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Weekly anb05313.txt #8
- Subject: Weekly anb05313.txt #8
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 31 May 2001 16:38:39 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 31-05-2001 PART #3/8* Centrafrique. Tentative de coup d'Etat - Le pouvoir d'Ange Félix Patassé vacille une fois de plus. Dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 mai, pour la 4ème fois en 5 ans, le président de la République centrafricaine a échappé à une tentative de coup d'Etat, qui a fait au moins sept morts. L'assaut de la résidence du chef de l'Etat par des soldats insurgés a été repoussé. Le lundi soir, le gouvernement affirmait contrôler la situation malgré des tirs sporadiques toujours entendus ici et là. Les mutins des forces armées ont ouvert le feu sur la résidence du président à coups de mortiers et de fusils-mitrailleurs vers 2 heures de la nuit, mais auraient pris la fuite quelques minutes plus tard. Deux membres de la garde présidentielle et cinq mutins auraient été tués. Les assaillants, dont le nombre était estimé entre 40 et 100, ont également pris pendant un certain temps le siège de la radio nationale. Ils se sont emparés aussi du camp de la sécurité présidentielle d'où ils ont libéré le général Ndjengbot, un proche de l'ancien président Kolingba. Après l'échec de leur coup de force, les insurgés tenteraient de se rassembler dans le sud de la capitale, fief de l'opposition. Le couvre-feu a été instauré sur l'ensemble du territoire. La RCA souffre d'instabilité chronique depuis son indépendance. D'avril 1996 à juin 1997, trois mutineries militaires successives ont secoué le régime de Patassé. - 29 mai. Le mardi matin, les forces loyalistes ont entamé des opérations de ratissage maison par maison dans les quartiers sud de Bangui, où s'étaient repliés les putschistes. Les détonations d'armes automatiques et d'armes lourdes ont continué à retentir jusqu'en début d'après-midi dans la capitale bouclée par l'armée qui a également repris le contrôle du camp Kasaï, principale caserne de Bangui, théâtre de combats depuis lundi et déjà au coeur des sanglantes mutineries de 1996-97. L'armée centrafricaine semble bien avoir repris le contrôle de la situation dans la capitale. On estime maintenant le nombre de morts à une vingtaine. Dans la soirée, un porte-parole du président Patassé a accusé l'ancien dictateur militaire André Kolingba d'avoir fomenté la tentative de coup d'Etat. - 30 mai. Deux appareils libyens ont débarqué à l'aéroport de Bangui des soldats et du matériel militaire pour aider le président Patassé à faire face à la mutinerie. De source diplomatique, on ne se déclare pas en mesure de confirmer que les militaires soient des Libyens, et on n'exclut pas qu'ils soient tchadiens. D'autre part, l'ancien chef d'Etat sudiste, le général Kolingba, a confirmé avoir été sollicité par les mutins à jouer un rôle dans les événements. Le soir, de nouvelles fusillades ont éclaté à Bangui. (ANB-BIA, de sources diverses, 31 mai 2001)
* Central African Republic. Coup attempt - 28 May: Authorities in the CAR say the presidential guard have foiled an attempted coup d'etat. Soldiers from a rebellious army unit began firing shots and mortar shells into President Ange-Felix Patasse's residence in the capital, Bangui, at about 0200 local time. A statement from the President's Office said the presidential guard managed to repel the attack and is pursuing the rebels. The President is said to be unscathed by the attack, but remains under heavy guard. Later on in the day, the press agency MISNA reports that fighting is continuing between a group of mutinous soldiers and units loyal to the President. The situation is particularly critical in the southern neighbourhoods of Lakuanga, Bruxelles and Bimbo. This morning, national radio only transmitted music. The President imposes a curfew. 29 May: Bangui is reported as being "deserted" as citizens stay at home. It is not clear who controls the international airport. 30 May: Two Libyan planes arrive in Bangui carrying troops and armoured vehicles to support President Patasse. There are still some pockets of resistance. (ANB-BIA, Brussels, 31 May 2001)
* Congo-Brazza. Déclaration des évêques - "Il ne peut y avoir de paix au Congo sans une bonne gestion du revenu national" et une "reconnaissance par chacun du mal commis", ont estimé les évêques dans une lettre pastorale publiée le 22 mai à l'issue de leur conférence annuelle. Ils ont invité les Congolais à rechercher une véritable réconciliation nationale axée sur la "vérité". "Nous ne pouvons pas rester enfermés dans notre souffrance qui nous détruit et risque de nous conduire à détruire les autres", ont-ils ajouté. En mars et avril, les autorités congolaises ont organisé un dialogue national destiné à trouver des solutions durables aux guerres civiles, mais l'ancien président Lissouba et son Premier ministre Kolélas, condamnés par la justice congolaise, n'y ont pas été invités. Les évêques ont demandé aux autorités de "poursuivre et approfondir ce dialogue commencé". (PANA, Sénégal, 23 mai 2001)
