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Weekly anb06213.txt #8
- Subject: Weekly anb06213.txt #8
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 21 Jun 2001 16:31:55 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 21-06-2001 PART #3/8* Burkina Faso. Rencontre de tradithérapeutes - Plus d'une cinquantaine de tradithérapeutes de 7 pays de l'Afrique de l'Ouest ont exposé du 25 mai au 2 juin des remèdes traitant la plupart des maladies courantes rencontrées dans cette zone de l'Afrique. Cette rencontre des guérisseurs ou tradipraticiens africains entre dans le cadre de la deuxième édition du Salon international des remèdes naturels dénommé "SIRENA-Pharma-Expo 2001", dont le thème est "Sauver des vies en sauvant les ressources naturelles". Les traitements proposés portent sur les cures contre le paludisme, les maux de ventre, l'impuissance sexuelle et autres produits aphrodisiaques. En ouvrant le Salon, le ministre burkinabe de la Santé, Pierre Tapsoba, a exhorté les tradipraticiens "au respect et à l'entretien de la nature et des ressources naturelles salvatrices", conformément au thème de la deuxième édition du SIRENA. (D'après PANA, Sénégal, 18 juin 2001)
* Burkina Faso/Côte d'Ivoire. Pas de trafic d'enfants - Le 18 juin, le consul général du Burkina Faso à Abidjan, Amadou Traore, a démenti des informations diffusées par les médias ivoiriens alléguant que 200 enfants burkinabé remis à l'ambassade la semaine dernière étaient des victimes de trafiquants d'enfants. Les adolescents étaient des élèves en vacances qui venaient rendre visite à leurs proches lorsque leur moyen de transport fut intercepté par la police ivoirienne dans la localité d'Ouangolodougou, dans le nord, parce qu'elle soupçonnait qu'ils étaient amenés comme travailleurs. Les enfants ont été ensuite confiés à leurs familles. Les autorités ivoiriennes sont devenues plus actives dans la surveillance des trafiquants d'enfants à cause d'une vague d'accusations à l'échelle internationale dénonçant que des enfants mineurs travaillent dans des plantations de café et de cacao pour un salaire minable. (IRIN, Abidjan, 18 juin 2001)
* Burundi/Congo. Interconnexions - Le 15 juin, le Conseil de sécurité de l'Onu a souligné les "interconnexions" entre le conflit en RDC et d'autres crises secouant la région, soulignant que la paix durable au Congo ne pouvait être rétablie au préjudice de la paix au Burundi. Il s'est félicité du dialogue initié entre la RDC et les autorités du Burundi, et les a fortement exhortés à poursuivre sur cette voie. Le Conseil a également lancé un appel à tous les Etats de la région pour qu'ils "commencent à exercer leur influence sur les groupes armés burundais afin de les dissuader d'utiliser la violence, de les convaincre d'entamer des négociations pour un règlement politique et de rejoindre le processus de paix d'Arusha". Le Conseil a aussi demandé que tous les Etats de la région retirent leur soutien militaire à ces groupes. (IRIN, Nairobi, 18 juin 2001)
* Cameroun. Huit gendarmes devant un tribunal militaire - Huit gendarmes du Commandement opérationnel, présumés coupables de la disparition, en février dernier, de 9 jeunes gens à Bépenda, un quartier populaire de Douala, comparaissent ce jeudi devant le tribunal militaire de Yaoundé. L'Action chrétienne contre la torture (ACAT), une organisation de défense des droits de l'Homme, affirme que ces jeunes ont été exécutés, puis fondus dans de l'acide sulfurique. Les exactions du Commandement opérationnel, parmi lesquelels l'ACAT évalue le nombre de disparitions à 1400, ont provoqué la mobilisation de plusieurs organismes nationaux et internationaux de défense des droits de l'homme. Cette unité spéciale, créée en février 2000 par le président Paul Biya pour combattre le grand banditisme dans la capitale économique du Cameroun, est accusée d'avoir perpétré des dizaines d'exécutions sommaires. (D'après PANA, 21 juin 2001)
