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Weekly anb04052.txt #6
- Subject: Weekly anb04052.txt #6
- From: anb-bia <anb-bia at village.uunet.be>
- Date: Thu, 05 Apr 2001 16:04:05 +0200
_____________________________________________________________ WEEKLY NEWS ISSUE of: 05-04-2001 PART #2/6* Burundi. Rebel action continues - 29 March: The Burundian capital, Bujumbura, is without electricity following an attack by rebels on a power line in the north-east of the country. An official of the national electricity company said the rebels, from the National Liberation Forces, had cut the transmission line near Nyarunyegeri in Bubanza province. The line provides seventy per cent of the country's electricity supplies. A similar incident in 1995 led to stringent rationing of electricity for a year. But the company said it was better placed this time to repair the break. The National Liberation Forces is one of two Hutu groups which have failed to sign a peace accord. 2 April: Police have arrested a spokesman for several Tutsi parties, Alphonse Rugambarara, for allegedly publishing and distributing leaflets calling for subversion. 3 April: Yesterday's attack, carried out by a group of about 10 heavily armed rebels in Gitega province, on a convoy of trucks carrying aid from the World Food Programme (WFP), left three people injured --one of them critically. The convoy was carrying 60 tonnes of food to the south-east of the country, where the WFP is helping to feed 20,000 people displaced by recent fighting. MISNA reports that Burundi's regular troops have begun using chemical weapons against the rebels. (ANB-BIA, 3 April 2001)
* Burundi. Torture again on the rise - On 3 April, Amnesty International expressed concern at the significant increase in cases of torture and unlawful detention in Burundi. "Since the National Liberation Forces attacked and occupied parts of Bujumbura in late February and early March, there has been a noticeable escalation of torture by members of the Burundian security forces. We are also investigating a number of cases where people arrested have been taken to unknown places of detention and may have extrajudicially executed". (Amnesty International, 3 April 2001)
* Cameroon. NGOs set up inquiry commission - Political activists and human rights advocates, including the Catholic clergy, have created an independent commission to investigate the disappearance of nine youths who are now feared dead. The commission is headed by opposition party leader Albert Dzongang. It was created because the group does not have faith in a commission set up on 20 March by President Paul Biya to investigate the case. The Catholic Archbishop of Douala, Cardinal Tumi has said in a statement that the local authorities must shed full light on the tragic event. A human rights group, Christian Action for the Abolition of Torture (ACAT), is convinced that the young men were executed by an "operative commando" set up to establish order in Douala. ACAT says this commando is responsible for the deaths of more than a thousand people in the last twelve months. (ANB-BIA, Brussels, 3 April 2001)
* Cameroun. Manifestations contre les disparitions - Des manifestants ont continué à protester dans les rues de Douala, le 1 et 2 avril, contre la disparition de neuf jeunes gens du quartier de Bepanda. La police est intervenue avec des canons à eau pour disperser les manifestants, dont notamment 20 des 43 parlementaires du Front démocratique social (SDF) d'opposition, ainsi que des maires et des habitants de Bepanda. Par ailleurs, des partis politiques, des associations des droits de l'homme et des représentants des Eglises du Cameroun ont créé une commission d'enquête "indépendante" sur le sort des neuf jeunes, disparus depuis leur arrestation, le 23 janvier. "Comme nous ne sommes pas sûrs que l'enquête commandée la semaine dernière par le président Paul Biya pourra aboutir à un quelconque résultat, nous préférons mener notre propre enquête et en soumettre les résultats aux autorités", a déclaré un membre de cette commission. Mais l'Association chrétienne pour l'abolition de la torture (ACAT), qui bataille pour sensibiliser l'opinion internationale aux événements de Douala, estime que "les neuf morts de Bépanda-Omnisport ne représentent en réalité qu'une goutte d'eau dans l'océan d'hommes et de femmes qui ont disparu ou sont morts à Douala" du fait du Commandement opérationnel. Pour lACAT, l'opinion publique ne doit pas se focaliser sur ce cas tout récent de Bépanda, car il est permis d'estimer, "sans risque d'erreur possible" à plus de mille personnes les victimes de cette unité spéciale. (D'après IRIN et Monde, 4-5 avril 2001)