* Congo-Brazzaville. Church in the Media - Church in Congo-Brazzaville has yet to find its place in the Media and Catholic print-media needs to be more widely circulated. This emerged from a survey of social communications in the African country, carried out in view of the World Day for Social Communications, celebrated on Ascension Day. For the past six months a Sunday programme "Presence Catholique" broadcast by state owned Radio Congo and Tele Congo had to be suspended because the Bishops Conference's economy is in difficulty. La Semaine Africane, the first Catholic weekly established in 1952 by French Holy Ghost Father Jean Le Gall and owned today by the Bishops' Conference, is able to survive only thanks to the tenacious diffusion of a few lay people. Although even during times of civil war in 1997 and 1998-1999, the paper was regularly printed and published. The Catholic Bishops of Congo have a Commission for Social Communications, but no specific pastoral plan for this sector, also because of the war. Projects such as Radio Veritas and the Internet server Ocic.net., are not yet operative. This poor situation of church media reflects however the state of the media in general in Congo. Although between 1982 and 1992, about 80 different newspapers were launched, today the country has no daily paper. There are 20 publication, weeklies or monthlies, none of which are on the Internet. 90% of Congo's journalists are employed by the state which controls television and three radio stations. (Fides, Vatican City, 23 May 2001)
* Congo-Brazzaville. Teachers defy government sanction threats - Teachers in Congo Brazzaville have defied a government ruling making their week-old strike illegal. The country's education authorities threatened severe sanctions against any teachers who refused to start work this week. But, schools across the country have remained closed. In response to the threat, the teachers' union Fenatrec is demanding the reinstatement of salaries, which were cut by 15%t, as well as 12 months of back pay. Meanwhile, the government says it wants to hold global talks with all civil servants rather than separate negotiations with the teachers. Other civil servants have had their pay cut by a quarter since 1995 as part of Congo's structural adjustment programme (BBC News, UK, 28 May 2001)
* Congo (RDC). UN more confident on peace in Congo than in Burundi - A team of UN Security Council envoys said on 23 May, that peace efforts to end the war in the Democratic Republic of Congo had reached a turning point, adding they would not tolerate backtracking. But they expressed less optimism about prospects for peace in its tiny neighbour Burundi, where a civil war between ethnic Hutu rebels and the Tutsi-dominated army has killed around 200,000 people since 1993. The team of 12 council members led by French Ambassador to the UN Jean-David Levitte was in Tanzania as part of an eight-nation African tour to bolster the peace processes in the Congo and neighbouring Burundi. "We think we have reached a turning point in Congo," Britain's Ambassador to the UN Jeremy Greenstock told a news conference in the Tanzanian capital. "It has got to be a point that we reach for Burundi. It has not been reached." The UN team has demanded the warring parties in the Congo set a timetable for the withdrawal of all foreign armies involved in the conflict, and return to a peace deal signed in Lusaka in 1999. "We are determined that no-one is going to back off their commitment under the Lusaka agreement," Greenstock said. "If they do, they will meet the Security Council coming back to push them back into their commitment." (CNN, USA, 24 May 2001)
* Congo (RDC). L'assassinat de Laurent Kabila - Le 23 mai, la commission gouvernementale chargée d'enquêter sur l'assassinat du président Laurent Kabila le 16 janvier 2001, a accusé les rebelles congolais (le RCD) et leurs alliés ougandais et rwandais d'y avoir joué un rôle. "Il s'est agi d'un complot en vue de commettre un coup d'Etat", a affirmé le procureur général, lors d'une conférence de presse. La commission a affirmé que c'est bien le garde du corps Rashidi Mizele qui avait abattu le président. Mais il ne s'est pas agi d'un acte isolé, affirme la commission. Un quatrième groupe serait impliqué, mais la commission n'a pas donné son nom pour ne pas perturber l'enquête toujours en cours. Elle a également affirmé que 11 Libanais étaient "impliqués" dans l'assassinat, sans dire comment. Ce rapport n'a pas convaincu la presse congolaise. Il reste trop de zones d'ombre. "Pourquoi une conférence de presse pour donner une sous-information?", a-t-on demandé. Le procureur général s'est retranché derrière le secret de l'instruction et la présomption d'innocence. (ANB-BIA, de sources diverses, 25 mai 2001)