* Centrafrique. Patassé s'en prend à la France - Autrefois considérée comme l'un des pivots du dispositif militaire français en Afrique, la Centrafrique n'hésite plus à critiquer la France. Ce week-end, le président Patassé a accusé la France de complicité avec les auteurs du putsch manqué du 28 mai. Il affirme avoir découvert des caisses d'armes venues de France dans la villa de l'ancien président Kolingba toujours en fuite et considéré comme l'instigateur de la mutinerie. "Demandez à la France de ne plus envoyer d'armes pour tuer le peuple", s'est écrié M. Patassé qui a en revanche couvert d'éloges son sauveur, le colonel Kadhafi, dont les renforts ont permis de reprendre le contrôle de Bangui. (Libération, France, 19 juin 2001)
* C.Afr.Rep. France accused over CAR coup attempt - 18 June: Three weeks after the attempted coup, there's still no news of the whereabouts of former president Kolingba. 19 June: According to a BBC dispatch, the Central African Republic's President, Ange-Felix Patasse, has accused France of "complicity" in last month's failed coup attempt but says without help from Libya, the bloodshed would have continued longer. Speaking to foreign journalists for the first time since rebel soldiers nearly killed him, President Patasse condemned "the neo-colonialist France which sent these arms, and which sent officers and mercenaries to kill the Central African people. These are the weapons we found at Kolingba's house," he said, indicating boxes of weapons bearing the French flag displayed in the garden of his residence, where my interview with him took place. He also pointed to a metal gate, 10m from his front door, which bore the marks of hundreds of bullets. Appearing angry rather than shaken, Mr Patasse said when asked how he would prevent further unrest: "Ask France not to send weapons to kill the people." The government said previously that the French arms were destined for the country's paramilitary gendarmerie but were mysteriously diverted to Andre Kolingba, the former president, who admitted he was behind the coup attempt. The parliamentary Speaker has called for a parliamentary inquiry into the coup attempt. The chief of staff of the armed forces details a number of steps to be taken to reduce continuing violence and to ensure a return to peace in Bangui. (ANB-BIA, Brussels, 20 June 2001)
* Centrafrique. Retrait des troupes libyennes - La Libye a décidé de retirer de la RCA ses troupes qui ont "aidé à faire échec au coup d'Etat et à restaurer la légalité" à la demande du président Patassé, a annoncé le 19 juin l'agence libyenne Jana citée par la BBC. Selon l'agence, la Libye laissera en RCA un "petit contingent" de forces, toujours à la demande du président Patassé, pour entraîner l'armée centrafricaine et la garde présidentielle. (La Libre Belgique, 21 juin 2001)
* Congo Brazza. Référendum constitutionnel probablement en septembre - Le référendum sur le projet de nouvelle constitution devrait avoir lieu en septembre prochain si le recensement administratif s'achevait dans les meilleurs délais, a-t-on appris jeudi de source proche du ministère congolais de l'Intérieur. Ce projet, amendé par les participants aux deux phases du dialogue "sans exclusive", tenu en mars et avril derniers, a été adopté le 15 juin dernier par le gouvernement congolais à l'issue de la réunion du conseil des ministres. Le texte est en examen au Conseil national de transition (CNT-organe législatif provisoire), qui a ouvert ses travaux depuis le 16 juin. Le projet prévoit un régime présidentiel avec un président de la République élu au suffage universel direct pour un mandat de sept ans renouvelable une fois. Le projet de Loi fondamentale fait du chef de l'Etat le seul détenteur du pouvoir exécutif, puisqu'il nomme les ministres, met fin à leurs fonctions et dirige le conseil des ministres. Est prévu également un Parlement bicaméral, composé d'une Assemblée et d'un Sénat. Pour l'équilibre et la stabilité des institutions, le projet n'envisage pas de renversement du gouvernement par une motion de censure. Si le référendum a lieu en septembre, l'élection présidentielle pourrait intervenir en novembre ou décembre prochain, estime-t-on. Le gouvernement congolais va fixer prochainement la date du recensement. (D'après PANA, Sénégal 21 juin 2001)
