du vice-président sud-africain, Jacob Zuma, qui assiste le médiateur dans le conflit burundais dans les négociations déjà avancées entre le gouvernement et l'autre mouvement rebelle des Forces de défense de la démocratie (FDD) en vue de la conclusion d'un cessez-le-feu. Des informations circulant à Bujumbura tendent à accréditer une possible fusion à court terme de ces deux mouvements rebelles. (PANA, Sénégal, 20 août 2001)

* Burundi. Le gouvernement de transition - Le 21 août, le président Buyoya a entamé les consultations avec les chefs de l'opposition sur la composition d'un gouvernement de transition qui doit prendre les commandes le 1er novembre. Selon son porte-parole, les juristes ont également commencé à rédiger le cadre juridique de ces institutions de transition, destinées à équilibrer les pouvoirs entre la majorité hutu et la minorité tutsi. -D'autre part, la commission de suivi de l'application de l'accord de paix inter-burundais (CSA) siègera pour la première fois à la mi-octobre à Bujumbura, si une force de protection y est mise en place, a annoncé le 21 août à Arusha son président, Berhanu Dinka. Plusieurs mesures doivent toutefois être mises en place au préalable, a-t-il précisé, notamment la création d'une unité spéciale chargée de protéger les personnalités qui rentreront d'exil, ainsi que l'adoption d'une loi sur l'immunité provisoire, prévues le 23 juillet lors du sommet régional sur le Burundi. -Le 22 août, la commission juridique chargée d'élaborer une série de lois devant régir la transition, a présenté à la presse le rapport préliminaire de ses travaux. Il s'agit de cinq projets de textes portant sur la loi fondamentale, le Parlement, les partis politiques, le génocide et l'immunité provisoire. (ANB-BIA, de sources diverses, 22 août 2001)

* Burundi. Peace efforts - 17 August: The Burundian authorities are currently engaged in a national campaign to explain the progress of the peace process, amid growing apprehensions in certain quarters over the proposed deployment of foreign troops to monitor the cease-fire. During a meeting with President Buyoya on 16 August, certain individuals sought to know the nature of peacekeeping in country where there is no clear frontline between the belligerents. 20 August: Burundi government envoys and representatives of the rebel National Liberation Front hold their first meeting in Pretoria, South Africa, to discuss the cessation of hostilities, the official radio reports in Bujumbura. Without quoting, the radio says that two Burundi army field officers and two diplomats from the president's office are representing the government. The radio does not reveal who represents the FNL at these talks held under the auspices of South African Vice-President, Jacob Zuma and which are expected to end on 22 August. Zuma is playing the role of mediator on behalf of former South African President Nelson Mandela, who is undergoing medical treatment. 22 August: Burundi's Implementation and Monitoring Committee, a body set up to steer the country's peace process, will move its seat to Bujumbura by the end of October. (ANB-BIA, Brussels, 23 August 2001)

* Cameroun. Don de l'UE - D'après le document de stratégie de coopération 2001-2007, signé à Yaoundé le 16 juillet entre l'Union européenne et le Cameroun, ce dernier bénéficiera d'un don de 151 milliards de francs cfa, destiné prioritairement aux infrastructures routières et à la reduction de la pauvreté. Un don assorti pour le Cameroun d'une obligation de respect des droits de l'homme, de la promotion de la société civile, de la bonne gouvernance et du respect de l'environnement. M. Paul Nielson, représentant de l'UE, a aussi procédé à l'inauguration de la route Bertoua-Garoua-Boulaï, longue de 247,6 km., financée par l'UE. Cette route, qui a coûté 168 millions d'euros et dont les travaux ont duré 28 mois, désenclavera la RCA et le sud du Tchad, dont l'essentiel du traffic transite par le Cameroun. Ce projet entre dans le cadre des accords de Cotonou (23 juin 2000), par lesquels l'UE s'engage à favoriser le développement des régions plutôt que celui des Etats. (J.D. Mihamle, Rép.Ass., Cameroun, 1 août 2001)

* Cameroun/Nigeria. La péninsule de Bakassi - Après plusieurs années d'une relative accalmie sur le front de la péninsule frontalière de Bakassi, des tirs sporadiques ont repris depuis peu entre le Nigeria et le Cameroun, ont indiqué le 15 août des sources militaires à Douala. Selon des officiers de la marine, les positions camerounaises dans la zone subissent ces dernières semaines des tirs nourris d'obus et d'autres armes de la part des militaires nigérians. Les autorités administratives ont envisagé le déplacement des populations. Les attaques nigérianes ont coïncidé avec la fin de la procédure écrite entre les deux pays à la Cour internationale de justice de La Haye. Les Nigérians auraient l'intention d'occuper plus de terrain en attendant le dénouement de la procédure judiciaire. (PANA, Sénégal, 15 août 2001)

* Cape Verde, Fuel price hike - The government in Cape Verde has come under severe opposition indictment following an increase announced on 20 July in the price of petroleum products, less than six months after a previous hike. Reacting on the raise, Filomena Delgado of the Movement for Democracy (MpD) said it would weigh heaviest on the most underprivileged strata of the population. Delgado accused the ruling African Party for the Independence of Cape Verde (PAICV) of failing to come up with an energy policy capable of containing frequent fluctuations in fuel prices on the international market. Equally critical of the price hike was the chairman of the Party for Democratic Convergence (PCD), Eurico Monteiro, who maintained that government was not forthcoming with any measures likely to improve on the quality of life in Cape Verde. (PANA, Senegal, 21 August 2001)

* Congo (RDC). Kigali contrôle les recettes - Selon une source bien informée, le pouvoir de Kigali vient de créer une entreprise appelée à centraliser toutes les recettes fiscales, douanières, domaniales et administratives dans l'est de la RDC et à les canaliser vers les caisses de l'Etat rwandais. "L'Office de contrôle des recettes de l'Etat" est dirigé par des hommes imposés par Kigali. A Goma, deux cadres du Front patriotique rwandais sont commis aux bureaux de cet office et répondent directement de Kigali, où ils déposent tous les vendredis soir leurs rapports ainsi que les recettes de la semaine. Il en est de même à Bukavu. Les agents de cet office ont même le droit d'arrêter les gens et de fixer des amendes. (DIA, Kinshasa, 15 août 2001)

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