* Central African Republic. Prime Minister fired - On 1 April, Central African Republic President Ange-Felix Patasse fired his prime minister and named a senior diplomat to replace him. Martin Ziguele will replace Anicet Georges Dologuele, who had served as prime minister since January 1999, a presidential decree read over state radio said. Ziguele, who served for the last two years as ambassador to Benin, becomes the country's sixth premier since Patasse won democratic elections in 1993. No reason was given for the change. But political observers say Dologuele, an independent, had become deeply unpopular within the ruling party, the Movement for the Liberation of the People of Central Africa, or MLPC. Dologuele had come under fire for his handling of a series of political and economic crises, including a five-month strike by civil servants demanding 29 months of salary arrears. The strike ended March 6 -- only after the government agreed to pay some of the unpaid salaries. (InfoBeat, USA, 2 April 2001)
* Congo-Brazza. L'opposition toujours absente - L'opposition congolaise reste toujours absente du dialogue national. Alors que, la semaine dernière, ils étaient prêts de venir à Brazzaville, les opposants regroupés au sein du principal mouvement des exilés, le Front patriotique pour le renouveau et la réconciliation nationale, viennent de faire volte-face en décidant de ne plus faire le déplacement. "Nous attendons du pouvoir de Brazzaville qu'il nous donne des assurances", a annoncé un des responsables. (Plusieurs d'entre eux ont été condamnés dans des procès qu'ils ont dénoncés comme une "parodie de justice"). Dans les milieux proches du pouvoir, la participation de ces opposants n'est pas une préoccupation. "Ces gens peuvent venir ou pas, cela ne limitera pas la portée du dialogue", dit-on. Par ailleurs, en dehors de la sécurité, les opposants exigent aussi la modification du mode de fonctionnement du comité en charge de l'organisation du dialogue, où l'opposition intérieure et extérieure ne dispose que de 6 places sur les 59. Notons toutefois que certains partis d'opposition ont pris part à la première phase du dialogue. C'est le cas de l'UDR-Mwinda et de l'ancien président de l'Assemblée nationale, André Milongo. (D'après PANA, Sénégal, 29 mars 2001)
* Congo (RDC). Kabila à Genève - Le 30 mars, le président congolais J. Kabila s'est adressé à la Commission des droits de l'homme de l'Onu, réunie à Genève. Il a reconnu la situation préjudiciable aux droits de l'homme qui règne encore dans son pays, mais en soulignant qu'elle ne pourrait prendre fin qu'avec la fin de la guerre. Il a demandé encore une fois le retrait total et définitif des troupes d'agression (rwandaises et ougandaises), mais sans mentionner les forces alliées. Ses interlocuteurs ont tous noté des "signes d'espoir". Si J. Kabila semble multiplier les succès à l'étranger, sur le terrain la situation demeure difficile: le désengagement des troupes est bloqué sur deux points, à Kananga (Kasaï occidental) où les forces gouvernementales n'ont pas annoncé leur recul, et dans l'Equateur, où J.P. Bemba pose des conditions. Ce blocage n'empêche pas la classe politique congolaise, à l'étranger surtout, de se préparer au fameux dialogue intercongolais. Ketumile Masire, le médiateur des prochains pourparlers, se trouvant à Goma pour discuter avec les rebelles du RCD, a appelé les donateurs internationaux à faciliter sa mission; il s'est plaint de n'avoir reçu que la moitié du budget qui lui avait été alloué. (D'après Le Soir, Belgique, et AP, 31 mars 2001)
* Congo (RDC). "Criminalité" dans le diamant - Le 30 mars à Kinshasa, une association congolaise a dénoncé "la fraude et la criminalité" régnant dans le secteur du diamant, principale source de devises de la RDC. L'Observatoire gouvernance transparence (OGT) chiffre de 300 à 400 millions de dollars par an les exportations illégales de diamant du Congo "à travers des réseaux mafieux", alors que, selon les estimations, les exportations légales sont actuellement de l'ordre de 240 millions de dollars. L'OGT, qui regroupe notamment des économistes et des professionnels du secteur diamantaire, demande au gouvernement d'assainir le secteur minier "pour en faire l'un, sinon le principal secteur moteur du redressement du pays". (La Libre Belgique, 31 mars 2001)