* Congo (RDC). Démobiliser les enfants soldats - Le 14 juin, le président Kabila a ordonné à ses troupes de démobiliser les enfants qui combattent à leurs côtés depuis 1998 et de ne plus recruter de mineurs. L'Unicef estime qu'il y a entre 8.000 et 12.000 enfants-soldats au Congo. M. Kabila s'est engagé devant une conférence de l'Unicef à Kinshasa à "l'arrêt du recrutement des enfants de moins de 18 ans dans les forces combattantes, et l'arrêt de leur utilisation à des tâches purement militaires, dont le maniement des armes". Des milliers de garçons, surnommés "kadogo", ont participé à la campagne militaire éclair qui a permis à feu Laurent Kabila de prendre le pouvoir en 1997. (La Libre Belgique, 15 juin 2001)
* Congo (RDC). Mandat de la Monuc prolongé - Le 15 juin, le Conseil de sécurité de l'Onu a prolongé d'un an le mandat de la Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc). Après un vote à l'unanimité, les membres du Conseil se sont félicités du respect du cessez-le-feu, tout en se disant préoccupés par les raids menés par les rebelles au Rwanda et au Burundi. La résolution, présentée le 12 juin, soutient la recommandation du secrétaire général Kofi Annan de maintenir les 5.537 hommes de la force onusienne de maintien de la paix, parmi lesquels 500 observateurs. Actuellement forte de 2.400 hommes sur place, la Monuc verra ses effectifs atteindre leur maximum dans la prochaine phase du processus de paix dans l'ex-Zaïre, la démobilisation et le retrait des forces étrangères. (AP, 15 juin 2001)
* Congo (RDC). Le RCD à Kisangani - Le 13 juin, le Conseil de sécurité de l'Onu s'est déclaré favorable au maintien des rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma, soutenu par le Rwanda) à la tête de l'administration de Kisangani. "Un retrait précipité des militaires du RCD pourrait conduire à d'importantes émeutes civiles", a estimé le chef des missions de maintien de la paix de l'Onu, J.M. Guehenno. Le RCD-Goma a exprimé sa satisfaction. Il y a un an, le Conseil de sécurité avait ordonné la démilitarisation de la ville après que 600 civils eurent été tués et 3.000 blessés dans des combats entre forces rwandaises et ougandaises soutenant des groupes rebelles congolais rivaux. Armées rwandaises et ougandaises s'étaient retirées à 100 km du centre-ville. (La Libre Belgique, 16 juin 2001)
* Congo (RDC). La Sabena et le coltan - Les compagnies aériennes Sabena et Swissair ont annoncé qu'elles suspendaient le transport de coltan en provenance de la RDC. Sabena était citée dans un rapport rédigé par les Nations unies sur les activités que de nombreuses sociétés, profitant de la situation de conflit, ont entreprises pour dépouiller ce pays de ses ressources les plus préciseuses. Le coltan est un alliage de columbium et de tantale utilisé notamment dans les technologies de l'aérospatiale et la fabrication de téléphones portables et de jeux vidéos. En Belgique, une opération "Pas de sang sur mon portable" avait été lancée par un comité d'ONG pour ne pas se faire complice du pillage. (Misna, Italie, 18 juin 2001)
* Congo (RDC). Retrait ougandais - Des soldats ougandais devant se retirer de la RDC devront marcher 400 kilomètres pour rejoindre un aéroport à partir duquel ils regagneront leur pays. Les Nations unies empêchent en effet les 750 fantassins ougandais de transiter par Kisangani, le seul aéroport important de la région, les contraignant à marcher 400 km pour en rejoindre un autre, celui de Beni, ont déclaré les autorités ougandaises. Le retrait des forces ougandaises de dix villes de la RDC s'inscrit dans le cadre des accords de paix de Lusaka. (La Libre Belgique, 19 juin 2001)
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