* Congo (RDC). Otages des maï-maï - L'organisation Human Rights Watch a reçu un message enregistré d'un des 26 otages (un Suédois, un Kényan et 24 Thaïlandais d'une entreprise forestière) capturés le 15 mai près de la ville de Mangina (nord-est) par les maï-maï (groupes non unifiés de résistants congolais à l'occupation étrangère dans l'est du Congo). Ceux-ci, pour les libérer, réclament le retrait des forces étrangères du Congo. Dans son message, l'otage suédois demande que les autorités locales (le FLC de J.P. Bemba et l'armée ougandaise) n'essaient pas de les libérer par la force, sinon les otages seraient tués. Bemba affirme avoir ouvert des négociations, mais les maï-maï demandent maintenant que les négociations soient menées par la mission de l'Onu au Congo et une ou des ambassades. (La Libre Belgique, 26 mai 2001)
* Congo (RDC). Mission de l'Onu - La mission de douze ambassadeurs du Conseil de sécurité de l'Onu a mis fin à son voyage dans huit pays africains, imprimant certains progrès sur le processus de paix au Congo. J.P. Bemba a finalement accepté un retrait de ses forces sur une distance de 120 km. De plus, le gouvernement congolais, les rebelles et les opposants non armés ont confirmé leur participation à une rencontre le 16 juillet. Pour la première fois, les acteurs s'assiéront autour d'une même table. Les ambassadeurs ont également rencontré les chefs d'Etat étrangers impliqués dans la guerre au Congo. Seul le président ougandais a confirmé le retrait de ses forces. Le Zimbabwe, allié de Kinshasa, n'a pas donné de date pour le départ de ses 12.000 hommes, mais selon des témoins, 3.000 soldats zimbabwéens ont été aéroportés hors du Congo. Le président rwandais a confirmé que ses forces ne quitteront le Congo que lorsque les milices rwandaises qui ont commis le génocide en 1994, ne représenteront plus de menace pour Kigali. (D'après Le Soir, Belgique, 28 mai 2001)
* Congo (RDC). Dévaluation - Le dimanche soir 27 mai, les autorités congolaises ont annoncé qu'elles laissaient désormais flotter la monnaie nationale. Le franc congolais (FC) est ainsi dévalué de 84%. Un dollar qui valait officiellement 50 FC dimanche, en valait lundi 315, contre 360 FC au taux parallèle. Cette mesure, dont le gouverneur de la banque centrale avait depuis longtemps reconnu la nécessité, avait été retardée jusqu'ici par crainte d'une explosion sociale. Le choc sera en effet rude pour la population. Le gouvernement a déjà annoncé que le prix de l'essence passe de 70 à 280 FC le litre. Le prix des transports s'en suivra et se répercutera sur les denrées alimentaires. Mais, "le gouvernement n'avait pas le choix", a commenté le ministre des Affaires étrangères. (La Libre Belgique, 29 mai 2001)
* Congo (RDC). Congo floats its currency - Congo RDC has floated its currency and raised the price of fuel in an effort to overcome the economic chaos bequeathed by almost three years of state control and inter-regional way. Jean-Clause Masangu, the central bank governor, announced on state television on 20 May that the new opening rate for the Congolese franc would be 315 to the US dollar. a big devaluation from the previous official rate of 50. For many purposes, however, businesses had already been running on black market rates that -- aided by instant mobile phone communications -- had proved a far more accurate measure of the currency's real value. The fuel price has risen fourfold. (Financial Times, UK, 29 May 2001)
* Congo (RDC). Enfants enrôlés de force - Le plus grand groupe rebelle dans l'est du Congo continue à recruter des enfants pour faire la guerre au gouvernement congolais, a révélé Human Rights Watch, le 29 mai, dans un rapport sur la situation. Le rapport, intitulé "Soldats malgré eux: recrutement forcé d'enfants et d'adultes au Nord-Kivu", détaille les efforts de recrutement du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD-Goma) et les troupes rwandaises qui le soutiennent depuis la fin de l'an 2000. Malgré ses nombreuses promesses, le RCD-Goma n'a jamais démobilisé les enfants soldats qui remplissent ses rangs. Au début, des recruteurs enlevaient des enfants sur le chemin de l'école ou de l'église, et prenaient des adultes allant au marché ou au travail. Au fur et à mesure que l'utilisation d'enfants soldats a attiré l'oeil critique de la communauté internationale, les rebelles du RCD-Goma ont déplacé leurs efforts de recrutement loin des centres urbains, ce qui rend la documentation bien plus difficile. Ils ont aussi ciblé des enfants pauvres, mal-nourris et sans appui en promettant des récompenses aux recrues. (HWR, New York, 29 mai 2001)
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