* Congo (RDC). The "Garreton Report" - "Congo RDC is currently afflicted by nine conflicts of various natures -- International and internal with international and local implications". This is one of the points that emerges from the report presented by the Chilean lawyer, Roberto Garreton, special human rights rapporteur for Congo RDC, on 30 March at the 57th Session of the UN High Commission for Human Rights, in Geneva. Garreton also highlights the presence in the territory of 6 regular armies and 21 different armed groups, resulting in an atmosphere of constant fear among the civilian population, and a number of extremely serious human rights violations. Garreton underlines the violations and violence suffered by civil society and the Church in Congo over the past year, particularly in South Kivu. He points out the forced military training imposed on groups of young Congolese, destined to join the ranks of child soldiers. (MISNA, Italy, 30 March 2001)
* Congo (RDC). Rapport Garreton - Le 2 avril, le rapporteur spécial des Nations unies pour les droits de l'homme en RDC, Roberto Garreton, a présenté son rapport à la Commission des droits de l'homme à Genève. Détaillant les violations des droits, il a constaté notamment que toutes les parties au conflit continuent à recruter des enfants soldats. Parlant à cette tribune trois jours après le président Kabila, il a regretté que celui-ci n'ait pas annoncé "l'abrogation des décrets-lois liberticides contre les partis et les ONG". Actuellement, 58 personnes sont détenues à la prison centrale de Kinshasa et aucune d'entre elles ne bénéficie de l'assistance judiciaire, a-t-il relevé. (Libération et Libre Belgique, 3 avril 2001)
* Congo (RDC). Rencontres - Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a déclaré que le président de la RDC, Joseph Kabila, voudrait rencontrer les dirigeants des pays qu'il qualifie d'"agresseurs". M. Annan espère que cette proposition sera acceptée par les présidents de trois pays, le Burundi, le Rwanda et l'Ouganda. Comme en réponse à cette déclaration, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Eriya Kategaya, a annoncé mardi 3 avril que l'Ouganda est prêt à se retirer du Congo, surtout que l'objectif de démanteler les bases arrière de ses rebelles a été atteint. M. Kategaya qui a été reçu en audience par le président Joseph Kabila, a indiqué qu'il est porteur d'un message de paix au Congo et qu'il a saisi également l'occasion pour présenter les condoléances de son pays à la suite de la mort de Laurent-Désiré Kabila. M. Kategaya a déclaré avoir transmis en cette occasion au président Joseph Kabila un message de paix de son homologue Yoweri Museveni. Il a aussi révélé que Joseph Kabila a demandé que l'Ouganda puisse jouer son rôle dans la région et aider le Congo à préserver la paix. "Le message que les Congolais peuvent retenir de ma venue dans leur pays, à indiqué M. Kategaya, c'est le souhait de Kampala de voir le Congo se stabiliser, se démocratiser et avancer, parce que son peuple mérite mieux que ce qu'il a subi jusque-là". (ANB-BIA, de sources diverses, 4 avril 2001)
* Congo (RDC). Kabila sacks his cabinet - President Kabila has sacked his entire cabinet, according to a statement from cabinet chief Theophile Mbemba. Outgoing ministers will remain in their posts "charged with carrying out current business" until the nomination of a new cabinet, according to the statement, read on state television. All state visits by cabinet ministers have been suspended, except those already in progress. An audit of state-owned companies is due to be carried out ever since Mr Kabila came to power and the sacked government will be subject to that as well, the statement said. (BBC News, 4 April 2001)
* Congo (RDC). Politique - A la fin de ses travaux qui se sont déroulés du 21 au 25 mars, la commission paritaire gouvernement-classe politique-société civile propose l'ouverture politique en RDC par une reprise des activités des partis politiques. La commission recommande surtout la suppression de l'obligation de l'enregistrement des partis politiques dont la personnalité a été reconnue avant décembre 1990; par contre, les partis créés après cette date devraient se faire enregistrer. Les modalités seraient toutefois simplifiées. Par ailleurs, le président congolais Joseph Kabila a limogé le 4 avril l'ensemble de son gouvernement afin d'améliorer la gestion des affaires du pays, rapporte la télévision nationale. Dans une déclaration lue à la télévision, Théophile Bemba Fundu, directeur du cabinet présidentiel, précise que le président a agi en réponse à des préoccupations concernant la situation économique et sociale marquée par une détérioration des conditions de vie, aggravée par la guerre. (ANB-BIA, de sources diverses, 5 avril 2001)
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